"Je suis optimiste pour l’hiver. Comme toute la profession, nous espérons que la reprise va tenir le coup. Elle va de pair avec la conjoncture générale de l’emploi, économique et financière." DR
TourMaG.com - Comment se portent les offres d’emploi chez 3tv en ce moment ?
Françoise Noaille Kepessy : Depuis le mois de juin, nous sentons une petite reprise au niveau de l’emploi sur certains postes bien spécifiques.
C’est assez fragile mais on sent la reprise par rapport à il y a un an où nous avons eu une période extrêmement calme. En ce moment, nous recrutons en effet.
Ce qui a l’air de reprendre en premier, c’est tout ce qui concerne les voyages d’affaires, notamment les billettistes affaires. Par contre, pour tout ce qui est loisirs, TO, agences traditionnelles, comme il existe encore de grosses difficultés financières et beaucoup d’incertitudes sur l’avenir, les embauches sont plus limitées.
TourMaG.com - Avez-vous des demandes pour les nouveaux métiers associés à l’e-tourisme ?
F.N.K. : Nous avons des demandes au niveau marketing et e-tourisme, spécifiquement pour les agences en ligne et certains TO. Ce sont en effet des nouveaux métiers qu’on nous demande de plus en plus.
C’est encore peu en pourcentage par rapport aux demandes de conseillers de voyage affaires ou loisirs, mais c’est en croissance.
La plupart des nouveaux métiers sont demandés par les agences en ligne qui deviennent majoritaires par rapport aux agences traditionnelles qui doivent faire face à de plus en plus de difficultés.
Françoise Noaille Kepessy : Depuis le mois de juin, nous sentons une petite reprise au niveau de l’emploi sur certains postes bien spécifiques.
C’est assez fragile mais on sent la reprise par rapport à il y a un an où nous avons eu une période extrêmement calme. En ce moment, nous recrutons en effet.
Ce qui a l’air de reprendre en premier, c’est tout ce qui concerne les voyages d’affaires, notamment les billettistes affaires. Par contre, pour tout ce qui est loisirs, TO, agences traditionnelles, comme il existe encore de grosses difficultés financières et beaucoup d’incertitudes sur l’avenir, les embauches sont plus limitées.
TourMaG.com - Avez-vous des demandes pour les nouveaux métiers associés à l’e-tourisme ?
F.N.K. : Nous avons des demandes au niveau marketing et e-tourisme, spécifiquement pour les agences en ligne et certains TO. Ce sont en effet des nouveaux métiers qu’on nous demande de plus en plus.
C’est encore peu en pourcentage par rapport aux demandes de conseillers de voyage affaires ou loisirs, mais c’est en croissance.
La plupart des nouveaux métiers sont demandés par les agences en ligne qui deviennent majoritaires par rapport aux agences traditionnelles qui doivent faire face à de plus en plus de difficultés.
Mais nous avons des candidats dans ces domaines de compétences, des personnes qui sont diplômées de grandes écoles et qui ont de l’expérience.
Depuis trente ans que l’agence existe, nous avons dû nous adapter à cette nouvelle physionomie du tourisme et nous recrutons en conséquence. Nous proposons aussi à certains de nos techniciens des formations en fonction de l’arrivée de nouvelles technologies ou de gros changements dans les GDS.
TourMaG.com - Travaillez-vous en direct avec les écoles de tourisme ?
F.N.K. : Non, nous ne recrutons pas de débutants. Nous proposons à nos clients un service payant et nous sommes tenus de leur envoyer du personnel qualifié et opérationnel immédiatement. Donc nous n’embauchons pas d’étudiants sortant juste des écoles.
Les clients veulent des gens hyper confirmés, surtout en ce moment où la demande est axée sur la billetterie sociétés qui demande une technicité assez pointue.
Il y a apparemment de plus en plus de business sur ce créneau, et les agences recherchent des gens expérimentés. Nos candidats ont une expérience minimum de trois ans et pour la plupart, nos techniciens ont en moyenne plus de dix ans d’expérience. Certains tournent pour nous à l’année.
Les trois-quarts de nos postes sont en missions d’intérim et le reste est recruté en CDD ou CDI par les nos clients qui embauchent. Ce peut être en tourisme d’affaires comme je l’ai dit, en agence traditionnelle, en TO, ou en compagnies aériennes où ils recherchent souvent des agents commerciaux.
Depuis trente ans que l’agence existe, nous avons dû nous adapter à cette nouvelle physionomie du tourisme et nous recrutons en conséquence. Nous proposons aussi à certains de nos techniciens des formations en fonction de l’arrivée de nouvelles technologies ou de gros changements dans les GDS.
