80 % de la petite hôtellerie endettée

Selon cette étude, la petite hôtellerie (unités de moins de 25 chambres) majoritaire en France avec près de 15 000 adresses classées et non classées, vit une situation économique tendue.

Parmi les nombreuses raisons invoquées figurent les nouvelles réglementation (sécurité incendie, accès des personnes handicapées etc.) de plus en plus lourdes à financer, la concentration dans les groupes hôteliers, internet, une concurrence sectorielle et une « para-concurrence (chambres d'hôtes, gîtes ruraux, résidences de tourisme) de plus en plus agressives etc.

Aujourd'hui un quart de l'hôtellerie française classée est considéré comme vieillissant voire vétuste et un tiers, à bout de souffle dans son produit peut-on lire dans le Livre Blanc récemment édité par ce Comité.

L'étude révèle par ailleurs qu'un hôtel de petite capacité sur deux serait déficitaire ou en juste équilibre financier ; quatre hôtels sur dix ne dépasserait pas les 50 % de taux d'occupation annuel ; 56 % des hôteliers souhaiteraient vendre leur affaire au plus vite ; 72 % seraient propriétaires des murs ; 80 % auraient des crédits sur dix ans.

Le Comité pour la Modernisation de l'Hôtellerie Française est une association à but non lucratif et non subventionnée. « Notre but est de favoriser la qualification et la réadaptation de l'offre hôtelière aux attentes des clientèles.

Notre préoccupation va avant tout vers les consommateurs avec une finalité consumériste. Mais nous nous sommes donnés une vocation de soutien aux hôteliers pour qu'ils puissent regagner des clients » explique Mark Watkins, président du C.M.H.F.

Le détail de l'étude : www.comitemodernisation.org