L'avenir de la compagnie Air Méditerranée semble désormais bien sombre. DR
Que se passe-t-il chez Air Méditerranée ?
Le tribunal de commerce de Tarbes a repoussé au 15 février 2016 son délibéré concernant l’unique dossier de reprise de la compagnie.
Les juges avaient déjà renvoyé leur décision le 18 janvier dernier, attendant plus d’éléments de la part du repreneur.
Mais cette fois, l’affaire semble prendre une tournure plus grave.
Selon nos informations, l’investisseur n'a pas déposé au tribunal la caution de 2,3 millions d'euros promise pour le 1er février. Il assure pourtant être en possession des fonds nécessaires à la relance de la compagnie.
Mais il n'aurait pas réussi à trouver un terrain d'entente avec le loueur AerCap, qui serait beaucoup trop gourmand à son goût.
Face à tant d'incertitudes, certains prestataires refuseraient de travailler avec la compagnie sans être payés d'avance.
La DGAC surveille de près l’évolution de la situation. Elle vient de renouveler la licence d’exploitation de la compagnie jusqu’au 15 février.
Au-delà de cette date, si le tribunal n’accepte pas le dossier de reprise, Air Méditerranée perdra sa licence et sera de facto obligée d’arrêter tous ses vols.
Le tribunal de commerce de Tarbes a repoussé au 15 février 2016 son délibéré concernant l’unique dossier de reprise de la compagnie.
Les juges avaient déjà renvoyé leur décision le 18 janvier dernier, attendant plus d’éléments de la part du repreneur.
Mais cette fois, l’affaire semble prendre une tournure plus grave.
Selon nos informations, l’investisseur n'a pas déposé au tribunal la caution de 2,3 millions d'euros promise pour le 1er février. Il assure pourtant être en possession des fonds nécessaires à la relance de la compagnie.
Mais il n'aurait pas réussi à trouver un terrain d'entente avec le loueur AerCap, qui serait beaucoup trop gourmand à son goût.
Face à tant d'incertitudes, certains prestataires refuseraient de travailler avec la compagnie sans être payés d'avance.
La DGAC surveille de près l’évolution de la situation. Elle vient de renouveler la licence d’exploitation de la compagnie jusqu’au 15 février.
Au-delà de cette date, si le tribunal n’accepte pas le dossier de reprise, Air Méditerranée perdra sa licence et sera de facto obligée d’arrêter tous ses vols.
L'avenir incertain de la compagnie
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Une situation tendue qui ne semble pas perturber certains de ses partenaires tour-opérateurs.
Il faut dire que la compagnie a déjà débuté son recrutement pour la saison estivale, avec la publication d'une annonce d'embauche de PNC le 22 janvier sur le site de Pôle Emploi.
Et pourtant, les 220 salariés seraient actuellement incités à poser le plus de congés possible, payés par le régime de garantie des salaires (AGS).
Du coté de la direction, c’est le silence radio.
Alors forcément, les rumeurs vont bon train. Certains s’interrogent sur les motivations du seul et unique repreneur, un ancien d'AOM, qui a promis de conserver toute l’équipe de direction, notamment l'actuel PDG Antoine Ferretti.
« Ce projet est un montage orchestré par Antoine Ferretti pour lui permettre de reprendre le contrôle de l'entreprise en effaçant les dettes accumulées », avance un employé.
Rappelons qu’Air Méditerranée serait endettée à hauteur de 60 millions d’euros. Elle est en redressement judiciaire depuis le 14 janvier 2015.
Une théorie qui fait sourire le principal intéressé.
"Je connaissais à peine Antoine Ferretti avant de m'intéresser au sort d'Air Méditerranée. Mais j'estime qu'il n'est pas responsable de tous les maux de l'entreprise et je veux juger de la performance de chacun avant de procéder à des changements", explique l'investisseur.
Reste à savoir si les juges accepteront ce montage financier pour sauver un transporteur français qui a fait voyager plus d'un million de passagers en 2014.
Il faut dire que la compagnie a déjà débuté son recrutement pour la saison estivale, avec la publication d'une annonce d'embauche de PNC le 22 janvier sur le site de Pôle Emploi.
Et pourtant, les 220 salariés seraient actuellement incités à poser le plus de congés possible, payés par le régime de garantie des salaires (AGS).
Du coté de la direction, c’est le silence radio.
Alors forcément, les rumeurs vont bon train. Certains s’interrogent sur les motivations du seul et unique repreneur, un ancien d'AOM, qui a promis de conserver toute l’équipe de direction, notamment l'actuel PDG Antoine Ferretti.
« Ce projet est un montage orchestré par Antoine Ferretti pour lui permettre de reprendre le contrôle de l'entreprise en effaçant les dettes accumulées », avance un employé.
Rappelons qu’Air Méditerranée serait endettée à hauteur de 60 millions d’euros. Elle est en redressement judiciaire depuis le 14 janvier 2015.
Une théorie qui fait sourire le principal intéressé.
"Je connaissais à peine Antoine Ferretti avant de m'intéresser au sort d'Air Méditerranée. Mais j'estime qu'il n'est pas responsable de tous les maux de l'entreprise et je veux juger de la performance de chacun avant de procéder à des changements", explique l'investisseur.
Reste à savoir si les juges accepteront ce montage financier pour sauver un transporteur français qui a fait voyager plus d'un million de passagers en 2014.