(de gche à dte) Thierry Schidler co-président de la Commission Tourisme de la FNTV (ex SNET), Michel Seyt, co-président de la Commission et président de la FNTV, Christian Schmitter directeur de CroisiEurope et Paul Royer, directeur du 15e Printemps
Deux sujets aujourd’hui incontournables se sont invités aux débats : le développement durable et la vente en ligne qui, chez les autocaristes, n’est pas encore tout à fait entrée dans les mœurs.
Ralliée à la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs, l’ancienne SNET poursuit son action en faveur de la promotion du tourisme en autocar en disposant désormais d’un auditoire et de moyens accrus.
Avec force d’exemples et de comparatifs, les autocaristes le démontrent : leur outil de travail est un vecteur de développement durable et de tourisme responsable.
Hommes et femmes de passion, le plus souvent à la tête d’affaires familiales, ils supportent mal de voir les médias ne traiter le sujet « autocar » qu’en cas d’accident.
« On met trop souvent en avant la fatigue du conducteur alors que ce sont les infrastructures qui jouent un rôle majeur dans les accidents » disent-ils en substance. Ils regrettent aussi le peu de considération que leur accordent les pouvoirs publics européens et locaux.
Ralliée à la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs, l’ancienne SNET poursuit son action en faveur de la promotion du tourisme en autocar en disposant désormais d’un auditoire et de moyens accrus.
Avec force d’exemples et de comparatifs, les autocaristes le démontrent : leur outil de travail est un vecteur de développement durable et de tourisme responsable.
Hommes et femmes de passion, le plus souvent à la tête d’affaires familiales, ils supportent mal de voir les médias ne traiter le sujet « autocar » qu’en cas d’accident.
« On met trop souvent en avant la fatigue du conducteur alors que ce sont les infrastructures qui jouent un rôle majeur dans les accidents » disent-ils en substance. Ils regrettent aussi le peu de considération que leur accordent les pouvoirs publics européens et locaux.
Tourisme "responsable" : voeu pieux ou réalité d'un moment ?
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Représenté à la tribune en la personne de son Secrétaire Général, le SNAV a apporté sa préconisation.
Jean-Marc Rozé a en effet présenté aux autocaristes le petit « Livre Vert » réalisé par les membres de la Commission « Tourisme Responsable » (disponible sur demande au SNAV).
Une façon de rappeler la prise de conscience et la contribution de plus en plus évidente des Professionnels du Voyage pour un tourisme responsable soucieux des hommes et de l’environnement.
Pour finaliser ce Livre Vert le SNAV s’est appuyé sur une enquête « consommateurs » menée par Voyages-sncf.com et Routard.com.
Leur définition du Tourisme Responsable : « Respecter et participer au développement économique et social des populations locales. Préserver l’environnement. Mettre en place une chaîne complète de responsabilités impliquant le voyageur, les fournisseurs, l’agence, le tour-opérateur …. »
Selon leurs enquêtes, 7 Français sur 10 se disent prêts à partir en «voyages responsables » et 87 % déclarent même attendre des offres qui correspondent à leurs envies.
Des vœux pieux pour beaucoup car dans les faits, de nombreux « pros » le reconnaissent, le voyageur ne semble pas tout à fait prêt à fournir les efforts financiers ou humains nécessaires.
Jean-Marc Rozé a en effet présenté aux autocaristes le petit « Livre Vert » réalisé par les membres de la Commission « Tourisme Responsable » (disponible sur demande au SNAV).
Une façon de rappeler la prise de conscience et la contribution de plus en plus évidente des Professionnels du Voyage pour un tourisme responsable soucieux des hommes et de l’environnement.
Pour finaliser ce Livre Vert le SNAV s’est appuyé sur une enquête « consommateurs » menée par Voyages-sncf.com et Routard.com.
Leur définition du Tourisme Responsable : « Respecter et participer au développement économique et social des populations locales. Préserver l’environnement. Mettre en place une chaîne complète de responsabilités impliquant le voyageur, les fournisseurs, l’agence, le tour-opérateur …. »
Selon leurs enquêtes, 7 Français sur 10 se disent prêts à partir en «voyages responsables » et 87 % déclarent même attendre des offres qui correspondent à leurs envies.
