Le World Travel and Tourism Council estime l'investissement à 65 milliards de dollars pour sauver le tourisme balnéaire dans le monde - Depositphotos @Willy Mobilo
Il est fini le temps des belles paroles, le tourisme et l'humanité doivent prendre des décisions.
La situation est telle, que l'Accord de Paris pour le climat, qui prévoyait de poursuivre les efforts pour maintenir un réchauffement à +1,5 °C, parait de moins en moins atteignable.
Ce seuil, permettant de maintenir des conditions vivables et atténuer les conséquences de la pollution humaine sur les aléas climatiques, a été dépassé pendant douze mois, entre février 2023 et janvier 2024.
Et face à cette situation alarmante, le Secrétaire général de l'ONU a affirmé que le monde doit payer "ou l’humanité en paiera le prix.
Le son que vous entendez est celui du tic-tac de l’horloge. Nous sommes dans le compte à rebours final pour limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 degré Celsius."
Pendant que la COP 29 se déroule que les discussions sur le financement climatique ne peuvent être un échec, ce n'est pas une option, le World Travel and Tourism Council en remis une couche.
L'une des premières industries au monde, générant 3 300 milliards de dollars (3169 milliards d'euros) en 2023, pour près de 230 millions de travailleurs, tire la sonnette d'alarme.
La situation est telle, que l'Accord de Paris pour le climat, qui prévoyait de poursuivre les efforts pour maintenir un réchauffement à +1,5 °C, parait de moins en moins atteignable.
Ce seuil, permettant de maintenir des conditions vivables et atténuer les conséquences de la pollution humaine sur les aléas climatiques, a été dépassé pendant douze mois, entre février 2023 et janvier 2024.
Et face à cette situation alarmante, le Secrétaire général de l'ONU a affirmé que le monde doit payer "ou l’humanité en paiera le prix.
Le son que vous entendez est celui du tic-tac de l’horloge. Nous sommes dans le compte à rebours final pour limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 degré Celsius."
Pendant que la COP 29 se déroule que les discussions sur le financement climatique ne peuvent être un échec, ce n'est pas une option, le World Travel and Tourism Council en remis une couche.
L'une des premières industries au monde, générant 3 300 milliards de dollars (3169 milliards d'euros) en 2023, pour près de 230 millions de travailleurs, tire la sonnette d'alarme.
Tourisme balnéaire : des actions pour s'adapter et vite !
Selon le WTTC, il est temps d'agir.
Il appelle "à des investissements climatiques urgents dans le tourisme côtier et marin pour le protéger de l'escalade des risques climatiques."
Ce que nous appelons le tourisme balnéaire en France est particulièrement fragile face aux aléas climatiques qui devraient être plus violents et se produire plus régulièrement que par le passé.
A ce cocktail mortel, il convient de rajouter l'élévation du niveau de la mer.
Toujours d'après le super syndicat de l'industrie touristique, il serait nécessaire d'investir 65 milliards de dollars (62,42 milliards d'euros) "si l'on tient compte des efforts d'adaptation au climat."
Le rapport a été élaboré par le groupe Iberostar et Oxford Economics. D'après les experts, le secteur doit non seulement mener des actions et renforcer sa résilience au changement climatique.
Si l'ensemble du littoral se trouvera exposé à des problématiques climatiques,
Les investissements dans l'action climatique sont non seulement essentiels, mais aussi urgents. Les petits États insulaires en développement (PEID) et les zones côtières du Pacifique sont d'ores et déjà soumis à une rude pression.
Non seulement les actions doivent être prises et menées urgemment, au regard de la situation alarmante dans certaines parties du globe.
Il appelle "à des investissements climatiques urgents dans le tourisme côtier et marin pour le protéger de l'escalade des risques climatiques."
Ce que nous appelons le tourisme balnéaire en France est particulièrement fragile face aux aléas climatiques qui devraient être plus violents et se produire plus régulièrement que par le passé.
A ce cocktail mortel, il convient de rajouter l'élévation du niveau de la mer.
Toujours d'après le super syndicat de l'industrie touristique, il serait nécessaire d'investir 65 milliards de dollars (62,42 milliards d'euros) "si l'on tient compte des efforts d'adaptation au climat."
