TourMag.com - Pourquoi recrutez-vous massivement des pilotes cette année ?
Hervé Erschler : Nous recrutons pour deux raisons, d’abord pour absorber la croissance du Groupe, mais également pour pallier les départs à la retraite ; il y en aura une centaine par an.
En 2018, nous recruterons 300 pilotes.
Certains sont des professionnels, déjà en poste au sein d’autres compagnies. D’autres sortiront de l’Ecole nationale de l’aviation civile (ENAC). Enfin, une centaine de personnes seront recrutées, et intégreront la filière Cadets d’Air France.
Nos besoins en pilotes pour les 4 à 5 ans sont d’environ 1000 pilotes. 300 cette année, et autour de 250 par an, les années suivantes, dont environ 150 pilotes professionnels ou pilotes diplômés de l’ENAC.
Lire : Comment devenir pilote Air France en deux ans et en étant rémunéré ?
Hervé Erschler : Nous recrutons pour deux raisons, d’abord pour absorber la croissance du Groupe, mais également pour pallier les départs à la retraite ; il y en aura une centaine par an.
En 2018, nous recruterons 300 pilotes.
Certains sont des professionnels, déjà en poste au sein d’autres compagnies. D’autres sortiront de l’Ecole nationale de l’aviation civile (ENAC). Enfin, une centaine de personnes seront recrutées, et intégreront la filière Cadets d’Air France.
Nos besoins en pilotes pour les 4 à 5 ans sont d’environ 1000 pilotes. 300 cette année, et autour de 250 par an, les années suivantes, dont environ 150 pilotes professionnels ou pilotes diplômés de l’ENAC.
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TourMaG.com - Pourquoi aviez-vous arrêté à l'époque la filière Cadets d’Air France ?
HE : La filière a été arrêtée en 2008, parce qu’on avait suffisamment de pilotes à ce moment-là. La suspension est liée à la conjugaison de la conjoncture de l’époque et du déplafonnement du départ à la retraite des pilotes qui ont pu, à partir de 2008, rester en poste jusqu’à 65 ans.
Nombre d’entre eux ont choisi de poursuivre. On a donc arrêté d’embaucher et suspendu la filière.
On ne rouvre pas la filière ponctuellement, sur les années à venir une centaine de personnes l'intégreront chaque année.
TourMaG.com - Où en êtes-vous dans le process de recrutement des futurs cadets ?
HE : Nous avons arrêté les candidatures le 4 mars 2018, après avoir reçu 2700 dossiers. Les profils sont bons, très qualitatifs : école d’ingénieurs, grandes écoles. Le plus jeune candidat à 18 ans, le plus âgé 52 ans. On a des profils assez atypiques, dont un homme de 43 ans chef d’entreprise.
Le métier reste assez masculin, avec seulement 10% de femmes candidates. En revanche, pour celles qui se présentent, le taux de réussite est très élevé.
On a beaucoup lu que l’on pouvait devenir pilote avec le bac en poche, c’est théoriquement vrai, pour des élèves qui ont leur bac scientifique et qui ont déjà leur brevet de pilote théorique. Pour les candidats qui n’ont pas ce brevet, on exigera un bac +2 au sortir de la classe préparatoire. Dans la réalité, on a des profils de niveau supérieur.
HE : La filière a été arrêtée en 2008, parce qu’on avait suffisamment de pilotes à ce moment-là. La suspension est liée à la conjugaison de la conjoncture de l’époque et du déplafonnement du départ à la retraite des pilotes qui ont pu, à partir de 2008, rester en poste jusqu’à 65 ans.
Nombre d’entre eux ont choisi de poursuivre. On a donc arrêté d’embaucher et suspendu la filière.
On ne rouvre pas la filière ponctuellement, sur les années à venir une centaine de personnes l'intégreront chaque année.
TourMaG.com - Où en êtes-vous dans le process de recrutement des futurs cadets ?
