Se promener dans le centre-ville de Troyes aujourd’hui, c’est en quelque sorte une balade dans l’histoire, du XIIIe au XVIIe siècle © ARTGE - Pierre Defontaine
A quelque chose malheur est bon. En mai 1524, un gigantesque incendie a ravagé un quart de la cité troyenne, détruisant 1 500 habitations et mettant 7 500 personnes à la rue.
Les Troyens ont dû reconstruire pour se reloger.
Les riches marchands ont alors édifié de vastes hôtels particuliers en pierres, que l’on peut voir encore aujourd’hui dans les rues de Troyes. Les plus modestes ont construit des maisons à pans de bois, remplis de briquettes et de torchis.
Soit par peur du feu, soit pour singer les riches, les occupants ont masqué ces croisillons de bois par un crépi grossier imitant la pierre des riches demeures.
Erigées à la Renaissance, ces maisons à colombages restent d’inspiration médiévale. On qualifie aujourd’hui cette époque de « Beau XVIe siècle ».
Les Troyens ont dû reconstruire pour se reloger.
Les riches marchands ont alors édifié de vastes hôtels particuliers en pierres, que l’on peut voir encore aujourd’hui dans les rues de Troyes. Les plus modestes ont construit des maisons à pans de bois, remplis de briquettes et de torchis.
Soit par peur du feu, soit pour singer les riches, les occupants ont masqué ces croisillons de bois par un crépi grossier imitant la pierre des riches demeures.
Erigées à la Renaissance, ces maisons à colombages restent d’inspiration médiévale. On qualifie aujourd’hui cette époque de « Beau XVIe siècle ».
Troyes : au secours du centre-ville
La ruelle des Chats a été ainsi baptisée pour son étroitesse qui permet aux chats de sauter d’un grenier à l’autre - © ARTGE - Pierre Defontaine
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Mal entretenu, cet habitat s'est retrouvé en piteux état au fil du temps. On parlait « d’îlots insalubres » qu'il fallait sacrifier.
Mais des défenseurs du patrimoine s’insurgèrent à la fin des années 1950 pour protéger les maisons à pans de bois et, par la même occasion, la mémoire troyenne !
De combat en combat, le centre-ville de Troyes a été sauvé. Fidèle, la restauration a rendu tout son cachet à une ville qui, du Moyen-âge à la Renaissance, a connu son rayonnement commercial. En faire le tour aujourd’hui, c’est en quelque sorte une balade dans l’histoire, du XIIIe au XVIIe siècle.
Nommé « bouchon de champagne » en raison de sa forme, le fameux quartier Saint-Jean, piétonnier, est le cœur de la cité. Le dédale de rues, bordées de maisons à colombages, et de ruelles convergent à l’Hôtel de ville et place Maréchal Foch, où les vastes terrasses vous tendent leurs fauteuils.
La rue Champeaux, principale artère du secteur, présente un magnifique alignement de maisons à pans de bois du XVIe siècle. On remarque en particulier les cariatides de la tourelle de l’orfèvre et la maison du boulanger, recyclée en lieu d’exposition.
Emblématique, la petite ruelle des chats a été ainsi baptisée pour son étroitesse qui permet aux chats de sauter d’un grenier à l’autre. Elle regroupe des restaurants branchés comme Chez Félix (le chat !) le bien nommé.
Le passage est l'un des points d’entrée au jardin Juvénal-des-Ursins, fleuron du « Beau XVIe siècle troyen ». Dans l’air du temps, cet espace vert de 500 mètres carrés affiche la biodiversité du centre-ville.
De l’autre coté de la place, la rue Emile Zola est l’artère commerciale de Troyes avec ses magasin restaurés. Elle dessert de nombreuse petites ruelles où il faut s’aventurer, prendre le temps, à la découverte de curiosités architecturales.
Lire aussi : Un Pavillon Nicolas Ruinart sur le site historique de la maison de Champagne
Mais des défenseurs du patrimoine s’insurgèrent à la fin des années 1950 pour protéger les maisons à pans de bois et, par la même occasion, la mémoire troyenne !