Le rapport a été élaboré par le groupe Iberostar et Oxford Economics. D'après les experts, le secteur doit non seulement mener des actions et renforcer sa résilience au changement climatique.
Si l'ensemble du littoral se trouvera exposé à des problématiques climatiques,
Les investissements dans l'action climatique sont non seulement essentiels, mais aussi urgents. Les petits États insulaires en développement (PEID) et les zones côtières du Pacifique sont d'ores et déjà soumis à une rude pression.
Non seulement les actions doivent être prises et menées urgemment, au regard de la situation alarmante dans certaines parties du globe.
Agir contre le réchauffement climatique : "une nécessité environnementale et un impératif social"
Bien que très décrié depuis la crise sanitaire, le tourisme représente toujours une opportunité de développement économique pour de nombreux pays.
"Protéger nos côtes et la vie marine n'est pas seulement une nécessité environnementale, c'est un impératif social. Notre rapport quantifie l'ampleur du défi.
La réduction de l'impact environnemental du tourisme côtier et marin pourrait coûter 65 milliards de dollars par an.
Compte tenu de la valeur économique et sociale du tourisme côtier, nous appelons les gouvernements, les organisations de développement et les entreprises de voyage et de tourisme à agir maintenant pour sauvegarder ces ressources naturelles vitales," a commenté Julia Simpson, la présidente-directrice générale du WTTC.
Imaginez un peu l'impact d'un arrêt de cette activité.
En 2023, l'activité balnéaire a généré directement 1 500 milliards de dollars (1440,52 milliards d'euros).
Plus de 52 millions d'emplois dans le monde dépendent d'un secteur qui représentait environ 50 % de toutes les dépenses des touristes, générant 820 milliards de dollars de recettes fiscales directes.
Sans cette activité, les économies des pays comme la Tunisie, la République dominicaine, Maurice et bien d'autres seront en très grandes difficultés.
"Malheureusement, nous subissons les assauts du dérèglement climatique généré ailleurs, par des pays bien plus gros.
Nous sommes en première ligne, en ayant contribué très très peu aux émissions de CO2. Aujourd'hui, il y a un véritable sujet qui est abordé au niveau des COP, pour un financement des actions que nous devons prendre pour devenir durable," nous avait confié Donald Payen, le président de l'Office du tourisme de Maurice.
Pour rappel, récemment, l'ADEME avait publié le dernier Bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) du Tourisme en France.
Le secteur pèse, à minima, 11% des émissions carbone de la France. Et l'agence de rappeler que "le tourisme va devoir baisser ses émissions de 35 à 50% d'ici 2030."
"Protéger nos côtes et la vie marine n'est pas seulement une nécessité environnementale, c'est un impératif social. Notre rapport quantifie l'ampleur du défi.
La réduction de l'impact environnemental du tourisme côtier et marin pourrait coûter 65 milliards de dollars par an.
Compte tenu de la valeur économique et sociale du tourisme côtier, nous appelons les gouvernements, les organisations de développement et les entreprises de voyage et de tourisme à agir maintenant pour sauvegarder ces ressources naturelles vitales," a commenté Julia Simpson, la présidente-directrice générale du WTTC.
Imaginez un peu l'impact d'un arrêt de cette activité.
En 2023, l'activité balnéaire a généré directement 1 500 milliards de dollars (1440,52 milliards d'euros).
Plus de 52 millions d'emplois dans le monde dépendent d'un secteur qui représentait environ 50 % de toutes les dépenses des touristes, générant 820 milliards de dollars de recettes fiscales directes.
Sans cette activité, les économies des pays comme la Tunisie, la République dominicaine, Maurice et bien d'autres seront en très grandes difficultés.
"Malheureusement, nous subissons les assauts du dérèglement climatique généré ailleurs, par des pays bien plus gros.
Nous sommes en première ligne, en ayant contribué très très peu aux émissions de CO2. Aujourd'hui, il y a un véritable sujet qui est abordé au niveau des COP, pour un financement des actions que nous devons prendre pour devenir durable," nous avait confié Donald Payen, le président de l'Office du tourisme de Maurice.
Pour rappel, récemment, l'ADEME avait publié le dernier Bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) du Tourisme en France.
Le secteur pèse, à minima, 11% des émissions carbone de la France. Et l'agence de rappeler que "le tourisme va devoir baisser ses émissions de 35 à 50% d'ici 2030."