HE : Nous avons arrêté les candidatures le 4 mars 2018, après avoir reçu 2700 dossiers. Les profils sont bons, très qualitatifs : école d’ingénieurs, grandes écoles. Le plus jeune candidat à 18 ans, le plus âgé 52 ans. On a des profils assez atypiques, dont un homme de 43 ans chef d’entreprise.
Le métier reste assez masculin, avec seulement 10% de femmes candidates. En revanche, pour celles qui se présentent, le taux de réussite est très élevé.
On a beaucoup lu que l’on pouvait devenir pilote avec le bac en poche, c’est théoriquement vrai, pour des élèves qui ont leur bac scientifique et qui ont déjà leur brevet de pilote théorique. Pour les candidats qui n’ont pas ce brevet, on exigera un bac +2 au sortir de la classe préparatoire. Dans la réalité, on a des profils de niveau supérieur.
TourMaG.com - Comment se déroule la sélection ?
HE : La sélection sera vraiment drastique, avec plusieurs séries de tests psychotechniques, avec dans un premier temps des tests de réflexes. Ensuite il y a des tests de personnalité.
Des entretiens individuels seront organisés pour connaître les motivations des candidats.
TourMaG.com - Et la formation ?
HE : La formation démarrera en juin et va durer 24 mois. Trois écoles ont été retenues, nous communiquerons leur nom ultérieurement.
Les élèves pilotes seront formés sur la machine sur laquelle ils voleront, soit sur A320 pour voler sur les lignes d’Air France ou Joon ou sur Boeing 737 pour Transavia. Tous seront recrutés sous contrat Air France.
Le coût de la formation est d’environ 100 000 € par élève, pris en charge par Air France, avec en contrepartie une clause de dédit-formation.
On investit dans cette formation, les élèves s’engagent ensuite à piloter pour le groupe Air France au sortir de cette dernière. Le nombre d’années n’est pas encore défini.
TourMaG.com - Quid de la rémunération ?
HE : Côté rémunération, les cadets sont un tout petit peu moins bien payés les premières années, en comparaison des pilotes de la filière ENAC classique ou des pilotes professionnels, pour rembourser une partie de l’investissement de la compagnie.
TourMaG.com - Recrutez-vous dans d’autres domaines ?
HE : Nous recruterons au fil de l’eau selon les besoins de l’entreprise.
Nous recruterons du Personnel navigant commercial (PNC) pour Joon. Nous aurons également des besoins dans le domaine de la maintenance, de l'informatique et des métiers du digital.
TourMaG.com - De manière générale, quelle est votre stratégie de recrutement ?
HE : Le métier attire et la compagnie Air France également. En termes de modus operandi, tout est basé sur notre fichier emploi présent sur le site Air France.
Nous participons également à quelques salons professionnels.
HE : La sélection sera vraiment drastique, avec plusieurs séries de tests psychotechniques, avec dans un premier temps des tests de réflexes. Ensuite il y a des tests de personnalité.
Des entretiens individuels seront organisés pour connaître les motivations des candidats.
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Les élèves pilotes seront formés sur la machine sur laquelle ils voleront, soit sur A320 pour voler sur les lignes d’Air France ou Joon ou sur Boeing 737 pour Transavia. Tous seront recrutés sous contrat Air France.
Le coût de la formation est d’environ 100 000 € par élève, pris en charge par Air France, avec en contrepartie une clause de dédit-formation.
On investit dans cette formation, les élèves s’engagent ensuite à piloter pour le groupe Air France au sortir de cette dernière. Le nombre d’années n’est pas encore défini.
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HE : Nous recruterons au fil de l’eau selon les besoins de l’entreprise.
Nous recruterons du Personnel navigant commercial (PNC) pour Joon. Nous aurons également des besoins dans le domaine de la maintenance, de l'informatique et des métiers du digital.
TourMaG.com - De manière générale, quelle est votre stratégie de recrutement ?
HE : Le métier attire et la compagnie Air France également. En termes de modus operandi, tout est basé sur notre fichier emploi présent sur le site Air France.
Nous participons également à quelques salons professionnels.