Des vœux pieux pour beaucoup car dans les faits, de nombreux « pros » le reconnaissent, le voyageur ne semble pas tout à fait prêt à fournir les efforts financiers ou humains nécessaires.
Doubler le transport en autocar (et bus) dans le monde en 15 ans
Le « voyageur responsable » a en effet quelques règles de base à respecter, choisir le mode de transport le moins polluant - si le choix est possible -, compenser ses émissions de Co2, prendre un hébergement responsable ou s’adresser à un voyagiste « engagé », se renseigner sur la culture du pays visité…
Viennent aussi la façon de se comporter, de respecter culture et traditions des pays visités.
Basée à Genève, l’Internationale Road Union qui regroupe de nombreuses fédérations de transporteurs à travers le monde, dont la FNTV, mène des actions de lobbying à Bruxelles.
Elle s’emploie à démontrer que le transport en autocar est non seulement le plus sûr mais aussi le plus abordable et le plus respectueux de l’environnement.
Son objectif : doubler en moins de 15 ans l’utilisation de l’autocar en faisant valoir qu’il est, avec l’autobus et le taxi, une alternative capable de concurrencer la voiture privée.
C’est dans cet esprit que la campagne « Smart Move » (bougez malin) a été lancée dès 2009. Elle repose sur une véritable panoplie de solutions pratiques destinées aux entreprises et aux décideurs politiques.
De nombreux exemples avancés dans cette étude ont l’avantage d’avoir déjà été mis en pratique et donné des résultats.
En savoir plus : www.busandcoach.travel
Viennent aussi la façon de se comporter, de respecter culture et traditions des pays visités.
Basée à Genève, l’Internationale Road Union qui regroupe de nombreuses fédérations de transporteurs à travers le monde, dont la FNTV, mène des actions de lobbying à Bruxelles.
Elle s’emploie à démontrer que le transport en autocar est non seulement le plus sûr mais aussi le plus abordable et le plus respectueux de l’environnement.
Son objectif : doubler en moins de 15 ans l’utilisation de l’autocar en faisant valoir qu’il est, avec l’autobus et le taxi, une alternative capable de concurrencer la voiture privée.
C’est dans cet esprit que la campagne « Smart Move » (bougez malin) a été lancée dès 2009. Elle repose sur une véritable panoplie de solutions pratiques destinées aux entreprises et aux décideurs politiques.
De nombreux exemples avancés dans cette étude ont l’avantage d’avoir déjà été mis en pratique et donné des résultats.
En savoir plus : www.busandcoach.travel
Le tracteur plus dangereux que l’autocar !
« En Europe l’autocar représente 0,57 % des accidents mortels. C’est moins que les tracteurs agricoles ! ». L’argument sécurité avancé par Rémi Lebeda, responsable « Transports » à l’IRU fait son effet.
En matière de rejet de CO2 au regard du kilomètre parcouru, l’autocar revendique aussi sa supériorité écologique sur les autres moyens de transport chiffres à l’appui.
Rappelons enfin que par le biais d’une charte, la FNTV s’est engagée aux côtés de l’Etat dans la lutte contre le réchauffement climatique, la gestion durable des transports et la poursuite de la diminution du nombre d’accidents et de la mortalité sur les routes.
En matière de rejet de CO2 au regard du kilomètre parcouru, l’autocar revendique aussi sa supériorité écologique sur les autres moyens de transport chiffres à l’appui.
Rappelons enfin que par le biais d’une charte, la FNTV s’est engagée aux côtés de l’Etat dans la lutte contre le réchauffement climatique, la gestion durable des transports et la poursuite de la diminution du nombre d’accidents et de la mortalité sur les routes.
Rejets de CO2, en grammes par passager et par kilomètre
- Autocar : 44 gr.
- TGV : 61 gr.
- Voiture diesel : 82 gr.
- Voiture essence : 85 gr.
- Avion long-courrier : 116 gr.
- Avion moyen-courrier : 126 gr.
- Moto : 131 gr.
- Avion court courrier : 171 gr.
(Source Argus de l’Automobile 24 septembre 2009)
- TGV : 61 gr.
- Voiture diesel : 82 gr.
- Voiture essence : 85 gr.
- Avion long-courrier : 116 gr.
- Avion moyen-courrier : 126 gr.
- Moto : 131 gr.
- Avion court courrier : 171 gr.
(Source Argus de l’Automobile 24 septembre 2009)