Sita. Si cette société ne vous évoque rien, il y a fort à parier qu’elle connaît déjà beaucoup de vous.
Créée il y a 70 ans tout pile par onze grandes compagnies aériennes mondiales, dont Air France, KLM ou British Airways, l’organisation internationale basée à Genève est aujourd’hui devenue l’équivalent de IATA pour les questions d’ordre technologique.
« Nous avons commencé par établir des réseaux privés, puis mis en place dans les années 1960 une sorte d’ancêtre d’Internet pour l’aéronautique, les premiers systèmes d’infrastructures IT commune dans les aéroports, les liaisons air-sol… », raconte Sébastien Fabre, vice-président Airline & Airport Solutions chez Sita, organisation qui compte aujourd’hui 420 compagnies et aéroports, tous propriétaires et réunis en conseil.
L’entreprise est actuellement présente dans 1 000 aéroports mondiaux sur 200 pays, en faisant l'un des plus importants réseaux au monde.
Créée il y a 70 ans tout pile par onze grandes compagnies aériennes mondiales, dont Air France, KLM ou British Airways, l’organisation internationale basée à Genève est aujourd’hui devenue l’équivalent de IATA pour les questions d’ordre technologique.
« Nous avons commencé par établir des réseaux privés, puis mis en place dans les années 1960 une sorte d’ancêtre d’Internet pour l’aéronautique, les premiers systèmes d’infrastructures IT commune dans les aéroports, les liaisons air-sol… », raconte Sébastien Fabre, vice-président Airline & Airport Solutions chez Sita, organisation qui compte aujourd’hui 420 compagnies et aéroports, tous propriétaires et réunis en conseil.
L’entreprise est actuellement présente dans 1 000 aéroports mondiaux sur 200 pays, en faisant l'un des plus importants réseaux au monde.
Self-service, biométrie et blockchain
S'il y a 70 ans, le but de Sita était de travailler à la mise en commun de solutions technologiques entre compagnies aériennes, s’agissant à l’époque principalement de télex, son champ d’action n’a cessé de s’élargir.
Cette dernière décennie, l'organisation de compagnies aériennes a connu un nouvel âge d’or avec l’avènement des data et s’est spécialisée sur leur application dans le secteur aérien : suivi de bagages, biométrie et identité digitale, suivi des avions, contrôles à l’aéroport, mise en place de la blockchain, intelligence artificielle, etc.
« Notre but ultime aujourd’hui : rendre l’expérience passager la plus simple et la plus agréable possible. Toutes nos activités tendent à organiser les ressources des aéroports en fonction de l’expérience passager », résume Sébastien Fabre.
En témoigne tous les grands chantiers auquel le fournisseur de services technologiques a participé ces derniers mois : Bahreïn, Séoul et surtout le nouveau aéroport géant d’Istanbul. Actuellement, Sita travaille aussi à bâtir un nouveau terminal géant en Chine, qui deviendra une nouvelle vitrine de son savoir-faire.
Cette dernière décennie, l'organisation de compagnies aériennes a connu un nouvel âge d’or avec l’avènement des data et s’est spécialisée sur leur application dans le secteur aérien : suivi de bagages, biométrie et identité digitale, suivi des avions, contrôles à l’aéroport, mise en place de la blockchain, intelligence artificielle, etc.
« Notre but ultime aujourd’hui : rendre l’expérience passager la plus simple et la plus agréable possible. Toutes nos activités tendent à organiser les ressources des aéroports en fonction de l’expérience passager », résume Sébastien Fabre.
En témoigne tous les grands chantiers auquel le fournisseur de services technologiques a participé ces derniers mois : Bahreïn, Séoul et surtout le nouveau aéroport géant d’Istanbul. Actuellement, Sita travaille aussi à bâtir un nouveau terminal géant en Chine, qui deviendra une nouvelle vitrine de son savoir-faire.
L’enjeu : la croissance du trafic
« Le grand enjeu de notre industrie est la croissance passagers. Il faut savoir que la demande va croître 20 fois plus vite que les capacités aéroportuaires d’ici 2040 », explique aussi le vice-président de Sita. « Il faut trouver des façons d’être plus efficaces à l’aéroport, et de rendre le parcours passagers le plus flexible et rapide possible ».
Pour cela, une seule solution : l’exploitation des données récoltées chez tous les usagers des aéroports et des compagnies aériennes, une vraie mine d’or sur laquelle Sita est assise.
« Nous n’exploitons pas les données passagers en tant que telles, ce sont les gouvernements qui possèdent les bases de données biométriques, nous ne sommes qu’un intermédiaire », prévient Sébastien Fabre.
En revanche, Sita exploite et fournit aux membres de l’industrie les données opérationnelles. « C’est une activité de plus en plus majeure pour nous. Sans données, le monde de l’aérien est aveugle », résume aussi le vice-président de Sita.
« Je pense que d’ici 2025, nous aurons une adoption forte de tout ce qui relève du self-service biométrique, grâce à l’aide des mobiles », résume-t-il enfin. « Quand on donne le choix aux passagers, 90% préfèrent l’automatisation plutôt que de faire la queue à un guichet. A la fois les passagers sont demandeurs, et la technologie est prête ».
Pour cela, une seule solution : l’exploitation des données récoltées chez tous les usagers des aéroports et des compagnies aériennes, une vraie mine d’or sur laquelle Sita est assise.
« Nous n’exploitons pas les données passagers en tant que telles, ce sont les gouvernements qui possèdent les bases de données biométriques, nous ne sommes qu’un intermédiaire », prévient Sébastien Fabre.
En revanche, Sita exploite et fournit aux membres de l’industrie les données opérationnelles. « C’est une activité de plus en plus majeure pour nous. Sans données, le monde de l’aérien est aveugle », résume aussi le vice-président de Sita.
« Je pense que d’ici 2025, nous aurons une adoption forte de tout ce qui relève du self-service biométrique, grâce à l’aide des mobiles », résume-t-il enfin. « Quand on donne le choix aux passagers, 90% préfèrent l’automatisation plutôt que de faire la queue à un guichet. A la fois les passagers sont demandeurs, et la technologie est prête ».
Sita en chiffres
- 4 700 salariés de 140 nationalités
- 2 800 clients
- présent dans 1 000 aéroports
- 400 entreprises de l’aérien membres
- 1,7 milliard de dollars de chiffre d’affaires
- 2 800 clients
- présent dans 1 000 aéroports
- 400 entreprises de l’aérien membres
- 1,7 milliard de dollars de chiffre d’affaires