Voilà pour le côté noir de la boule de cristal. Pour d'autres, ceux qui ont (encore) les moyens d'investir, ceux que la Bourse n'a pas ratiboisé et la conjoncture laminé, 2009 sera, au contraire, une période riche d'opportunités.
Par exemple, les grands groupes à la recherche de compétences pointues, de taille critique et de parts de marché supplémentaires vont poursuivre leurs "emplettes" sur le marché français.
Et force est de constater que les "rayons" sont bien garnis. Absence de fonds propres et financement insuffisant, les entreprises hexagonales sont, traditionnellement, des proies faciles pour les prédateurs. Les faibles marges du secteur n'arrangent pas les choses...
Partant, il y a fort à parier que la désintermédiation va s'accélérer. Elle se fera à double entrée. D'une part les Groupes intégrés vont poursuivre leur intégration verticale et renforcer leurs propres réseaux afin de maîtriser au mieux la politique de distribution "maison".
De l'autre, les Réseaux de distribution, forts de technologies de plus en plus sophistiqués et performantes de dynamic packaging, assembleront encore davantage de produits pour leurs clients. Les réceptifs étrangers pourraient en recueillir en fruits et devenir les grands gagnants d'une tendance qui va croissante.
Par exemple, les grands groupes à la recherche de compétences pointues, de taille critique et de parts de marché supplémentaires vont poursuivre leurs "emplettes" sur le marché français.
Et force est de constater que les "rayons" sont bien garnis. Absence de fonds propres et financement insuffisant, les entreprises hexagonales sont, traditionnellement, des proies faciles pour les prédateurs. Les faibles marges du secteur n'arrangent pas les choses...
Partant, il y a fort à parier que la désintermédiation va s'accélérer. Elle se fera à double entrée. D'une part les Groupes intégrés vont poursuivre leur intégration verticale et renforcer leurs propres réseaux afin de maîtriser au mieux la politique de distribution "maison".
De l'autre, les Réseaux de distribution, forts de technologies de plus en plus sophistiqués et performantes de dynamic packaging, assembleront encore davantage de produits pour leurs clients. Les réceptifs étrangers pourraient en recueillir en fruits et devenir les grands gagnants d'une tendance qui va croissante.
Vente en ligne : exit les croissances géométriques
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Côté vente en ligne, exit les croissances géométriques voici venir l'heure de la consolidation. 3 ou 4 grands acteurs seulement subsisteront grâce à leur taille critique. Même les majors en perte de vitesse comme Lastminute doivent réinventer de nouveaux modèles économiques pour espérer survivre.
Côté producteurs, les gros seront de plus en plus gros car seule une maîtrise parfaite de la vente multi canal leur permettra de s'en sortir. Misant tous azimuts et toujours plus "industrielle", la production s'appuiera sur le savoir-faire pointu des petits voyagistes pour acquérir de nouvelles compétences et accéder à de nouvelles niches.
Il n'est pas dit, loin s'en faut, que le tourisme et le client sortent gagnants du new deal qui se dessine. Aujourd'hui riche de quelque 300 producteurs, la France emboîte-t-elle le pas à la Belgique où, en quelques années, TUI et Thomas Cook ont mis en coupe réglée le marché du Plat pays ?
L'avenir nous le dira. Face à une myriade de petits et moyens TO agissant en ordre dispersé, les Majors d'Outre-Manche ont la tâche facile. La crise leur ouvre un véritable boulevard. Aujourd'hui, tel l'irréductible village gaullois, seul Fram semble à même de leur tenir la dragée haute. Mais pour combien de temps encore ?
Côté producteurs, les gros seront de plus en plus gros car seule une maîtrise parfaite de la vente multi canal leur permettra de s'en sortir. Misant tous azimuts et toujours plus "industrielle", la production s'appuiera sur le savoir-faire pointu des petits voyagistes pour acquérir de nouvelles compétences et accéder à de nouvelles niches.
Il n'est pas dit, loin s'en faut, que le tourisme et le client sortent gagnants du new deal qui se dessine. Aujourd'hui riche de quelque 300 producteurs, la France emboîte-t-elle le pas à la Belgique où, en quelques années, TUI et Thomas Cook ont mis en coupe réglée le marché du Plat pays ?
L'avenir nous le dira. Face à une myriade de petits et moyens TO agissant en ordre dispersé, les Majors d'Outre-Manche ont la tâche facile. La crise leur ouvre un véritable boulevard. Aujourd'hui, tel l'irréductible village gaullois, seul Fram semble à même de leur tenir la dragée haute. Mais pour combien de temps encore ?
France : éviter de céder aux sirènes du duopole
Il faut à tout prix éviter que le marché français ne cède à son tour aux sirènes du duopole, mettait dernièrement en garde Jean-Pierre Mas d'Afat Voyages. Une troisième voie est-elle possible ? La montée en charge de Transat, pourrait l'incarner mais le groupe canadien aura-t-il les moyens de ses ambitions ?
Si les producteurs "s'autonomisent", organisant toujours plus et mieux leurs propres points de vente qu'en est-il des réseaux volontaires ? Toujours aussi atomisés, ils semblent de plus en plus vulnérables face aux mastodontes.
Là encore, comme "Il n'est jamais de mal dont ne vienne un bien", 2009 verra-t-il le début du commencement d'un dialogue entre réseaux ? L'union semble inévitable pour peser face à la massification de la production. Une massification à laquelle les Réseaux répondent par une stratégie de cavalier seul et de course à l'échalote pour recruter de nouveaux adhérents.
Par dessus tout, la tendance 2009 pourrait être celle du bradage des prix. Face à des consommateurs qui craignent pour leur pouvoir d'achat, quel autre moteur que le tarif ? Des soldes à profusion qui risquent de compliquer un peu plus la situation déjà passablement détériorée.
Et pourtant, les stocks il faudra bien les écouler...
Bonne Année 2009 à tous !
Si les producteurs "s'autonomisent", organisant toujours plus et mieux leurs propres points de vente qu'en est-il des réseaux volontaires ? Toujours aussi atomisés, ils semblent de plus en plus vulnérables face aux mastodontes.
Là encore, comme "Il n'est jamais de mal dont ne vienne un bien", 2009 verra-t-il le début du commencement d'un dialogue entre réseaux ? L'union semble inévitable pour peser face à la massification de la production. Une massification à laquelle les Réseaux répondent par une stratégie de cavalier seul et de course à l'échalote pour recruter de nouveaux adhérents.
Par dessus tout, la tendance 2009 pourrait être celle du bradage des prix. Face à des consommateurs qui craignent pour leur pouvoir d'achat, quel autre moteur que le tarif ? Des soldes à profusion qui risquent de compliquer un peu plus la situation déjà passablement détériorée.
Et pourtant, les stocks il faudra bien les écouler...
Bonne Année 2009 à tous !