Présente en France depuis 2006, Oman Air veut désormais passer à la vitesse supérieure.
Pour améliorer son taux de remplissage, aujourd'hui à 82%, Rocio Jolivet, la responsable France, espère obtenir un vol quotidien, contre quatre hebdomadaires aujourd'hui.
"Je suis persuadée que les 20% qui font défaut à notre taux de remplissage sont dus à un manque de visibilité. Nous devons avoir de nouveaux vols pour remonter dans les GDS et mieux remplir nos avions" assure-t-elle.
La compagnie, qui avait déjà formulé une demande en 2010, estime aujourd'hui posséder une activité et un historique suffisant pour convaincre les autorités.
Reste à savoir si ses démarches seront plus faciles que celles entamées par un autre opérateur du golf : Emirates.
Pour améliorer son taux de remplissage, aujourd'hui à 82%, Rocio Jolivet, la responsable France, espère obtenir un vol quotidien, contre quatre hebdomadaires aujourd'hui.
"Je suis persuadée que les 20% qui font défaut à notre taux de remplissage sont dus à un manque de visibilité. Nous devons avoir de nouveaux vols pour remonter dans les GDS et mieux remplir nos avions" assure-t-elle.
La compagnie, qui avait déjà formulé une demande en 2010, estime aujourd'hui posséder une activité et un historique suffisant pour convaincre les autorités.
Reste à savoir si ses démarches seront plus faciles que celles entamées par un autre opérateur du golf : Emirates.
Une croissance non rentable
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Car si Oman Air est en croissance, avec 4,43 millions de passagers en 2012 (+17 %) elle n'est toujours pas rentable, accusant 251 M$ de pertes sur la même période.
"Certes, nous perdons de l'argent. Mais c'est en partie à cause de nos investissements. Nous avons notamment acheté trois Airbus A330-300 en mai dernier " tient à rappeler Rocio Jolivet.
Une excuse qui ne semble pas suffire à son actionnaire principal : l'état.
Le ministre des Finances, Darwish al-Balushi, aurait d'ailleurs indiqué à la presse sa volonté de privatiser au plus vite l'entreprise.
Une déclaration que Rocio Jolivet tient à tempérer.
" Ses propos ont été mal interprétés. Si des investisseurs sont intéressés pour entrer dans le capital, pourquoi pas. Mais aucun appel d'offre n'a été lancé, il ne s'agit en aucun cas d'une privatisation".
Rappelons qu'aucune des principales compagnies de la région du Golf (Emirates, Etihad, Qatar Airways) ne sont aujourd'hui privatisées.
"Certes, nous perdons de l'argent. Mais c'est en partie à cause de nos investissements. Nous avons notamment acheté trois Airbus A330-300 en mai dernier " tient à rappeler Rocio Jolivet.
Une excuse qui ne semble pas suffire à son actionnaire principal : l'état.
Le ministre des Finances, Darwish al-Balushi, aurait d'ailleurs indiqué à la presse sa volonté de privatiser au plus vite l'entreprise.
Une déclaration que Rocio Jolivet tient à tempérer.
" Ses propos ont été mal interprétés. Si des investisseurs sont intéressés pour entrer dans le capital, pourquoi pas. Mais aucun appel d'offre n'a été lancé, il ne s'agit en aucun cas d'une privatisation".
Rappelons qu'aucune des principales compagnies de la région du Golf (Emirates, Etihad, Qatar Airways) ne sont aujourd'hui privatisées.