L’Union des aéroports français (UAF) a fait les comptes pour 2009 : le trafic a accusé une baisse de 3,9% par rapport à 2008 avec 150 millions de passagers qui ont utilisé un aéroport français.
« Cette perte de trafic de six millions de personnes représente l’équivalent du trafic d’un aéroport comme Toulouse ou Marseille », constate Claude Terrazzoni, le président de l’association.
Le trafic domestique (31,44% du trafic total) a été plus résistant que le trafic international avec une baisse de 2,9% pour le premier et une baisse de 4,4% pour le second.
La perte d’activité a été moindre dans les aéroports de province qu’à Paris. ADP enregistre en effet une baisse de 4,7% alors qu’elle n’est que de 2,9% pour les aéroports de province et de 2,5% pour les plates-formes d’Outremer.
La part d’activité d’ADP dans le trafic français total, même si elle reste prédominante est néanmoins en retrait. Elle était de 60,3% en 2005 et en 2009 cette part est passée à 59,2%.
« Cette perte de trafic de six millions de personnes représente l’équivalent du trafic d’un aéroport comme Toulouse ou Marseille », constate Claude Terrazzoni, le président de l’association.
Le trafic domestique (31,44% du trafic total) a été plus résistant que le trafic international avec une baisse de 2,9% pour le premier et une baisse de 4,4% pour le second.
La perte d’activité a été moindre dans les aéroports de province qu’à Paris. ADP enregistre en effet une baisse de 4,7% alors qu’elle n’est que de 2,9% pour les aéroports de province et de 2,5% pour les plates-formes d’Outremer.
La part d’activité d’ADP dans le trafic français total, même si elle reste prédominante est néanmoins en retrait. Elle était de 60,3% en 2005 et en 2009 cette part est passée à 59,2%.
27 millions de passagers pour le trafic low cost
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Pour autant, tous les aéroports n’ont pas vécu la crise de la même façon.
Ceux qui accueillent un trafic low cost ont mieux résisté. Avec 27 millions de passagers, ce trafic a même progressé de 3,3%.
Marseille où Ryanair est implanté a ainsi connu une progression du nombre de pax de 4,7%. Beauvais est également en hausse de 4,3%. Lille Lesquin est à +13,1%.
Même cause, mêmes effets, le trafic low cost fait progresser les aéroports corses : +1,6% à Ajaccio, + 8,4% à Bastia.
L’UAF estime la part du trafic low cost à 18,9% sur l’ensemble des aéroports métropolitains mais à 28,1% sur les aéroports de province. Cette part a progressé de 2,5 points sur un an.
Pour Claude Terrazzoni, le transport à bas coûts injecte aujourd’hui plus de quatre milliards d’euros dans l’économie française.
« Les compagnies à bas coûts sont en train de changer de stratégie », estime Jacques Sabourin, le secrétaire général de l’association.
« Easyjet fait le même travail qu’Air France en prenant position sur les transversales et Ryanair commence la même stratégie à partir de Beauvais. C’est une défricheuse de liaisons domestiques. Ces compagnies créent de l’offre mais elles piquent aussi des passagers aux autres. »
Quand à l’évolution du trafic en 2010, le président de l’UAF reste prudent quant au pronostic. Il est vrai que l’année a mal débuté avec les intempéries et les grèves des contrôleurs du ciel…
Ceux qui accueillent un trafic low cost ont mieux résisté. Avec 27 millions de passagers, ce trafic a même progressé de 3,3%.
Marseille où Ryanair est implanté a ainsi connu une progression du nombre de pax de 4,7%. Beauvais est également en hausse de 4,3%. Lille Lesquin est à +13,1%.
Même cause, mêmes effets, le trafic low cost fait progresser les aéroports corses : +1,6% à Ajaccio, + 8,4% à Bastia.
L’UAF estime la part du trafic low cost à 18,9% sur l’ensemble des aéroports métropolitains mais à 28,1% sur les aéroports de province. Cette part a progressé de 2,5 points sur un an.
Pour Claude Terrazzoni, le transport à bas coûts injecte aujourd’hui plus de quatre milliards d’euros dans l’économie française.
« Les compagnies à bas coûts sont en train de changer de stratégie », estime Jacques Sabourin, le secrétaire général de l’association.
« Easyjet fait le même travail qu’Air France en prenant position sur les transversales et Ryanair commence la même stratégie à partir de Beauvais. C’est une défricheuse de liaisons domestiques. Ces compagnies créent de l’offre mais elles piquent aussi des passagers aux autres. »
Quand à l’évolution du trafic en 2010, le président de l’UAF reste prudent quant au pronostic. Il est vrai que l’année a mal débuté avec les intempéries et les grèves des contrôleurs du ciel…