Vue de l'agence de quartier, la surcharge carburant est surtout matière à embrouille avec les clients et bien sûr, surcroît de travail.
"Les TO nous envoient avis après avis, chacun le sien, pour nous indiquer les réajustements à appliquer aux contrats de vente. Par exemple, j'ai sous les yeux un avis de TO qui nous indique de rajouter 7 euros sur les forfaits impliquant un vol Corsair, 10 euros pour Air Caraïbes, 10 euros pour Air Seychelles, etc. Après, débrouillez-vous!", s'indigne Sylvie Delforge, directrice de l'agence Atmosphair Selectour à Lille.
"Au moins, les TO belges avec lesquels nous travaillons, lorsqu'ils réajustent, ils nous indiquent les numéros de dossiers concernés. Cela nous facilite le travail!".
Pour autant, les Belges sont aussi enclins à réajustement que les Français. Thomas Cook Belgique a envoyé un avis le 14 janvier, un autre, le 14 février, un troisième le 20 mars, etc..
Autrement dit, trois réajustements et même peut-être quatre avant le départ du client, c'est fait trop. Mais ce que reproche Sylvie Delforge aux producteurs c'est de ne pas donner d'indications précises sur l'augmentation. Pas de courbe de hausse du pétrole. Rien.
"Les TO nous envoient avis après avis, chacun le sien, pour nous indiquer les réajustements à appliquer aux contrats de vente. Par exemple, j'ai sous les yeux un avis de TO qui nous indique de rajouter 7 euros sur les forfaits impliquant un vol Corsair, 10 euros pour Air Caraïbes, 10 euros pour Air Seychelles, etc. Après, débrouillez-vous!", s'indigne Sylvie Delforge, directrice de l'agence Atmosphair Selectour à Lille.
"Au moins, les TO belges avec lesquels nous travaillons, lorsqu'ils réajustent, ils nous indiquent les numéros de dossiers concernés. Cela nous facilite le travail!".
Pour autant, les Belges sont aussi enclins à réajustement que les Français. Thomas Cook Belgique a envoyé un avis le 14 janvier, un autre, le 14 février, un troisième le 20 mars, etc..
Autrement dit, trois réajustements et même peut-être quatre avant le départ du client, c'est fait trop. Mais ce que reproche Sylvie Delforge aux producteurs c'est de ne pas donner d'indications précises sur l'augmentation. Pas de courbe de hausse du pétrole. Rien.
Pas de rétroactivité sur les surcharges pour l'Alliance T
Sylvie Delforge, directrice de l'agence Atmosphair Selectour à Lille
"La seule preuve de notre bonne foi vis à vis du client c'est l'avis du TO, c'est tout. Moi, j'aimerais comprendre comment cela fonctionne et quand cela s'arrêtera. Je serai plus crédible pour mes clients".
Vu de Paris, les choses ne sont pas si simples. Gilles Berl, le directeur général de l'Alliance T souligne "l'hétérogénéité des situations". Différents produits, différents procédés chez les producteurs.
A la suite du courrier de l'Alliance, des discussions se sont engagées avec les producteurs référencés, mais des discussions one to one. "Il y a les bons élèves et les moins bons. La surcharge s'intègre dans le contrat commercial passé entre le TO et le distributeur".
Deux éléments sont les points de départ des négociations : l'Alliance T souhaite qu'il n'y ait pas de rétroactivité sur les surcharges et que celles qui sont intégrées au contrat de vente soient commissionnées. Mais chaque TO est plus ou moins éloigné de cet idéal...
Alors, l'initiative du SNAV a-t-elle une petite chance d'aboutir ? "Si le SNAV veut réunir les deux familles autour d'une table pour discuter, je ne suis pas contre..."
Mais à l'évidence, la solution est ailleurs...
Vu de Paris, les choses ne sont pas si simples. Gilles Berl, le directeur général de l'Alliance T souligne "l'hétérogénéité des situations". Différents produits, différents procédés chez les producteurs.
A la suite du courrier de l'Alliance, des discussions se sont engagées avec les producteurs référencés, mais des discussions one to one. "Il y a les bons élèves et les moins bons. La surcharge s'intègre dans le contrat commercial passé entre le TO et le distributeur".
Deux éléments sont les points de départ des négociations : l'Alliance T souhaite qu'il n'y ait pas de rétroactivité sur les surcharges et que celles qui sont intégrées au contrat de vente soient commissionnées. Mais chaque TO est plus ou moins éloigné de cet idéal...
Alors, l'initiative du SNAV a-t-elle une petite chance d'aboutir ? "Si le SNAV veut réunir les deux familles autour d'une table pour discuter, je ne suis pas contre..."
Mais à l'évidence, la solution est ailleurs...