"Nous relayons un cri d'alarme lancé par des petits propriétaires dans des zones rurales, découragés par certaines pratiques " explique Roland Héguy, le président confédéral de l’UMIH.
Pour aider ses membres à lutter contre l'hôtellerie illégale, le syndicat UMIH a lancé jeudi 2 mai une action en justice contre 50 établissements qui ne respectent pas la législation.
25 d'entre eux ont été assignés au tribunal de commerce pour concurrence déloyale. Ils sont établis dans une dizaine de départements touristiques, comme les Pyrénées-Orientales, les Bouches-du-Rhône, la Gironde, ou la Dordogne.
Le syndicat assigne 25 autres établissements en justice pour les contraindre à s'inscrire au registre du commerce.
Une action coup de poing afin de sensibiliser les autorités aux problèmes des hôteliers.
"Nous relayons un cri d'alarme lancé par des petits propriétaires dans des zones rurales, découragés par certaines pratiques " explique Roland Héguy, le président confédéral de l’UMIH.
Étouffés par les charges certains hôteliers doivent fermer leurs portes. Près de 220 établissements ont ainsi disparu en 2012.
25 d'entre eux ont été assignés au tribunal de commerce pour concurrence déloyale. Ils sont établis dans une dizaine de départements touristiques, comme les Pyrénées-Orientales, les Bouches-du-Rhône, la Gironde, ou la Dordogne.
Le syndicat assigne 25 autres établissements en justice pour les contraindre à s'inscrire au registre du commerce.
Une action coup de poing afin de sensibiliser les autorités aux problèmes des hôteliers.
"Nous relayons un cri d'alarme lancé par des petits propriétaires dans des zones rurales, découragés par certaines pratiques " explique Roland Héguy, le président confédéral de l’UMIH.
Étouffés par les charges certains hôteliers doivent fermer leurs portes. Près de 220 établissements ont ainsi disparu en 2012.
Inciter les autorités à faire respecter la réglementation
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Cette action marque l'exaspération du syndicat après plusieurs années de lobbying stérile auprès des autorités.
"Le gouvernement doit appliquer la législation et mettre fin à ces pratiques illégales" assène Roland Héguy. Un message délivré en personne à la ministre, rencontrée jeudi après-midi.
L'UMIH tient à préciser qu'il ne s'attaque pas aux chambres d'hôtes respectueuses de la réglementation et parfois membres du syndicat.
Il vise en revanche celles qui ne respectent pas la loi, en dépassant le quota de cinq chambres pouvant accueillir 15 personnes dans la maison du propriétaire, avec un menu unique.
Une législation parfois négligée par des nouveaux acteurs, pas toujours au courant des normes. "Il est facile de trouver les contrevenants qui se vantent sur internet ou dans les magazines de proposer une dizaine de chambres et un restaurant gastronomique" poursuit Roland Héguy.
Il estime entre 100 000 et 150 000 le nombre de chambres hôtelières illégales dans toute la France.
Elles ne respectent pas les mêmes contraintes que les hôteliers au niveau de la sécurité, mais aussi des charges et de la fiscalité. Un manque à gagner pour les mairies et régions.
Le syndicat ne compte pas en rester là et promet d'autres actions judiciaires avant l'été concernant l'alcool ainsi que la restauration clandestine.
"Le gouvernement doit appliquer la législation et mettre fin à ces pratiques illégales" assène Roland Héguy. Un message délivré en personne à la ministre, rencontrée jeudi après-midi.
L'UMIH tient à préciser qu'il ne s'attaque pas aux chambres d'hôtes respectueuses de la réglementation et parfois membres du syndicat.
Il vise en revanche celles qui ne respectent pas la loi, en dépassant le quota de cinq chambres pouvant accueillir 15 personnes dans la maison du propriétaire, avec un menu unique.
Une législation parfois négligée par des nouveaux acteurs, pas toujours au courant des normes. "Il est facile de trouver les contrevenants qui se vantent sur internet ou dans les magazines de proposer une dizaine de chambres et un restaurant gastronomique" poursuit Roland Héguy.
Il estime entre 100 000 et 150 000 le nombre de chambres hôtelières illégales dans toute la France.
Elles ne respectent pas les mêmes contraintes que les hôteliers au niveau de la sécurité, mais aussi des charges et de la fiscalité. Un manque à gagner pour les mairies et régions.
Le syndicat ne compte pas en rester là et promet d'autres actions judiciaires avant l'été concernant l'alcool ainsi que la restauration clandestine.