Le Salon Mondial du Tourisme qui ouvre ses portes le 21 mars 2013 consacre pour la première fois un pavillon au tourisme de mémoire.
Atout France lui dédie l’une de ses toutes dernières études réalisées en étroite collaboration avec les ministères de la Défense (DMPA), du Tourisme ainsi qu’avec la DGCIS et l’ANAE (Association des Agences de Communication Événementielle).
En 2014 plus que jamais, les champs de bataille, les forts, les cimetières militaires, les musées et monuments commémoratifs seront à l’honneur.
79 % des sites mémoriels marchands français ont été ouverts au public à partir de 1980.
Atout France lui dédie l’une de ses toutes dernières études réalisées en étroite collaboration avec les ministères de la Défense (DMPA), du Tourisme ainsi qu’avec la DGCIS et l’ANAE (Association des Agences de Communication Événementielle).
En 2014 plus que jamais, les champs de bataille, les forts, les cimetières militaires, les musées et monuments commémoratifs seront à l’honneur.
79 % des sites mémoriels marchands français ont été ouverts au public à partir de 1980.
Le tourisme mémoriel, un concept récent
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Quant au concept de « tourisme mémoriel », il n’est apparu qu’au début des années 2000.
Les ministères du Tourisme et des Anciens Combattants s’étaient alors rapprochés avec l’objectif de transmettre la mémoire des conflits du XXe siècle aux jeunes générations.
Le tourisme mémoriel est un concept récent et le temps qui passe ne cesse d’en modifier la perception auprès des publics.
Né comme un tourisme de souvenir, il évolue en tourisme de mémoire avant de s’enraciner dans un tourisme d’histoire. A terme, les lieux de pèlerinage deviennent des lieux de visites qui développent, progressivement, une approche touristique marchande.
En 2010, le chiffre d’affaires généré au sein des sites marchands ou disposant de services marchand sa été estimé à 45 M€ TTC.
Les ministères du Tourisme et des Anciens Combattants s’étaient alors rapprochés avec l’objectif de transmettre la mémoire des conflits du XXe siècle aux jeunes générations.
Le tourisme mémoriel est un concept récent et le temps qui passe ne cesse d’en modifier la perception auprès des publics.
Né comme un tourisme de souvenir, il évolue en tourisme de mémoire avant de s’enraciner dans un tourisme d’histoire. A terme, les lieux de pèlerinage deviennent des lieux de visites qui développent, progressivement, une approche touristique marchande.
En 2010, le chiffre d’affaires généré au sein des sites marchands ou disposant de services marchand sa été estimé à 45 M€ TTC.
Un tourisme surtout dédié aux conflits contemporains
L’étude d’Atout France porte sur les sites liés aux conflits contemporains : Première et Seconde Guerres Mondiales, Indochine et Algérie. La Seconde Guerre mondiale représente à elle seule 56 % de l’offre.
Quant à la géographie, elle est largement calquée sur celle des conflits mondiaux dont la France fut le théâtre. Plusieurs régions se détachent :
Basse-Normandie : sites du débarquement de 1944,
Nord-Pas de Calais : Ligne de front 14-18 et Mur de l’Atlantique,
Picardie : Bataille de la Somme de 1916,
Lorraine : Ligne Maginot, bataille de Verdun et des Ardennes ;
Alsace : Ligne Maginot ; champs de bataille de la libération en 1945. Elles concentrent la majorité de l’offre.
La région Rhône-Alpes , haut-lieu de la Résistance et de l’histoire maquisarde dispose également d’un nombre important de sites.
Quant à la géographie, elle est largement calquée sur celle des conflits mondiaux dont la France fut le théâtre. Plusieurs régions se détachent :
Basse-Normandie : sites du débarquement de 1944,
Nord-Pas de Calais : Ligne de front 14-18 et Mur de l’Atlantique,
Picardie : Bataille de la Somme de 1916,
Lorraine : Ligne Maginot, bataille de Verdun et des Ardennes ;
Alsace : Ligne Maginot ; champs de bataille de la libération en 1945. Elles concentrent la majorité de l’offre.
La région Rhône-Alpes , haut-lieu de la Résistance et de l’histoire maquisarde dispose également d’un nombre important de sites.
Une filière largement ouverte aux clientèles internationales
Les dernières statistiques (2010) font état de 6,2 millions de visites enregistrées dans les sites mémoriels marchands ou disposant de services payants.
45 % de ces entrées concernaient une clientèle internationale.
5 pays génèrent 70 % de cette fréquentation. Il s’agit, par ordre décroissant, du Royaume-Uni (17 %), de l’Allemagne (16,5 %), de la Belgique (15,5 %), des Pays-Bas (13,2 %) et des Etats-Unis (8,1 %).
On le voit, la nature et les enjeux de cette filière lui donnent une place à part et modifie l’ordre des grands marchés émetteurs du tourisme réceptif français.
45 % de ces entrées concernaient une clientèle internationale.
5 pays génèrent 70 % de cette fréquentation. Il s’agit, par ordre décroissant, du Royaume-Uni (17 %), de l’Allemagne (16,5 %), de la Belgique (15,5 %), des Pays-Bas (13,2 %) et des Etats-Unis (8,1 %).
On le voit, la nature et les enjeux de cette filière lui donnent une place à part et modifie l’ordre des grands marchés émetteurs du tourisme réceptif français.
Les groupes représentent 40 % des visiteurs
La clientèle des groupes qui représente 40 % des visiteurs est de 2 types : les scolaires français et étrangers (24 %) et les circuits organisés, principalement en provenance de pays étrangers (16 % du total des visites)
Selon l’étude d’Atout France, les élèves étrangers constituent un vivier important de la fréquentation de sites mémoriels alors que les militaires et les anciens combattants ne représentent que 4 % du volume total des visites.
De quoi bousculer l’image souvent mise en avant d’une filière peu attractive et fréquentée par un public vieillissant !
A noter : la clientèle de groupes organisés se concentre sur les ailes de saison : d’avril à juin puis en septembre et octobre.
En savoir plus : « Le Tourisme de mémoire en France - Mesure et analyse du poids et des retombées économiques de la filière». 180 pages. 45 €. Editions Atout France.
Selon l’étude d’Atout France, les élèves étrangers constituent un vivier important de la fréquentation de sites mémoriels alors que les militaires et les anciens combattants ne représentent que 4 % du volume total des visites.
De quoi bousculer l’image souvent mise en avant d’une filière peu attractive et fréquentée par un public vieillissant !
A noter : la clientèle de groupes organisés se concentre sur les ailes de saison : d’avril à juin puis en septembre et octobre.
En savoir plus : « Le Tourisme de mémoire en France - Mesure et analyse du poids et des retombées économiques de la filière». 180 pages. 45 €. Editions Atout France.