18 millions de sièges ont été retirés lors des 7 derniers jours selon OAG - DR : Depositphotos.com, ak12m@hotmail.com
L'aérien a connu un bel été, par-delà les pays et le monde.
Malgré tout, dans ce satisfecit général, une petite musique lancinante revient avec insistance : le flou automnal. Les acteurs du voyage, dont les compagnies font partie, peinent à anticiper la demande des prochaines semaines.
"Il semble y avoir une inquiétude croissante au sujet du dernier trimestre de l’année, car une combinaison de nouvelles économiques et de visibilité limitée autour de la demande des entreprises commencent enfin à attirer l’attention," au sein des équipes des transporteurs, prédisait OAG.
Et cette inquiétude commence à se matérialiser, avec des transporteurs qui revoient leurs plans de vol. Lors des 7 derniers jours, 18 millions de sièges ont été retirés de la vente (1,4% de ceux proposés la semaine dernière).
A lire : Jean-Pierre Mas (EDV): "Nous sommes très en retard sur l'automne-hiver !" 🔑
Un chiffre fort qu'il faut replacer dans son contexte.
Le marché comptabilise toujours 1,34 milliard de sièges prévus jusqu’à fin octobre. Ainsi 1,4% des capacités proposées la semaine dernière ont été supprimées dernièrement.
Malgré tout, dans ce satisfecit général, une petite musique lancinante revient avec insistance : le flou automnal. Les acteurs du voyage, dont les compagnies font partie, peinent à anticiper la demande des prochaines semaines.
"Il semble y avoir une inquiétude croissante au sujet du dernier trimestre de l’année, car une combinaison de nouvelles économiques et de visibilité limitée autour de la demande des entreprises commencent enfin à attirer l’attention," au sein des équipes des transporteurs, prédisait OAG.
Et cette inquiétude commence à se matérialiser, avec des transporteurs qui revoient leurs plans de vol. Lors des 7 derniers jours, 18 millions de sièges ont été retirés de la vente (1,4% de ceux proposés la semaine dernière).
A lire : Jean-Pierre Mas (EDV): "Nous sommes très en retard sur l'automne-hiver !" 🔑
Un chiffre fort qu'il faut replacer dans son contexte.
Le marché comptabilise toujours 1,34 milliard de sièges prévus jusqu’à fin octobre. Ainsi 1,4% des capacités proposées la semaine dernière ont été supprimées dernièrement.
Aérien : Aux USA la baisse des principales compagnies se situe entre 8 et 10%
Autre indicateur intéressant : aux Etats-Unis, les principales compagnies aériennes ont supprimé entre 8 et 10% de leur capacité prévue pour le dernier trimestre de 2022, et d’autres transporteurs de divers marchés suivent.
Dans le même temps, British Airways a du procéder de la sorte en raison des restrictions à l'aéroport de Londres Heathrow, l'obligeant à retirer de la vente près de 500 000 sièges.
Pour OAG, il n'y a pas lieu de paniquer, ce phénomène d'ajustement est saisonnier.
"Cela est cohérent avec les tendances saisonnières normales que nous observons au début de septembre et n’est certainement pas une réponse à une activité pandémique.
La capacité des compagnies aériennes demeure à 85 % du niveau d’avant la pandémie. Un taux qui ne changera pas avant la réouverture de certains grands marchés (Chine et Japon, ndlr), ce qui pourrait ne pas être le cas avant le début de 2023," estime le fournisseur de données.
Entre l'inflation tous azimuts, les couts du pétrole et la fronde sociale, nous verrons si la demande de voyage résistera dans les semaines à venir.
Dans le même temps, British Airways a du procéder de la sorte en raison des restrictions à l'aéroport de Londres Heathrow, l'obligeant à retirer de la vente près de 500 000 sièges.
Pour OAG, il n'y a pas lieu de paniquer, ce phénomène d'ajustement est saisonnier.
"Cela est cohérent avec les tendances saisonnières normales que nous observons au début de septembre et n’est certainement pas une réponse à une activité pandémique.
La capacité des compagnies aériennes demeure à 85 % du niveau d’avant la pandémie. Un taux qui ne changera pas avant la réouverture de certains grands marchés (Chine et Japon, ndlr), ce qui pourrait ne pas être le cas avant le début de 2023," estime le fournisseur de données.
Entre l'inflation tous azimuts, les couts du pétrole et la fronde sociale, nous verrons si la demande de voyage résistera dans les semaines à venir.