TourMaG.com - Travaillez-vous en direct avec les écoles de tourisme ?
F.N.K. : Non, nous ne recrutons pas de débutants. Nous proposons à nos clients un service payant et nous sommes tenus de leur envoyer du personnel qualifié et opérationnel immédiatement. Donc nous n’embauchons pas d’étudiants sortant juste des écoles.
Les clients veulent des gens hyper confirmés, surtout en ce moment où la demande est axée sur la billetterie sociétés qui demande une technicité assez pointue.
Il y a apparemment de plus en plus de business sur ce créneau, et les agences recherchent des gens expérimentés. Nos candidats ont une expérience minimum de trois ans et pour la plupart, nos techniciens ont en moyenne plus de dix ans d’expérience. Certains tournent pour nous à l’année.
Les trois-quarts de nos postes sont en missions d’intérim et le reste est recruté en CDD ou CDI par les nos clients qui embauchent. Ce peut être en tourisme d’affaires comme je l’ai dit, en agence traditionnelle, en TO, ou en compagnies aériennes où ils recherchent souvent des agents commerciaux.
TourMaG.com - Quelles ont été les conséquences de la crise pour vous ?
F.N.K. : Nous avons été impactés doublement, par la conjoncture économique et par celle de l’emploi.
En plus de la crise économique qui touche tous les domaines professionnels, la spécificité du tourisme qui a dû faire face à des événements traumatisants comme le printemps arabe, les pays en guerre, les destinations fermées, a provoqué une baisse importante de la demande pendant une petite année.
Mais nous avons réagi, et heureusement les clients nous ont fait confiance. Nous avons de nombreuses demandes de conseillers de voyages et notamment des demandes ciblées de spécialistes pointus sur certaines destinations.
C’est encore une niche mais la croissance du voyage sur mesure fait de la place aux vrais connaisseurs du terrain.
TourMaG.com - Votre sentiment pour demain ?
F.N.K. : Je suis confiante. Nous sommes un tout petit milieu. Il n’y a pas énormément de métiers. Pour certains il n’y a pas de chômage, comme dans la billetterie. Maintenant, au niveau de la production, c’est un autre problème.
Beaucoup de TO ont de grosses difficultés financières, et en conséquence, nous n’avons plus vraiment de demandes au niveau des métiers de la production, forfaitistes ou autres, sauf les hyper spécialisés sur telle ou telle destination dont je parlais plus haut. Cela répond à la nouvelle tendance du voyage à la carte.
Mais je suis optimiste pour l’hiver. Comme toute la profession, nous espérons que la reprise va tenir le coup.
Elle va de pair avec la conjoncture générale de l’emploi, économique et financière. Puisque nous sentons une nette amélioration depuis quelques mois, il est possible, et souhaitable qu’elle perdure. 2014 sera meilleur au niveau de l’emploi. Nous avons eu beaucoup de hauts et de bas depuis 2009. J’ai envie de dire que ça suffit.
F.N.K. : Nous avons été impactés doublement, par la conjoncture économique et par celle de l’emploi.
En plus de la crise économique qui touche tous les domaines professionnels, la spécificité du tourisme qui a dû faire face à des événements traumatisants comme le printemps arabe, les pays en guerre, les destinations fermées, a provoqué une baisse importante de la demande pendant une petite année.
Mais nous avons réagi, et heureusement les clients nous ont fait confiance. Nous avons de nombreuses demandes de conseillers de voyages et notamment des demandes ciblées de spécialistes pointus sur certaines destinations.
C’est encore une niche mais la croissance du voyage sur mesure fait de la place aux vrais connaisseurs du terrain.
TourMaG.com - Votre sentiment pour demain ?
F.N.K. : Je suis confiante. Nous sommes un tout petit milieu. Il n’y a pas énormément de métiers. Pour certains il n’y a pas de chômage, comme dans la billetterie. Maintenant, au niveau de la production, c’est un autre problème.
Beaucoup de TO ont de grosses difficultés financières, et en conséquence, nous n’avons plus vraiment de demandes au niveau des métiers de la production, forfaitistes ou autres, sauf les hyper spécialisés sur telle ou telle destination dont je parlais plus haut. Cela répond à la nouvelle tendance du voyage à la carte.
Mais je suis optimiste pour l’hiver. Comme toute la profession, nous espérons que la reprise va tenir le coup.
Elle va de pair avec la conjoncture générale de l’emploi, économique et financière. Puisque nous sentons une nette amélioration depuis quelques mois, il est possible, et souhaitable qu’elle perdure. 2014 sera meilleur au niveau de l’emploi. Nous avons eu beaucoup de hauts et de bas depuis 2009. J’ai envie de dire que ça suffit.