De combat en combat, le centre-ville de Troyes a été sauvé. Fidèle, la restauration a rendu tout son cachet à une ville qui, du Moyen-âge à la Renaissance, a connu son rayonnement commercial. En faire le tour aujourd’hui, c’est en quelque sorte une balade dans l’histoire, du XIIIe au XVIIe siècle.
Nommé « bouchon de champagne » en raison de sa forme, le fameux quartier Saint-Jean, piétonnier, est le cœur de la cité. Le dédale de rues, bordées de maisons à colombages, et de ruelles convergent à l’Hôtel de ville et place Maréchal Foch, où les vastes terrasses vous tendent leurs fauteuils.
La rue Champeaux, principale artère du secteur, présente un magnifique alignement de maisons à pans de bois du XVIe siècle. On remarque en particulier les cariatides de la tourelle de l’orfèvre et la maison du boulanger, recyclée en lieu d’exposition.
Emblématique, la petite ruelle des chats a été ainsi baptisée pour son étroitesse qui permet aux chats de sauter d’un grenier à l’autre. Elle regroupe des restaurants branchés comme Chez Félix (le chat !) le bien nommé.
Le passage est l'un des points d’entrée au jardin Juvénal-des-Ursins, fleuron du « Beau XVIe siècle troyen ». Dans l’air du temps, cet espace vert de 500 mètres carrés affiche la biodiversité du centre-ville.
De l’autre coté de la place, la rue Emile Zola est l’artère commerciale de Troyes avec ses magasin restaurés. Elle dessert de nombreuse petites ruelles où il faut s’aventurer, prendre le temps, à la découverte de curiosités architecturales.
Lire aussi : Un Pavillon Nicolas Ruinart sur le site historique de la maison de Champagne
La plus grande verrière peinte d’Europe
La Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Troyes renferme une perle exceptionnelle avec la Chasse de Saint Bernard de Clairvaux - © Studio OG
Parmi la dizaine d’églises de la ville, deux incontournables : la Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul et la basilique Saint Urbain.
Erigée en plus de quatre siècles, la Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul n’en garde pas moins une unité de style. Elle renferme une perle exceptionnelle avec la Chasse de Saint Bernard de Clairvaux.
Outre ce trésor, elle présente l'un des plus beaux ensembles de vitraux de France avec 1 500 m2 de verrière qui constituent un panorama de cet art du XIIIe au XVIIe siècle. Emblématique, le Pressoir mystique de Linard Gontier est en quelque sorte La Joconde de l’édifice.
Magnifique exemple du gothique champenois, avec son portail au tympan sculpté du jugement dernier, la basilique Saint Urbain fait aussi la part belle à l’art du vitrail, comme toutes les églises de l’Aube.
Rappelons que Troyes et l’Aube possèdent la plus grande et probablement la plus belle verrière peinte de toute l’Europe. Un art qui a explosé au Moyen-Age et qui se perpétue encore de nos jours.
Aujourd’hui, la Cité du Vitrail met en lumière ce patrimoine aubois, à l’Hôtel-Dieu-le-Comte. Un lieu prédestiné, chargé d’histoire, et situé entre la cathédrale et la basilique. Sur 3 000 m2, la présentation déploie les évolutions stylistiques qui ont marqué cette technique.
Les œuvres originales sont régulièrement renouvelées au gré des prêts. Le vitrail profane côtoie le religieux, le moderne s’expose au côté de l’ancien, inséré dans une sobre scénographie. En outre, les œuvres locales laissent une place aux ouvrages d’autres régions. Le tout visible à la lumière naturelle, à hauteur d’yeux. Et sans torticolis !
Lire aussi : Patrimoine et œnotourisme : "petite vadrouille" autour de Beaune
Erigée en plus de quatre siècles, la Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul n’en garde pas moins une unité de style. Elle renferme une perle exceptionnelle avec la Chasse de Saint Bernard de Clairvaux.
