La rade de Villefranche sur mer, près de Nice, cinquième au monde par ses dimensions est victime de son succès.
Faute d’emplacement disponible à quai dans les ports de Nice et de Monaco, les grandes unités ont pris l’habitude de faire escale pour proposer aux passagers une découverte de la Côte d’Azur à Monaco, Cannes ou Nice.
Mais voilà avec 390.000 croisiéristes la petite commune à flanc de colline qui tombe dans la mer sature. "On ne peut plus traiter le stationnement des cars qui viennent chercher les passagers", précise Gérard Grosgogeat, maire de Villefranche (7.000 habitants).
Le seuil de 400.000 passagers ne peut être dépassé
Le seuil critique de 400.000 passagers ne peut être dépassé. Faute de restriction, on sera condamné à imposer une taxe sur les cars car non seulement ils encombrent notre réseau de rues étroites mais polluent en faisant tourner les moteurs à l’arrêt pour la climatisation.
Gérard Grogosgeat va exiger des navires de croisière qu’ils utilisent la voie maritime notamment pour rejoindre Monaco situé à une dizaine de kilomètres de la rade. Toutefois cette proposition se heurte à un phénomène plus récent de réduction du temps des escales en rade.
Certains navires quittent désormais la rade à partir de 17 heures au lieu de 20 h voire 23 h auparavant. Il s’agit avant tout d’un problème d’économie car les unités veulent rejoindre leur prochaine escale à vitesse réduite afin de diminuer leur consommation de carburant. Cela se traduit par une diminution du temps consacré aux visites à terre.
Villefranche veut son hôtel 4 étoiles
Au niveau hôtelier, la commune a aussi des projets. Villefranche ne peut proposer qu‘une dizaine de petits établissements offrant 500 lits et deux résidences de tourisme dont une Pierre et Vacances.
« Nous avons en projet un hôtel de grande capacité en 4 étoiles, précise Gérard Grogosgeat, maire de Villefranche. Il devrait pouvoir offrir 200 lits supplémentaires. »
Plusieurs sites sont à l’étude comme l’ancien terrain de l’usine à Gaz en concurrence avec un programme de logements sociaux et le terrain du stade près de la Citadelle qui ferait l’objet d’une grande opération en PPP avec réalisation d’un parking souterrain dont un étage réservé à des bus, une salle de sport, une structure de congrès et d’affaires et un établissement hôtelier de 100 à 150 chambres. Un projet très ambitieux prévu après les élections municipales.
Faute d’emplacement disponible à quai dans les ports de Nice et de Monaco, les grandes unités ont pris l’habitude de faire escale pour proposer aux passagers une découverte de la Côte d’Azur à Monaco, Cannes ou Nice.
Mais voilà avec 390.000 croisiéristes la petite commune à flanc de colline qui tombe dans la mer sature. "On ne peut plus traiter le stationnement des cars qui viennent chercher les passagers", précise Gérard Grosgogeat, maire de Villefranche (7.000 habitants).
Le seuil de 400.000 passagers ne peut être dépassé
Le seuil critique de 400.000 passagers ne peut être dépassé. Faute de restriction, on sera condamné à imposer une taxe sur les cars car non seulement ils encombrent notre réseau de rues étroites mais polluent en faisant tourner les moteurs à l’arrêt pour la climatisation.
Gérard Grogosgeat va exiger des navires de croisière qu’ils utilisent la voie maritime notamment pour rejoindre Monaco situé à une dizaine de kilomètres de la rade. Toutefois cette proposition se heurte à un phénomène plus récent de réduction du temps des escales en rade.
Certains navires quittent désormais la rade à partir de 17 heures au lieu de 20 h voire 23 h auparavant. Il s’agit avant tout d’un problème d’économie car les unités veulent rejoindre leur prochaine escale à vitesse réduite afin de diminuer leur consommation de carburant. Cela se traduit par une diminution du temps consacré aux visites à terre.
Villefranche veut son hôtel 4 étoiles
Au niveau hôtelier, la commune a aussi des projets. Villefranche ne peut proposer qu‘une dizaine de petits établissements offrant 500 lits et deux résidences de tourisme dont une Pierre et Vacances.
« Nous avons en projet un hôtel de grande capacité en 4 étoiles, précise Gérard Grogosgeat, maire de Villefranche. Il devrait pouvoir offrir 200 lits supplémentaires. »
Plusieurs sites sont à l’étude comme l’ancien terrain de l’usine à Gaz en concurrence avec un programme de logements sociaux et le terrain du stade près de la Citadelle qui ferait l’objet d’une grande opération en PPP avec réalisation d’un parking souterrain dont un étage réservé à des bus, une salle de sport, une structure de congrès et d’affaires et un établissement hôtelier de 100 à 150 chambres. Un projet très ambitieux prévu après les élections municipales.
Deux questions à Patricia Bregere, directrice de l'OT de Villefranche-sur-Mer.
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TourMaG.com - Depuis quand existe votre office ?
Patricia Bregere - "C’est l’un des plus anciens en France. Il a été créé en 1901 alors qu’en 1902 se créait la première édition du Combat Naval, bataille de fleurs sur mer, que nous relançons depuis quelques années. Elle est la seule manifestation de ce type en France. Depuis 2005, l’office qui emploie 9 personnes, a obtenu 3 étoiles. On reçoit chaque année 65.000 demandes de renseignements par an, dont 28 % d’anglais, et 27 % d’américains."
TourMaG.com - Quels sont vos axes de développement ?
Patricia Bregere - "Villefranche a été un port depuis le 13 e siècle, aujourd’hui la rade trouve une nouvelle vocation avec l’accueil d’escale croisière. Mais nous avons aussi diversifié l’activité avec le tourisme d’affaires avec de petites réunions ou l’accueil d’évènementiels de congrès des déroulant à Monaco ou Nice.
On veut pouvoir accentuer cette activité avec la réalisation d’une salle pour congrès de taille moyenne et la création d’un centre d’affaires pour une clientèle d’hommes d’affaires italien en séjour à Villefranche. Enfin avec l’installation des lutrins représentant les tableaux sur le site où ils ont été peints. On a constaté qu’un grand nombre de touristes ont emprunté le circuit."
Patricia Bregere - "C’est l’un des plus anciens en France. Il a été créé en 1901 alors qu’en 1902 se créait la première édition du Combat Naval, bataille de fleurs sur mer, que nous relançons depuis quelques années. Elle est la seule manifestation de ce type en France. Depuis 2005, l’office qui emploie 9 personnes, a obtenu 3 étoiles. On reçoit chaque année 65.000 demandes de renseignements par an, dont 28 % d’anglais, et 27 % d’américains."
TourMaG.com - Quels sont vos axes de développement ?
Patricia Bregere - "Villefranche a été un port depuis le 13 e siècle, aujourd’hui la rade trouve une nouvelle vocation avec l’accueil d’escale croisière. Mais nous avons aussi diversifié l’activité avec le tourisme d’affaires avec de petites réunions ou l’accueil d’évènementiels de congrès des déroulant à Monaco ou Nice.
On veut pouvoir accentuer cette activité avec la réalisation d’une salle pour congrès de taille moyenne et la création d’un centre d’affaires pour une clientèle d’hommes d’affaires italien en séjour à Villefranche. Enfin avec l’installation des lutrins représentant les tableaux sur le site où ils ont été peints. On a constaté qu’un grand nombre de touristes ont emprunté le circuit."