Les consommateurs de voyages, aujourd’hui déboussolés, sont à la recherche de nouveaux rep(ai)ères. Les agences de voyages n’ont jamais eu pareille “aubaine” - DR : DepositPhotos
Ce (long) week end du 8 mai 2020, fêtait une victoire. Celle des Alliés sur l’Allemagne nazie.
Pour les Français il restera aussi comme celui de la veille du déconfinement après la pandémie du Convid-19 qui a mis à genoux la planète et à mal les fondamentaux de son économie.
Le déconfinement c’est un peu la première bataille remportée par le peuple français et la résistance, contre le virus envahisseur.
Mais la guerre n’est pas gagnée, loin de là. Le traitement patine et le vaccin se fera encore désirer des mois durant.
De quoi redouter des assauts meurtriers ultérieurs et une guérilla permanente, tant que le virus n’aura pas été éradiqué. Voilà pourquoi, malgré l’embellie, le contexte reste anxiogène.
Touchés de plein fouet, les professionnels du tourisme, devront se contenter de la portion congrue : hôtels, bars, restaurants, campings, parcs de loisirs, sites... resteront fermés jusqu’à nouvel ordre en attendant des jours meilleurs.
Nous savons que la reprise, que tous appellent de leurs voeux, sera compliquée pour des tas de raisons. D’abord par les précautions sanitaires, la distanciation, les gestes barrière, les masques… autant de contraintes dans un contexte (les vacances) où la liberté devrait être la règle.
Ensuite, le temps passe. Plutôt vite. Et cela pose deux autres types de problèmes : celui incompressible de la mise en place des hommes et des équipements censés faire tourner la boutique et, ensuite, celui de l’équation durée d’exploitation/rentabilité.
Pour les Français il restera aussi comme celui de la veille du déconfinement après la pandémie du Convid-19 qui a mis à genoux la planète et à mal les fondamentaux de son économie.
Le déconfinement c’est un peu la première bataille remportée par le peuple français et la résistance, contre le virus envahisseur.
Mais la guerre n’est pas gagnée, loin de là. Le traitement patine et le vaccin se fera encore désirer des mois durant.
De quoi redouter des assauts meurtriers ultérieurs et une guérilla permanente, tant que le virus n’aura pas été éradiqué. Voilà pourquoi, malgré l’embellie, le contexte reste anxiogène.
Touchés de plein fouet, les professionnels du tourisme, devront se contenter de la portion congrue : hôtels, bars, restaurants, campings, parcs de loisirs, sites... resteront fermés jusqu’à nouvel ordre en attendant des jours meilleurs.
Nous savons que la reprise, que tous appellent de leurs voeux, sera compliquée pour des tas de raisons. D’abord par les précautions sanitaires, la distanciation, les gestes barrière, les masques… autant de contraintes dans un contexte (les vacances) où la liberté devrait être la règle.
Ensuite, le temps passe. Plutôt vite. Et cela pose deux autres types de problèmes : celui incompressible de la mise en place des hommes et des équipements censés faire tourner la boutique et, ensuite, celui de l’équation durée d’exploitation/rentabilité.
Faire le “dos rond” en attendant des jours meilleurs ?
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Compte tenu des aléas évoqués et des facteurs que l’on ne maîtrise pas (résilience du virus, ouverture des frontières, transport aérien...) est-il plus intéressant d’ouvrir son établissement ou de faire le dos rond et l’impasse sur une saison que certains considèrent déjà comme une année blanche ou… noire, c’est selon ?
La complexité de la réponse tient bien entendu dans la nature du fonds de commerce et de sa clientèle.
Pour ce qui concerne les agences de voyages,l’enquête de TourMaG.com de lundi dernier, est éloquente : la plupart d’entre elles risquent de garder porte close.
Etonnant ? Pas vraiment, compte tenu, sans jeu de mots, des départs à l’arrêt et du transport aérien fortement découragé par les Pouvoirs publics, qui brandissent la menace de “quarantaines” à l’aller comme au retour.
Pas facile de quitter l’Hexagone cet été… et pour aller où ? Le flou artistique entretenu ailleurs n’encourage guère plus les candidats au voyage.
La tentation est grande donc, compte tenu de l’arsenal de mesures d’accompagnement mises en place par le Gouvernement, de faire le “dos rond” en attendant des jours meilleurs…
Mais n’est-ce pas une fausse bonne idée ? Garder son agence fermée, après l’épisode de l’Ordonnance sur l’A-valoir c’est renvoyer un très mauvais signal aux consommateurs.
