Déjà fragilisée, l’APST n’est pas davantage montée au créneau auprès des Pouvoirs publics, pour dire qu’elle était dans l’incapacité d’assurer le risque Covid. Pourquoi ? - DR
Tout d’abord, nous aimerions attirer l’attention des pouvoirs publics mais aussi de la Gouvernance de l’APST, sur la situation des dossiers de nouvelles demandes.
Des dossiers gelés actuellement, renvoyés aux calendes grecques et qui vont assécher, faute d’être irriguée, notre industrie.
Or, nous avons besoin d’oxygène, de nouveaux entrepreneurs, de nouveaux entrants pour assurer la relève. Faute de sang neuf, notre secteur pourrait ressembler à un champ de ruines au lendemain de la pandémie.
Cela c’est l’avenir.
Parlons à présent du présent. Des choses qui fâchent. Que se passera-t-il pour tous les professionnels qui n’auront pas, faute de moyens ou de confiance, fait droit à l’appel de cotisations ? Ils seraient, selon nos informations, encore nombreux (70%, 60% ?) dans ce cas…
Peut-être faut-il y voir l’effet d’une cotisation qui se base sur l’année de référence 2019 avec, en plus, les 30% de Thomas Cook et pas sur 2020 ?
Des dossiers gelés actuellement, renvoyés aux calendes grecques et qui vont assécher, faute d’être irriguée, notre industrie.
Or, nous avons besoin d’oxygène, de nouveaux entrepreneurs, de nouveaux entrants pour assurer la relève. Faute de sang neuf, notre secteur pourrait ressembler à un champ de ruines au lendemain de la pandémie.
Cela c’est l’avenir.
Parlons à présent du présent. Des choses qui fâchent. Que se passera-t-il pour tous les professionnels qui n’auront pas, faute de moyens ou de confiance, fait droit à l’appel de cotisations ? Ils seraient, selon nos informations, encore nombreux (70%, 60% ?) dans ce cas…
Peut-être faut-il y voir l’effet d’une cotisation qui se base sur l’année de référence 2019 avec, en plus, les 30% de Thomas Cook et pas sur 2020 ?
L’épée de Damoclès des avoirs se rapproche de jour en jour
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En Belgique, le Fonds de Garantie Voyages (GFG) a demandé 35% du montant de 2019 pour la cotisation annuelle. Tous les adhérents ont déjà réglé.
Et on va faire quoi pour ceux qui se font tirer l’oreille ? Les radier de la profession ? Les obliger à déposer le bilan et donc transmettre à l’APST leurs dossiers clients à régler ?
Car il ne faut pas se faire d’illusions : ils ne trouveront nulle part aujourd’hui sur le marché un garant qui voudra les assurer… Alors, va-t-on rayer du paysage l’essentiel du marché touristique français ?
C’est un peu l’arroseur arrosé qui se prépare, tandis que l’épée de Damoclès des avoirs se rapproche de jour en jour.
Le sinistre Thomas Cook relève du même principe. On nous assure la main sur le cœur que l’APST est en mesure de faire face avec ce qu'il lui reste dans les caisses et la vente de l’immeuble.
Oui, mais… à notre connaissance, l’immeuble qui devait faire la soudure n’est toujours pas vendu. L’acquéreur potentiel attendrait que la situation s’éclaircisse sur un certain nombre de points...
M. Dugardin va, nous n’en doutons pas, mettre en coupe réglée les contre-garanties des gros adhérents. C’est sa mission, il l’a acceptée et c’est indispensable.
Mais le moment est-il bien choisi ? Combien en auront encore les moyens dans une conjoncture où les banques, plus que jamais, ne prêtent qu’aux riches ? Et le tourisme, hélas, n’en fait pas partie…
Que fera-t-on des autres ?
Et on va faire quoi pour ceux qui se font tirer l’oreille ? Les radier de la profession ? Les obliger à déposer le bilan et donc transmettre à l’APST leurs dossiers clients à régler ?
