Verra-t-on bientôt la fin des billets d’avions papier, voire même des cartes d’embarquement électroniques ?
Depuis un an, nombre de compagnies aériennes et d’aéroports investissent dans les systèmes de reconnaissance faciale, que ce soit pour les contrôles sûreté ou pour embarquer dans l’avion.
A New York JFK avec Jetblue, à Minneapolis avec Delta, ou dans l’aéroport dernier cri de Seoul Incheon, le simple fait de montrer son visage à une caméra pendant quelques secondes suffit désormais à justifier son identité.
A l’aéroport de Washington Dulles, la technologie a même déjà permis à la police de procéder à des interpellations de passagers voulant pénétrer sur le territoire américain dans l’illégalité.
Depuis un an, nombre de compagnies aériennes et d’aéroports investissent dans les systèmes de reconnaissance faciale, que ce soit pour les contrôles sûreté ou pour embarquer dans l’avion.
A New York JFK avec Jetblue, à Minneapolis avec Delta, ou dans l’aéroport dernier cri de Seoul Incheon, le simple fait de montrer son visage à une caméra pendant quelques secondes suffit désormais à justifier son identité.
A l’aéroport de Washington Dulles, la technologie a même déjà permis à la police de procéder à des interpellations de passagers voulant pénétrer sur le territoire américain dans l’illégalité.
Souriez, vous entrez dans l'avion !
L’aéroport de Miami, l'un des derniers en date à avoir investi dans un tel projet, en collaboration avec Lufthansa et la Société internationale de télécommunication aéronautique (Sita), vient de mettre en place l’enregistrement par reconnaissance faciale, sans scan de la carte d’embarquement.
Une simple photo suffit à confirmer l’identité des passagers et à délivrer une autorisation de voyage.
« Désormais, les passagers peuvent embarquer en moins de 2 secondes, avec un taux de correspondance de 99% », assure un communiqué de la Sita, une entreprise spécialisée dans les innovations technologiques dans les aéroports et basée à Genève.
« Lufthansa est la première compagnie aérienne à remplacer les cartes d’embarquement par des caméras », est-il précisé.
L’aéroport de Miami a prévu d’ouvrir l’embarquement biométrique à d’autres compagnies aériennes dans les prochains mois.
Pour rendre cette innovation possible et lever les freins administratifs, un partenariat a été signé entre l’aéroport de Miami, Lufthansa, et le service américain des douanes et de la protection des frontières (Customs and border protection).
Une simple photo suffit à confirmer l’identité des passagers et à délivrer une autorisation de voyage.
« Désormais, les passagers peuvent embarquer en moins de 2 secondes, avec un taux de correspondance de 99% », assure un communiqué de la Sita, une entreprise spécialisée dans les innovations technologiques dans les aéroports et basée à Genève.
« Lufthansa est la première compagnie aérienne à remplacer les cartes d’embarquement par des caméras », est-il précisé.
L’aéroport de Miami a prévu d’ouvrir l’embarquement biométrique à d’autres compagnies aériennes dans les prochains mois.
Pour rendre cette innovation possible et lever les freins administratifs, un partenariat a été signé entre l’aéroport de Miami, Lufthansa, et le service américain des douanes et de la protection des frontières (Customs and border protection).
Et en France ?
Des freins administratifs qui, peu à peu, commencent à se lever en Europe également, malgré le certain flou juridique qui subsiste.
Comme ce qui se teste déjà à Francfort et Amsterdam Schiphol (avec Cathay Pacific depuis le mois de février), Air France essaie aussi, depuis quelques mois, un nouveau sas d’embarquement à reconnaissance faciale dans son hub du terminal 2E à Roissy-Charles de Gaulle.
Depuis leur mise en place ces derniers mois, les nouveaux sas Parafe permettant d’associer son visage à la photo sur son passeport ont également permis de réduire de beaucoup les temps d’attente aux frontières à Roissy comme à Orly ou Lyon St-Exupéry.
Dès l’entrée en vigueur du Brexit, dans quelques semaines, des sas Parafe seront par ailleurs installés pour les passagers de l’Eurostar empruntant le tunnel sous la Manche.
A Nice, qui teste aussi depuis ce début d’année de nouveaux sas dans son aéroport (installés par In Group et Gunnebo), le dispositif de reconnaissance faciale a même été testé, en coopération avec la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), sur la voie publique, pendant le carnaval de la ville.
D’après une étude de 2018 citée par le quotidien Les Echos, 59% des aéroports et 63% des compagnies aériennes ont prévu d’investir dans des technologies d’identification via reconnaissance faciale dans les trois prochaines années.
Certains pays, comme l’Australie, ambitionnent d’automatiser 90% des contrôles passagers via la reconnaissance faciale d’ici à 2020.
Comme ce qui se teste déjà à Francfort et Amsterdam Schiphol (avec Cathay Pacific depuis le mois de février), Air France essaie aussi, depuis quelques mois, un nouveau sas d’embarquement à reconnaissance faciale dans son hub du terminal 2E à Roissy-Charles de Gaulle.
Depuis leur mise en place ces derniers mois, les nouveaux sas Parafe permettant d’associer son visage à la photo sur son passeport ont également permis de réduire de beaucoup les temps d’attente aux frontières à Roissy comme à Orly ou Lyon St-Exupéry.
Dès l’entrée en vigueur du Brexit, dans quelques semaines, des sas Parafe seront par ailleurs installés pour les passagers de l’Eurostar empruntant le tunnel sous la Manche.
A Nice, qui teste aussi depuis ce début d’année de nouveaux sas dans son aéroport (installés par In Group et Gunnebo), le dispositif de reconnaissance faciale a même été testé, en coopération avec la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), sur la voie publique, pendant le carnaval de la ville.
D’après une étude de 2018 citée par le quotidien Les Echos, 59% des aéroports et 63% des compagnies aériennes ont prévu d’investir dans des technologies d’identification via reconnaissance faciale dans les trois prochaines années.
Certains pays, comme l’Australie, ambitionnent d’automatiser 90% des contrôles passagers via la reconnaissance faciale d’ici à 2020.