ADP devra augmenter son stock de dégivrant pour pouvoir tenir 10 jours au lieu de 6 actuellement.../ph DR
« Constructif », commentait le président du BAR, Jean-Pierre Sauvage à la sortie de la séance de travail organisée par le Ministère des Transports avec les représentants des aéroports, des compagnies aériennes, du SNAV, du Ceto et des associations de consommateurs.
L’heure n’était pas donc au règlement de compte, ni à la recherche des responsabilités.
« Nous sommes tous co-responsables », résumait François Bacchetta, le directeur Europe du Sud d’Easyjet.
Et pour cause.
Le rapport officiel sur les difficultés opérationnelles de CDG les 23 et 24 décembre fait ressortir aussi bien un déficit d’équipements de la plate-forme face aux circonstances exceptionnelles qu’un certain flottement dans les prises de décision et dans la gestion des passagers.
Une série de mesures ont donc été adoptées pour pallier à la faiblesse de l’équipement et pour assurer une meilleure gestion des passagers bloqués.
Pour ce qui est des moyens, ADP devra augmenter son stock de dégivrant pour pouvoir tenir 10 jours au lieu de 6 actuellement, élargir le nombre de ses fournisseurs sur ce produit, réorganiser les zones de dégivrage.
L’heure n’était pas donc au règlement de compte, ni à la recherche des responsabilités.
« Nous sommes tous co-responsables », résumait François Bacchetta, le directeur Europe du Sud d’Easyjet.
Et pour cause.
Le rapport officiel sur les difficultés opérationnelles de CDG les 23 et 24 décembre fait ressortir aussi bien un déficit d’équipements de la plate-forme face aux circonstances exceptionnelles qu’un certain flottement dans les prises de décision et dans la gestion des passagers.
Une série de mesures ont donc été adoptées pour pallier à la faiblesse de l’équipement et pour assurer une meilleure gestion des passagers bloqués.
Pour ce qui est des moyens, ADP devra augmenter son stock de dégivrant pour pouvoir tenir 10 jours au lieu de 6 actuellement, élargir le nombre de ses fournisseurs sur ce produit, réorganiser les zones de dégivrage.
Chef d’escale capable de prendre des décisions rapides
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Pour Pierre Graff, le président d’ADP, c’est un budget total de 60 millions d’euros qui sera alloué à ce poste, 48 millions à CDG et 12 millions à Orly. Une majorité de ces mesures devront être réalisées pour l’hiver prochain.
Du côté de la gestion des passagers, les compagnies aériennes ont souhaité avoir l’autorisation légale de demander les numéros de téléphones portables des passagers.
« Aujourd’hui, nous n’avons que 30 à 40% des téléphones des passagers », regrette François Bacchetta « Si nous les avions eu, en décembre dernier, les passagers auraient pu être prévenus de l’annulation éventuelle de leurs vols ».
Les aéroports devront également passer des informations sur l’état du trafic en continu sur des écrans vidéo et sur un site internet. Même devoir d’information pour les voyagistes.
Les aéroports devront, en outre, pouvoir renseigner les compagnies sur les capacités hôtelières disponibles.
Même si, sur ce sujet, tous les opérateurs s’accordent à reconnaître que le nombre de chambres étant limité, des passagers resteront obligatoirement sur le carreau.
Le Ministère souhaite également que chaque compagnie place, dans les aéroports, un chef d’escale capable de prendre des décisions rapides au nom de la compagnie qu’il représente. Cette suggestion sera soumise à Bruxelles.
Autre proposition portée par la France à l’échelon européen : une gestion européenne des déroutements d’avion afin que les plates-formes recevant des avions déroutés puissent se préparer à les accueillir.
Les protagonistes se sont séparés en convenant d’une nouvelle séance de travail. L'hiver 2011 n'aura donc pas le même impact sur le transport aérien.
Du côté de la gestion des passagers, les compagnies aériennes ont souhaité avoir l’autorisation légale de demander les numéros de téléphones portables des passagers.
« Aujourd’hui, nous n’avons que 30 à 40% des téléphones des passagers », regrette François Bacchetta « Si nous les avions eu, en décembre dernier, les passagers auraient pu être prévenus de l’annulation éventuelle de leurs vols ».
Les aéroports devront également passer des informations sur l’état du trafic en continu sur des écrans vidéo et sur un site internet. Même devoir d’information pour les voyagistes.
Les aéroports devront, en outre, pouvoir renseigner les compagnies sur les capacités hôtelières disponibles.
Même si, sur ce sujet, tous les opérateurs s’accordent à reconnaître que le nombre de chambres étant limité, des passagers resteront obligatoirement sur le carreau.
Le Ministère souhaite également que chaque compagnie place, dans les aéroports, un chef d’escale capable de prendre des décisions rapides au nom de la compagnie qu’il représente. Cette suggestion sera soumise à Bruxelles.
Autre proposition portée par la France à l’échelon européen : une gestion européenne des déroutements d’avion afin que les plates-formes recevant des avions déroutés puissent se préparer à les accueillir.
Les protagonistes se sont séparés en convenant d’une nouvelle séance de travail. L'hiver 2011 n'aura donc pas le même impact sur le transport aérien.