Car il ne faut pas se faire d’illusions : ils ne trouveront nulle part aujourd’hui sur le marché un garant qui voudra les assurer… Alors, va-t-on rayer du paysage l’essentiel du marché touristique français ?
C’est un peu l’arroseur arrosé qui se prépare, tandis que l’épée de Damoclès des avoirs se rapproche de jour en jour.
Le sinistre Thomas Cook relève du même principe. On nous assure la main sur le cœur que l’APST est en mesure de faire face avec ce qu'il lui reste dans les caisses et la vente de l’immeuble.
Oui, mais… à notre connaissance, l’immeuble qui devait faire la soudure n’est toujours pas vendu. L’acquéreur potentiel attendrait que la situation s’éclaircisse sur un certain nombre de points...
M. Dugardin va, nous n’en doutons pas, mettre en coupe réglée les contre-garanties des gros adhérents. C’est sa mission, il l’a acceptée et c’est indispensable.
Mais le moment est-il bien choisi ? Combien en auront encore les moyens dans une conjoncture où les banques, plus que jamais, ne prêtent qu’aux riches ? Et le tourisme, hélas, n’en fait pas partie…
Que fera-t-on des autres ?
Pourquoi a-t-on autant tardé à faire le ménage ?
Les arbitrages risquent d’être douloureux, une fois encore. Ce qui nous amène à poser la question : pourquoi a-t-on autant tardé à faire le ménage ?
Pourquoi au lendemain de l’effondrement de Thomas Cook la Gouvernance de l’Association n'a-t-elle pas pris le taureau par les cornes pour accélérer le mouvement ?
Pourquoi avoir accepté financièrement de rapatrier plusieurs centaines de clients Thomas Cook à ses frais alors que d'autres gouvernements ont mis la main à la poche pour rapatrier leurs ressortissants ?
Pourquoi a-t-on accepté la garantie (très) partielle d’une entreprise à risques telle que TUI France, avec des énormes encours (et donc risques), alors que la garantie belge, droite dans ses bottes, vient de lui dire "nein" ?
Déjà fragilisée, l’APST n’est pas davantage montée au créneau auprès des Pouvoirs publics, pour dire qu’elle était dans l’incapacité d’assurer le risque Covid. Pourquoi ?
Voilà quelques-unes des questions que nous aurions voulu poser à M. Dugardin et bien entendu à Mme Philipon, la présidente.
Mais il n’est peut-être pas trop tard ? Nous attendons sa réponse à notre email du 24 février 2021, sauf si bien sûr, il s’est égaré… mais nous en avons une copie au cas où.
A bon entendeur...
Pourquoi au lendemain de l’effondrement de Thomas Cook la Gouvernance de l’Association n'a-t-elle pas pris le taureau par les cornes pour accélérer le mouvement ?
Pourquoi avoir accepté financièrement de rapatrier plusieurs centaines de clients Thomas Cook à ses frais alors que d'autres gouvernements ont mis la main à la poche pour rapatrier leurs ressortissants ?
Pourquoi a-t-on accepté la garantie (très) partielle d’une entreprise à risques telle que TUI France, avec des énormes encours (et donc risques), alors que la garantie belge, droite dans ses bottes, vient de lui dire "nein" ?
Déjà fragilisée, l’APST n’est pas davantage montée au créneau auprès des Pouvoirs publics, pour dire qu’elle était dans l’incapacité d’assurer le risque Covid. Pourquoi ?
Voilà quelques-unes des questions que nous aurions voulu poser à M. Dugardin et bien entendu à Mme Philipon, la présidente.
Mais il n’est peut-être pas trop tard ? Nous attendons sa réponse à notre email du 24 février 2021, sauf si bien sûr, il s’est égaré… mais nous en avons une copie au cas où.
A bon entendeur...
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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