La complexité de la réponse tient bien entendu dans la nature du fonds de commerce et de sa clientèle.
Pour ce qui concerne les agences de voyages,l’enquête de TourMaG.com de lundi dernier, est éloquente : la plupart d’entre elles risquent de garder porte close.
Etonnant ? Pas vraiment, compte tenu, sans jeu de mots, des départs à l’arrêt et du transport aérien fortement découragé par les Pouvoirs publics, qui brandissent la menace de “quarantaines” à l’aller comme au retour.
Pas facile de quitter l’Hexagone cet été… et pour aller où ? Le flou artistique entretenu ailleurs n’encourage guère plus les candidats au voyage.
La tentation est grande donc, compte tenu de l’arsenal de mesures d’accompagnement mises en place par le Gouvernement, de faire le “dos rond” en attendant des jours meilleurs…
Mais n’est-ce pas une fausse bonne idée ? Garder son agence fermée, après l’épisode de l’Ordonnance sur l’A-valoir c’est renvoyer un très mauvais signal aux consommateurs.
Rien ne remplacera jamais le contact humain
C’est les conforter dans l’idée qu’ils se sont bien fait avoir et qu’ils ne retrouveront peut-être pas leur argent. Renforcer leur suspicion vis-à-vis de la profession.
Bien entendu, vous allez les rassurer (?) sur ce point là. Mais cela ne remplacera jamais un fonds de commerce ouvert (même partiellement) ni le contact humain.
C’est aussi prendre le risque de retarder la reprise. De repousser le “tas de sable”.
Qui est en mesure de déterminer la “bonne” date ? Ne vaut-il mieux pas être prêt et l’arme au pied, quitte certes à essuyer quelques récriminations ?
Et qui vous dit aussi que vos collaborateurs, chômage partiel ou non, seront toujours là le jour “J” ?
Enfin, garder les portes ouvertes cela permet d’entretenir le lien avec sa clientèle, de continuer à la fidéliser et peut-être même d’en engranger une nouvelle.
Les consommateurs de voyages, aujourd’hui déboussolés, sont à la recherche de nouveaux rep(ai)ères. Les agences de voyages n’ont jamais eu pareille “aubaine” : démontrer, preuves à l’appui leur valeur ajoutée par rapport aux plateformes numériques, à la gestion hasardeuse pendant la crise etplutôt aux abonnés absents en ce moment...
Cette présence physique vaut toutes les campagnes de communication possibles et imaginables et elle marquera les esprits. Il est important de préparer la nouvelle ère post-pandémique. Garder son agence ouverte, même symboliquement, ce n’est pas seulement une posture.
C’est croire à l’avenir de notre métier et en des jours meilleurs. Vos clients vous diront “Merci” !
Bien entendu, vous allez les rassurer (?) sur ce point là. Mais cela ne remplacera jamais un fonds de commerce ouvert (même partiellement) ni le contact humain.
C’est aussi prendre le risque de retarder la reprise. De repousser le “tas de sable”.
Qui est en mesure de déterminer la “bonne” date ? Ne vaut-il mieux pas être prêt et l’arme au pied, quitte certes à essuyer quelques récriminations ?
Et qui vous dit aussi que vos collaborateurs, chômage partiel ou non, seront toujours là le jour “J” ?
Enfin, garder les portes ouvertes cela permet d’entretenir le lien avec sa clientèle, de continuer à la fidéliser et peut-être même d’en engranger une nouvelle.
Les consommateurs de voyages, aujourd’hui déboussolés, sont à la recherche de nouveaux rep(ai)ères. Les agences de voyages n’ont jamais eu pareille “aubaine” : démontrer, preuves à l’appui leur valeur ajoutée par rapport aux plateformes numériques, à la gestion hasardeuse pendant la crise etplutôt aux abonnés absents en ce moment...
Cette présence physique vaut toutes les campagnes de communication possibles et imaginables et elle marquera les esprits. Il est important de préparer la nouvelle ère post-pandémique. Garder son agence ouverte, même symboliquement, ce n’est pas seulement une posture.
C’est croire à l’avenir de notre métier et en des jours meilleurs. Vos clients vous diront “Merci” !
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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