Un A320 de l'Aeroflot à son premier atterrissage à Marseille-Provence, samedi 1er juin © Ville de Marseille Twitter
Et de 5... pour les aéroports desservis par Aeroflot en France !
Après Roissy, Orly, Nice et Lyon, la grande compagnie nationale russe, qui fête cette année son 96e anniversaire, a repris, samedi 1er juin 2019, l’exploitation de la route entre Marseille et Moscou (5 vols par semaine), inutilisée depuis 1988.
Une inauguration très attendue par les officiels des deux pays et par les professionnels du tourisme français, et qui fait suite à l’augmentation, il y a quelques mois, des fréquences entre Moscou et Lyon (2 vols quotidiens désormais).
« Pour l’instant, nous sommes bloqués par les droits de trafic entre la France et la Russie, nous avons atteint le maximum possible », décrypte Valérie Broquet, directrice commerciale de la compagnie russe en France.
« Mais nous gardons de grandes ambitions sur le marché français, il y a encore une forte marge de progression », ajoute-t-elle, précisant que la compagnie aimerait passer en quotidien sur Marseille au plus vite.
Après Roissy, Orly, Nice et Lyon, la grande compagnie nationale russe, qui fête cette année son 96e anniversaire, a repris, samedi 1er juin 2019, l’exploitation de la route entre Marseille et Moscou (5 vols par semaine), inutilisée depuis 1988.
Une inauguration très attendue par les officiels des deux pays et par les professionnels du tourisme français, et qui fait suite à l’augmentation, il y a quelques mois, des fréquences entre Moscou et Lyon (2 vols quotidiens désormais).
« Pour l’instant, nous sommes bloqués par les droits de trafic entre la France et la Russie, nous avons atteint le maximum possible », décrypte Valérie Broquet, directrice commerciale de la compagnie russe en France.
« Mais nous gardons de grandes ambitions sur le marché français, il y a encore une forte marge de progression », ajoute-t-elle, précisant que la compagnie aimerait passer en quotidien sur Marseille au plus vite.
Droits de trafic et e-visa
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Alors qu’elle continue d’ouvrir de nouvelles lignes partout en Europe, Aeroflot bénéficie en effet d’un vrai boom du trafic touristique, et dans une moindre mesure du trafic affaires, de la France vers la Russie.
« Il y a eu un effet certain de la Coupe du monde de football en 2018, qui continue de se répercuter sur le marché français », explique Valérie Broquet, évoquant une augmentation des ventes de billets par les agences de voyages au BSP France de près de 30% cette année, avec une forte hausse des trajets France - Asie via Moscou.
D’après le dernier baromètre dévoilé le 21 mai 2019 par Orchestra, Amadeus et les Entreprises du Voyage (EDV), la Russie entre même, et pour la première fois, dans le top 10 des destinations les plus réservées par les Français pour les vacances d’été à venir.
Deux éléments continuent pourtant de brider la progression du trafic : les droits de trafic, donc, mais aussi l’absence de e-visa pour se rendre en Russie.
« Le jour où les formalités d’accès seront simplifiées et en ligne, la destination explosera et Moscou et Saint-Petersbourg deviendront des destinations week-end, au même titre que Prague ou Budapest », imagine la directrice France, ajoutant que la direction de la compagnie « regardait déjà énormément les opportunités ailleurs en France ».
« Il y a eu un effet certain de la Coupe du monde de football en 2018, qui continue de se répercuter sur le marché français », explique Valérie Broquet, évoquant une augmentation des ventes de billets par les agences de voyages au BSP France de près de 30% cette année, avec une forte hausse des trajets France - Asie via Moscou.
D’après le dernier baromètre dévoilé le 21 mai 2019 par Orchestra, Amadeus et les Entreprises du Voyage (EDV), la Russie entre même, et pour la première fois, dans le top 10 des destinations les plus réservées par les Français pour les vacances d’été à venir.
Deux éléments continuent pourtant de brider la progression du trafic : les droits de trafic, donc, mais aussi l’absence de e-visa pour se rendre en Russie.
« Le jour où les formalités d’accès seront simplifiées et en ligne, la destination explosera et Moscou et Saint-Petersbourg deviendront des destinations week-end, au même titre que Prague ou Budapest », imagine la directrice France, ajoutant que la direction de la compagnie « regardait déjà énormément les opportunités ailleurs en France ».
Une image qui s’améliore
Composé à 80% de Boeing et d'Airbus, et à 20% d'appareils russes, la flotte de l'Aeroflot affiche une moyenne d'âge de 4 ans© Aeroflot Twitter
La compagnie, qui a pourtant connu le 5 mai 2019 à Moscou le crash de l’un de ses SSJ-100 (faisant 41 victimes), tient dans le même temps à rassurer les professionnels du tourisme français avec qui elle entretient des « relations commerciales très soudées ».
« Notre image s’est énormément améliorée ces dernières années, et le marché français sait qu'il peut nous faire confiance ! », se réjouit Valérie Broquet, citant, pèle-mêle l’entrée dans l’alliance Skyteam (et ses processus de maintenance et de sécurité) aux côtés d’Air France, la qualité du produit et des services à bord, ou encore la jeunesse et la qualité de sa flotte (4 ans de moyenne d’âge), composée à 80% d’Airbus ou de Boeing.
A partir de cette année, 14 Airbus A350 devraient en outre rejoindre la flotte de la compagnie russe.
Sur son premier trimestre 2019, Aeroflot communique des résultats financiers dans l’ensemble très encourageants : le trafic passagers progresse de 16,2% (à presque 13 millions de passagers transportés), un chiffre d’affaires qui décolle de 23,3% (à presque 2 milliards d’euros) et un EBITDA qui progresse de 21,2% (à 290 millions d’euros).
De quoi se réjouir donc, si le transporteur n’affichait pas dans le même temps une perte nette de 216 millions d’euros (+51,2%) justifiée dans un communiqué par « les fluctuations des taux de change et les coûts de carburant ».
« Notre image s’est énormément améliorée ces dernières années, et le marché français sait qu'il peut nous faire confiance ! », se réjouit Valérie Broquet, citant, pèle-mêle l’entrée dans l’alliance Skyteam (et ses processus de maintenance et de sécurité) aux côtés d’Air France, la qualité du produit et des services à bord, ou encore la jeunesse et la qualité de sa flotte (4 ans de moyenne d’âge), composée à 80% d’Airbus ou de Boeing.
A partir de cette année, 14 Airbus A350 devraient en outre rejoindre la flotte de la compagnie russe.
Sur son premier trimestre 2019, Aeroflot communique des résultats financiers dans l’ensemble très encourageants : le trafic passagers progresse de 16,2% (à presque 13 millions de passagers transportés), un chiffre d’affaires qui décolle de 23,3% (à presque 2 milliards d’euros) et un EBITDA qui progresse de 21,2% (à 290 millions d’euros).
De quoi se réjouir donc, si le transporteur n’affichait pas dans le même temps une perte nette de 216 millions d’euros (+51,2%) justifiée dans un communiqué par « les fluctuations des taux de change et les coûts de carburant ».