"Il est à craindre que la guerre en Ukraine n'ait sur notre industrie des conséquences aussi néfastes que lors de la guerre en Irak, en tout cas sur le court terme" - Depositphotos.com Auteur dogi78
Depuis le lancement des opérations militaires russes en Ukraine, le Quai d'Orsay déconseille formellement de se rendre en Ukraine ainsi qu'aux frontières russe et biélorusse avec le pays.
Le Ministère de l'Europe et des Affaires Etrangères conseille également d'éviter tout déplacement en Russie.
Le SETO a d'ailleurs recommandé à ses membres de suspendre tous les départs jusqu’au jeudi 7 avril 2022.
La guerre en Ukraine fait trembler toute l'Europe. Dans un message adressé aux Français, Emmanuel Macron, le Président de la République française a déclaré que ces événements "sont un tournant dans l’Histoire de l’Europe et de notre pays.
Ils auront des conséquences profondes sur la géopolitique de notre continent (...) En choisissant la guerre, Vladimir Poutine a décidé de porter l’atteinte la plus grave à la paix en Europe depuis des décennies".
Dans ce contexte, certains voyagistes s'inquiètent des conséquences indirectes que pourraient avoir le conflit sur les autres destinations européennes en Europe du Nord et de l'Est notamment.
"Nous nous posons des questions sur la Roumanie, ou même les Balkans... les clients voudront-ils partir ?" s'interroge Jonathan Lament, directeur adjoint de Syltours.
Alexandre Vercoutre, PDG de Marco Vasco, constate quant à lui un attentisme des clients sur les voyages sur l'Europe du Nord.
"Quelques clients craignent une fermeture de l'espace aérien et préfèrent patienter avant de s'engager sur des destinations sur cette partie de l'Europe", nous précise-t-il.
"Nous comprenons bien que la population soit craintive de se rendre dans les pays voisins. C'est dommage. Nous assistions à une reprise", ajoute Jean-Pierre Mas, Président des Entreprises du Voyage.
"Les pays de l'Est de l'Europe sont vraiment des destinations pour le printemps et l'été, et pour les spécialistes de ces destinations ainsi que les voyagistes qui les programment c'est un nouveau coup dur. Tout le monde pensait que nous étions sortis de la crise Covid et c'est une nouvelle crise qui s'impose".
Le Ministère de l'Europe et des Affaires Etrangères conseille également d'éviter tout déplacement en Russie.
Le SETO a d'ailleurs recommandé à ses membres de suspendre tous les départs jusqu’au jeudi 7 avril 2022.
La guerre en Ukraine fait trembler toute l'Europe. Dans un message adressé aux Français, Emmanuel Macron, le Président de la République française a déclaré que ces événements "sont un tournant dans l’Histoire de l’Europe et de notre pays.
Ils auront des conséquences profondes sur la géopolitique de notre continent (...) En choisissant la guerre, Vladimir Poutine a décidé de porter l’atteinte la plus grave à la paix en Europe depuis des décennies".
Dans ce contexte, certains voyagistes s'inquiètent des conséquences indirectes que pourraient avoir le conflit sur les autres destinations européennes en Europe du Nord et de l'Est notamment.
"Nous nous posons des questions sur la Roumanie, ou même les Balkans... les clients voudront-ils partir ?" s'interroge Jonathan Lament, directeur adjoint de Syltours.
Alexandre Vercoutre, PDG de Marco Vasco, constate quant à lui un attentisme des clients sur les voyages sur l'Europe du Nord.
"Quelques clients craignent une fermeture de l'espace aérien et préfèrent patienter avant de s'engager sur des destinations sur cette partie de l'Europe", nous précise-t-il.
"Nous comprenons bien que la population soit craintive de se rendre dans les pays voisins. C'est dommage. Nous assistions à une reprise", ajoute Jean-Pierre Mas, Président des Entreprises du Voyage.
"Les pays de l'Est de l'Europe sont vraiment des destinations pour le printemps et l'été, et pour les spécialistes de ces destinations ainsi que les voyagistes qui les programment c'est un nouveau coup dur. Tout le monde pensait que nous étions sortis de la crise Covid et c'est une nouvelle crise qui s'impose".
Guerre en Ukraine : quel impact ?
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Toutefois ajoute le président des EDV : "Cette crise ne va pas dissuader les voyageurs qui souhaitent se rendre en Amérique du Sud, aux Caraïbes, ou en Afrique... cela ne va pas les faire changer d'avis.
Cette situation va générer de l'attentisme. Le climat n'est pas propice à la prise de décision de vacances. C'est un contexte très anxiogène, angoissant et ce n'est pas dans ces moments là qu'on prend des décisions de voyage. Mais nous ne devrions pas observer d'annulations de voyages sur des zones non concernées."
Un constat partagé par Raouf Benslimane, qui indiquait dans une lettre ouverte publiée dans TourMaG : "Il est à craindre que la guerre en Ukraine n'ait sur notre industrie des conséquences aussi néfastes que lors de la guerre en Irak, en tout cas sur le court terme.
Concrètement, on peut redouter que sous l’effet conjugué de la chute des bourses et de la montée des coûts du gaz notamment, et du pétrole, le moral des ménages soit lourdement impacté et que ces derniers remettent en cause leur envie de voyager."
Cette situation va générer de l'attentisme. Le climat n'est pas propice à la prise de décision de vacances. C'est un contexte très anxiogène, angoissant et ce n'est pas dans ces moments là qu'on prend des décisions de voyage. Mais nous ne devrions pas observer d'annulations de voyages sur des zones non concernées."
Un constat partagé par Raouf Benslimane, qui indiquait dans une lettre ouverte publiée dans TourMaG : "Il est à craindre que la guerre en Ukraine n'ait sur notre industrie des conséquences aussi néfastes que lors de la guerre en Irak, en tout cas sur le court terme.
Concrètement, on peut redouter que sous l’effet conjugué de la chute des bourses et de la montée des coûts du gaz notamment, et du pétrole, le moral des ménages soit lourdement impacté et que ces derniers remettent en cause leur envie de voyager."
Vers une levée des restrictions de voyage
Et pourtant l'activité était "très bien repartie", selon Jean-Pierre Mas.
"Même si globalement il y a encore quelques petits blocages, les gens qui veulent voyager peuvent voyager. Ils ne peuvent peut-être pas aller partout mais ils peuvent voyager".
En effet cela fait plusieurs jours que les restrictions de voyage s'assouplissent. La France a notamment levé mi-février l'obligation d'effectuer un test Covid pour les voyageurs vaccinés qui reviennent d'un pays situé en dehors de l'Union Européenne vers l'Hexagone.
Par ailleurs, plusieurs pays ont allégé leurs conditions d'entrée à l'image de l'Islande qui a rouvert sans aucune restriction ses frontières à tous les voyageurs ou de l'Ile Maurice qui a fait sauter un des tests à effectuer sur place à J+5.
"Même si globalement il y a encore quelques petits blocages, les gens qui veulent voyager peuvent voyager. Ils ne peuvent peut-être pas aller partout mais ils peuvent voyager".
En effet cela fait plusieurs jours que les restrictions de voyage s'assouplissent. La France a notamment levé mi-février l'obligation d'effectuer un test Covid pour les voyageurs vaccinés qui reviennent d'un pays situé en dehors de l'Union Européenne vers l'Hexagone.
Par ailleurs, plusieurs pays ont allégé leurs conditions d'entrée à l'image de l'Islande qui a rouvert sans aucune restriction ses frontières à tous les voyageurs ou de l'Ile Maurice qui a fait sauter un des tests à effectuer sur place à J+5.