L'UNCAF demande au gouvernement d'imposer des tarifs minimum aux transporteurs aériens - Dépositphotos.com Kirill_Savenko
L'année 2020 sera particulière pour l'aérien.
Alors secteur en expansion et puissant, les compagnies ont pris de plein fouet les fermetures des frontières, puis maintenant les attaques du gouvernement contre son pouvoir de nuisance environnemental.
Ainsi, la semaine dernière, Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, demandait à ADP d'abandonner le projet de Terminal 4 de Roissy Charles de Gaulle.
Pour l’Union Nationale des Compagnies Aériennes Françaises (UNCAF) la réduction de l’empreinte carbone et relance des compagnies sont deux sujets compatibles.
Le syndicat propose même des solutions dans la continuité des accords de Paris en matière de réduction des émissions. Le premier sujet à traiter selon l'UNCAF : l'aérien low cost.
"L’appétit féroce des Low Cost pour le marché français a eu pour conséquence une explosion du trafic aérien national et intra européen, sur fond de distorsion de concurrence de par le positionnement des sièges sociaux de ces acteurs du LOW COST dans les pays à fiscalité « complaisante » et incitant certains à parfois bafouer le droit social Français," explique le communiqué de presse.
Alors secteur en expansion et puissant, les compagnies ont pris de plein fouet les fermetures des frontières, puis maintenant les attaques du gouvernement contre son pouvoir de nuisance environnemental.
Ainsi, la semaine dernière, Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, demandait à ADP d'abandonner le projet de Terminal 4 de Roissy Charles de Gaulle.
Pour l’Union Nationale des Compagnies Aériennes Françaises (UNCAF) la réduction de l’empreinte carbone et relance des compagnies sont deux sujets compatibles.
Le syndicat propose même des solutions dans la continuité des accords de Paris en matière de réduction des émissions. Le premier sujet à traiter selon l'UNCAF : l'aérien low cost.
"L’appétit féroce des Low Cost pour le marché français a eu pour conséquence une explosion du trafic aérien national et intra européen, sur fond de distorsion de concurrence de par le positionnement des sièges sociaux de ces acteurs du LOW COST dans les pays à fiscalité « complaisante » et incitant certains à parfois bafouer le droit social Français," explique le communiqué de presse.
Des billets à 350 euros minimum pour les vols nationaux
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Le syndicat propose de mettre fin au monde d'avant avec ses billets d'avion à 1 euro ou ses allers-retours en Europe à 30 euros. Et si le prix des billets d'avion était encadré ?
C'est la proposion de l'UNCAF qui demande au gouvernement d'imposer des tarifs minimum aux transporteurs aériens, sans une multitude d’exceptions qui anéantiraient les mesures.
Ainsi, l'union propose 350 euros TTC Aller/retour pour les vols nationaux, 450 euros TTC Aller/retour en provenance ou à destination de l’Europe, 550 euros TTC Aller/retour en provenance ou à destination de toutes les autres destinations.
"En imposant cette loi tarifaire, le gouvernement prendrait ainsi une décision forte, saine et utile en matière environnementale et en matière économique.
Mais voilà... Nous abordons le sujet qui fâche… Réduction mécanique du nombre de vols et ralentissement de l’avion pour tous… Par contre, nous sauverions notre industrie, nos emplois, nos compagnies et nous inscririons notre industrie dans une trajectoire compatible avec les accords de Paris.
Certains usagers et même ceux au col vert vont trouver l’idée peu séduisante car cela impactera la démocratisation de l’avion…
Les aéroports vont hurler en expliquant que leurs modèles de développement reposent sur le nombre d'avions et de passagers se posant sur leurs espaces, mais qu’ils ont des tracteurs électriques pour compenser l’impact carbone généré par cette augmentation de trafic tant souhaitée.
La réaction des défenseurs des low Cost sera proportionnelle à la diminution des vols..., et ce débat doit exister car les vols à perte sont au menu de la reprise, certaines Low Cost l’on déjà annoncé," conclut le président de l’Union Nationale des Compagnies Aériennes, Olivier Manaut.
Êtes-vous pour des tarifs réglementés dans l'aérien ?
C'est la proposion de l'UNCAF qui demande au gouvernement d'imposer des tarifs minimum aux transporteurs aériens, sans une multitude d’exceptions qui anéantiraient les mesures.
Ainsi, l'union propose 350 euros TTC Aller/retour pour les vols nationaux, 450 euros TTC Aller/retour en provenance ou à destination de l’Europe, 550 euros TTC Aller/retour en provenance ou à destination de toutes les autres destinations.
"En imposant cette loi tarifaire, le gouvernement prendrait ainsi une décision forte, saine et utile en matière environnementale et en matière économique.
Mais voilà... Nous abordons le sujet qui fâche… Réduction mécanique du nombre de vols et ralentissement de l’avion pour tous… Par contre, nous sauverions notre industrie, nos emplois, nos compagnies et nous inscririons notre industrie dans une trajectoire compatible avec les accords de Paris.
Certains usagers et même ceux au col vert vont trouver l’idée peu séduisante car cela impactera la démocratisation de l’avion…
Les aéroports vont hurler en expliquant que leurs modèles de développement reposent sur le nombre d'avions et de passagers se posant sur leurs espaces, mais qu’ils ont des tracteurs électriques pour compenser l’impact carbone généré par cette augmentation de trafic tant souhaitée.
La réaction des défenseurs des low Cost sera proportionnelle à la diminution des vols..., et ce débat doit exister car les vols à perte sont au menu de la reprise, certaines Low Cost l’on déjà annoncé," conclut le président de l’Union Nationale des Compagnies Aériennes, Olivier Manaut.
Êtes-vous pour des tarifs réglementés dans l'aérien ?