Pas un masque en vue dans les rues de New York pendant la semaine du 1er mai, des informations rassurantes dans les médias dès le mercredi sur la capacité des hôpitaux à soigner la « swine flu ».
Bref, de l’autre côté de l’Atlantique, la terreur de la pandémie a vécu avant même de prendre forme.
En France au contraire, il a fallu passer le week-end dans la crainte avant que les autorités ne finissent par temporiser.
Mais pour les voyages scolaires vers les USA dont la période commence traditionnellement en mai, cela reste une catastrophe puisqu’ils restent tout simplement interdits par les mêmes autorités dans les pays touchés par la A/H1 N1…
Bref, de l’autre côté de l’Atlantique, la terreur de la pandémie a vécu avant même de prendre forme.
En France au contraire, il a fallu passer le week-end dans la crainte avant que les autorités ne finissent par temporiser.
Mais pour les voyages scolaires vers les USA dont la période commence traditionnellement en mai, cela reste une catastrophe puisqu’ils restent tout simplement interdits par les mêmes autorités dans les pays touchés par la A/H1 N1…
Thomas Cook et Jet tours : tarifs défiant toute concurrence
Et ce n’est pas la seule raison pour les voyagistes spécialisés sur les Etats-Unis à faire grise mine. Avril, traditionnellement l’un des mois les plus actifs en terme de prises de réservations pour l’été a été très mauvais.
« Nous avons enregistré une vingtaine d’annulations USA de clients qui ont pris peur de la grippe, mais dans le même temps une centaine d’inscriptions la semaine dernière », indique Remi Vénitien, directeur de la production de Vacances Transat. Pour autant, l’état des ventes USA n’est pas très rassurant.
« A période égale, nous devrions enregistrer le double d’inscriptions sur cette destination ! » Sur les trois ou quatre circuits phares de la production Vacances Transat, la baisse du nombre d’inscriptions se situe à -20 %.
Une baisse qui est encore plus flagrante sur les circuits courts, jusqu’à -50%. Au total, le retard des inscriptions USA est évalué à -15%.
« Mais il n’est pas question de baisser les prix », insiste Remi Vénitien. Ce n’est pas le cas de Kuoni qui a annoncé dès la semaine dernière des réductions allant de 200 à 300 euros selon les types de produits.
Il est vrai qu’à type de produit égal, Thomas Cook et Jet tours ont faussé le marché dès la parution des brochures, avec des tarifs sur l’Ouest américain défiant toute concurrence.
« Nous avons enregistré une vingtaine d’annulations USA de clients qui ont pris peur de la grippe, mais dans le même temps une centaine d’inscriptions la semaine dernière », indique Remi Vénitien, directeur de la production de Vacances Transat. Pour autant, l’état des ventes USA n’est pas très rassurant.
« A période égale, nous devrions enregistrer le double d’inscriptions sur cette destination ! » Sur les trois ou quatre circuits phares de la production Vacances Transat, la baisse du nombre d’inscriptions se situe à -20 %.
Une baisse qui est encore plus flagrante sur les circuits courts, jusqu’à -50%. Au total, le retard des inscriptions USA est évalué à -15%.
« Mais il n’est pas question de baisser les prix », insiste Remi Vénitien. Ce n’est pas le cas de Kuoni qui a annoncé dès la semaine dernière des réductions allant de 200 à 300 euros selon les types de produits.
Il est vrai qu’à type de produit égal, Thomas Cook et Jet tours ont faussé le marché dès la parution des brochures, avec des tarifs sur l’Ouest américain défiant toute concurrence.
Les Américains voyagent moins, les étrangers aussi
« Selon notre benchmark, Thomas Cook / Jet tours est arrivé avec des prix de 5 à 6% moins chers que ceux des autres producteurs, alors que Jet tours était généralement entre 7 et 10% plus cher.
Pourtant, le réceptif Go West qui fournit les mêmes prestations à plusieurs TO français dont Thomas Cook nous a juré lui avoir fait les mêmes conditions tarifaires », explique discrètement un tour-opérateur.
Pour autant, la guerre des prix n’explique pas tout. « New York s‘est bien vendu pour les week-ends de mai - avec l’aide des promotions mais il n’y a pas le relais habituel des prises de commandes sur les circuits de l’Ouest, ni sur la Floride », explique Michel-Yves Labbé chez Directours.
Parmi les raisons invoquées par ce TO, la grippe, la crise et une nouvelle désintermédiation de la vente sur l’Ouest et les parcs nationaux.
Chez Jetset, Charles Julien, le responsable de la production USA, s’attendait déjà à une stagnation de la destination en 2009 après le boom de 2008. « On s’y était préparé.
Avec la crise, l’été sera plus calme. Pourtant, nous recevons des tarifs promotionnels de la part des hôteliers tous les jours.
Les Américains voyagent moins, les touristes étrangers aussi. Tout le monde est touché. Même New York où les tarifs hôteliers étaient prohibitifs, est demandeur aujourd’hui car le trafic des voyageurs d’affaires a disparu».
Des tarifs que certains TO ne sont pas pour autant prêts à prendre. « Dès que la situation économique va s’améliorer, ces hôteliers vont nous oublier. Il vaut mieux raisonner à long terme et rester avec les fournisseurs fidèles ».
Au risque de voir les clients passer en direct…
Pourtant, le réceptif Go West qui fournit les mêmes prestations à plusieurs TO français dont Thomas Cook nous a juré lui avoir fait les mêmes conditions tarifaires », explique discrètement un tour-opérateur.
Pour autant, la guerre des prix n’explique pas tout. « New York s‘est bien vendu pour les week-ends de mai - avec l’aide des promotions mais il n’y a pas le relais habituel des prises de commandes sur les circuits de l’Ouest, ni sur la Floride », explique Michel-Yves Labbé chez Directours.
Parmi les raisons invoquées par ce TO, la grippe, la crise et une nouvelle désintermédiation de la vente sur l’Ouest et les parcs nationaux.
Chez Jetset, Charles Julien, le responsable de la production USA, s’attendait déjà à une stagnation de la destination en 2009 après le boom de 2008. « On s’y était préparé.
Avec la crise, l’été sera plus calme. Pourtant, nous recevons des tarifs promotionnels de la part des hôteliers tous les jours.
Les Américains voyagent moins, les touristes étrangers aussi. Tout le monde est touché. Même New York où les tarifs hôteliers étaient prohibitifs, est demandeur aujourd’hui car le trafic des voyageurs d’affaires a disparu».
Des tarifs que certains TO ne sont pas pour autant prêts à prendre. « Dès que la situation économique va s’améliorer, ces hôteliers vont nous oublier. Il vaut mieux raisonner à long terme et rester avec les fournisseurs fidèles ».
Au risque de voir les clients passer en direct…