Outre ce trésor, elle présente l'un des plus beaux ensembles de vitraux de France avec 1 500 m2 de verrière qui constituent un panorama de cet art du XIIIe au XVIIe siècle. Emblématique, le Pressoir mystique de Linard Gontier est en quelque sorte La Joconde de l’édifice.
Magnifique exemple du gothique champenois, avec son portail au tympan sculpté du jugement dernier, la basilique Saint Urbain fait aussi la part belle à l’art du vitrail, comme toutes les églises de l’Aube.
Rappelons que Troyes et l’Aube possèdent la plus grande et probablement la plus belle verrière peinte de toute l’Europe. Un art qui a explosé au Moyen-Age et qui se perpétue encore de nos jours.
Aujourd’hui, la Cité du Vitrail met en lumière ce patrimoine aubois, à l’Hôtel-Dieu-le-Comte. Un lieu prédestiné, chargé d’histoire, et situé entre la cathédrale et la basilique. Sur 3 000 m2, la présentation déploie les évolutions stylistiques qui ont marqué cette technique.
Les œuvres originales sont régulièrement renouvelées au gré des prêts. Le vitrail profane côtoie le religieux, le moderne s’expose au côté de l’ancien, inséré dans une sobre scénographie. En outre, les œuvres locales laissent une place aux ouvrages d’autres régions. Le tout visible à la lumière naturelle, à hauteur d’yeux. Et sans torticolis !
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3,5 millions de visiteurs par an pour les magasins d’usines
Troyes est la ville où il y a le plus de magasins d'usine de France ; sans doute grâce à son passé historique. En effet, l'industrie du textile a joué un grand rôle pour l'économie de la région (elle a d’ailleurs son musée dans la ville).
Troyes a été le point de départ de quelques grandes marques comme Lacoste, Petit Bateau, Absorba, Adidas, DD, Barbara.
Aujourd'hui et chaque année, la ville accueille près de 3,5 millions de visiteurs par an, notamment avec ses 3 grands centres de magasins d'usines : Marques Avenue, Mac Arthur Glen et Marques city.
Au nord de la ville, dans la zone de Pont-Sainte-Marie, les magasins d'usine de Mac Arthur Glen accueillent plus de 85 boutiques qui proposent les articles de plus de 200 marques à -30% minimum toute l'année, les réductions pouvant atteindre 70% en période des solde.
Chez Marques City, son voisin, ce sont 30 marques supplémentaires réparties dans une dizaine de bâtiments. Au sud, à Saint-Julien-les-Villas, Marques Avenue Troyes recense 240 grandes marques sur 2 lieux, espacés de 500 mètres.
Durant les soldes, on bénéficie en général de 30% supplémentaire dans les différents magasins d'usine de Troyes.
Troyes a été le point de départ de quelques grandes marques comme Lacoste, Petit Bateau, Absorba, Adidas, DD, Barbara.
Aujourd'hui et chaque année, la ville accueille près de 3,5 millions de visiteurs par an, notamment avec ses 3 grands centres de magasins d'usines : Marques Avenue, Mac Arthur Glen et Marques city.
Au nord de la ville, dans la zone de Pont-Sainte-Marie, les magasins d'usine de Mac Arthur Glen accueillent plus de 85 boutiques qui proposent les articles de plus de 200 marques à -30% minimum toute l'année, les réductions pouvant atteindre 70% en période des solde.
Chez Marques City, son voisin, ce sont 30 marques supplémentaires réparties dans une dizaine de bâtiments. Au sud, à Saint-Julien-les-Villas, Marques Avenue Troyes recense 240 grandes marques sur 2 lieux, espacés de 500 mètres.
Durant les soldes, on bénéficie en général de 30% supplémentaire dans les différents magasins d'usine de Troyes.
Repères
Infos : Troyes La Champagne Tourisme
Y aller :
- En train direct au départ de la gare de l’Est à Paris (environ 1h30)
- en voiture : autoroute A5, 169 km, 2 heures.
Y aller :
- En train direct au départ de la gare de l’Est à Paris (environ 1h30)
- en voiture : autoroute A5, 169 km, 2 heures.