Le chef de l’Etat estime que la privatisation est devenue impossible car elle « n’est pas comprise par l’opinion » © ADP
Emmanuel Macron aurait-il en secret tiré définitivement un trait sur le projet de privatisation du groupe Aéroport de Paris (ADP) ?
C’est ce que pensent savoir nos confrères du Canard Enchainé. Dans son édition du 26 juin 2019, l’hebdomadaire l'affirme : le chef de l’Etat estime que la privatisation est devenue impossible car elle « n’est pas comprise par l’opinion ».
Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, à l’origine du projet de loi Pacte qui prévoit la privatisation du groupe ADP, aurait de son côté lui aussi renoncé aux quelque 10 milliards d’euros qu’elle devrait rapporter à l’Etat.
D’après le journal satirique, le fait que les Français associent cette éventuelle privatisation à celle des autoroutes, raflée entre-autres par Vinci et Eiffage, jouerait pour beaucoup dans l’impopularité du projet, qui piétine depuis de nombreux mois.
C’est ce que pensent savoir nos confrères du Canard Enchainé. Dans son édition du 26 juin 2019, l’hebdomadaire l'affirme : le chef de l’Etat estime que la privatisation est devenue impossible car elle « n’est pas comprise par l’opinion ».
Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, à l’origine du projet de loi Pacte qui prévoit la privatisation du groupe ADP, aurait de son côté lui aussi renoncé aux quelque 10 milliards d’euros qu’elle devrait rapporter à l’Etat.
D’après le journal satirique, le fait que les Français associent cette éventuelle privatisation à celle des autoroutes, raflée entre-autres par Vinci et Eiffage, jouerait pour beaucoup dans l’impopularité du projet, qui piétine depuis de nombreux mois.
400 000 soutiens au référendum
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Pas question pourtant pour l’Elysée de communiquer publiquement sur un éventuel abandon du projet, ajoute Le Canard Enchainé.
« Il faut prendre son temps. Et il ne faut pas faire comme si le référendum n’existait pas », aurait déclaré Emmanuel Macron. « Il convient de respecter les Français signataires du projet de référendum d’initiative partagée. Et de ne pas donner l’impression, en attaquant cette procédure, que nous les méprisons. Le processus doit aller sereinement jusqu’au bout, comme le prévoit la Constitution », indiquerait-il aussi à ses troupes.
Après que plusieurs députés et sénateurs se sont opposés à la privatisation très contestée des aéroports parisiens, le Conseil constitutionnel avait validé, le 9 mai dernier, l’ouverture d’un processus de référendum d’initiative partagé (RIP). Un site web mis en place par le ministère de l’Intérieur a ensuite été ouvert pour récolter les signatures.
Jeudi 27 juin 2019, de l’avis de plusieurs décomptes aux méthodologies différentes (le site du Ministère ne propose pas de compteur), la barre des 400 000 soutiens aurait été franchie.
Ce chiffre correspond à 8,6% du total des soutiens requis pour l’organisation d’un référendum sur le sort d’ADP (4,7 millions de signatures au minimum).
« Il faut prendre son temps. Et il ne faut pas faire comme si le référendum n’existait pas », aurait déclaré Emmanuel Macron. « Il convient de respecter les Français signataires du projet de référendum d’initiative partagée. Et de ne pas donner l’impression, en attaquant cette procédure, que nous les méprisons. Le processus doit aller sereinement jusqu’au bout, comme le prévoit la Constitution », indiquerait-il aussi à ses troupes.
Après que plusieurs députés et sénateurs se sont opposés à la privatisation très contestée des aéroports parisiens, le Conseil constitutionnel avait validé, le 9 mai dernier, l’ouverture d’un processus de référendum d’initiative partagé (RIP). Un site web mis en place par le ministère de l’Intérieur a ensuite été ouvert pour récolter les signatures.
Jeudi 27 juin 2019, de l’avis de plusieurs décomptes aux méthodologies différentes (le site du Ministère ne propose pas de compteur), la barre des 400 000 soutiens aurait été franchie.
Ce chiffre correspond à 8,6% du total des soutiens requis pour l’organisation d’un référendum sur le sort d’ADP (4,7 millions de signatures au minimum).