Air France est déficitaire dans deux segments sur trois /photo dr
Aux chiffres on leur fait dire ce qu’on veut, dit le proverbe. D’autres affirment que c’est la 3e façon de mentir.
Quoi qu’il en soit, force est de constater que le Groupe Air France nous fait des cachotteries et le fait de s’abriter derrière son partenaire batave pour rendre la mariée plus belle, ne lui réussit pas vraiment.
Car cette stratégie est une arme à double tranchant ; en affichant des résultats positifs, le transporteur s’est aussitôt attiré la convoitise puis l’ire des Syndicats qui n’ont pas tardé à exiger leur dîme.
Résultat : une entreprise qui vacille et qui affiche déjà un 1er trimestre 2018 dans le rouge, selon les chiffres révélés par notre confrère.
Cette méprise pourrait coûter cher car le tableau est loin d’être reluisant, n’en déplaise à tous ceux qui croient que leur Compagnie vole sur l’or…
Personne n’ignore que les 13 jours de grève ont coûté “bonbon” (300 millions d’euros). Et que la sanction de la Bourse n’a pas tardé : l’action de la compagnie a dévissé de près de 11% en une seule séance.
Quoi qu’il en soit, force est de constater que le Groupe Air France nous fait des cachotteries et le fait de s’abriter derrière son partenaire batave pour rendre la mariée plus belle, ne lui réussit pas vraiment.
Car cette stratégie est une arme à double tranchant ; en affichant des résultats positifs, le transporteur s’est aussitôt attiré la convoitise puis l’ire des Syndicats qui n’ont pas tardé à exiger leur dîme.
Résultat : une entreprise qui vacille et qui affiche déjà un 1er trimestre 2018 dans le rouge, selon les chiffres révélés par notre confrère.
Cette méprise pourrait coûter cher car le tableau est loin d’être reluisant, n’en déplaise à tous ceux qui croient que leur Compagnie vole sur l’or…
Personne n’ignore que les 13 jours de grève ont coûté “bonbon” (300 millions d’euros). Et que la sanction de la Bourse n’a pas tardé : l’action de la compagnie a dévissé de près de 11% en une seule séance.
Un bénéfice d’exploitation qui doit être nuancé
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Par ailleurs, l’annonce il y a quelques semaines d’un bénéfice d’exploitation d’environ 1,5 milliard d’euros pour la totalité du Groupe, doit être nuancée.
Si les chiffres de KLM sont très solides (la Cie néerlandaise est à l’origine de deux tiers des bénéfices du Groupe) ceux de son partenaire révèlent des faiblesses structurelles, selon le document confidentiel sur les comptes 2017 que s’est procuré le quotidien.
Certes, il constate des résultats stables en 2017 par rapport à 2016, «mais une forte dégradation des coûts de production par rapport au budget initialement prévu».
Il en va de même à propos du bénéfice d’exploitation (+218 millions d’euros) car il ne faut pas oublier qu’en 2016, les grève ont coûté près de 120 millions d’euros.
“Après correction, la progression du bénéfice se ratatine et atteint seulement 95 millions d’euros sur 15 milliards de chiffre d’affaires…”
Si les chiffres de KLM sont très solides (la Cie néerlandaise est à l’origine de deux tiers des bénéfices du Groupe) ceux de son partenaire révèlent des faiblesses structurelles, selon le document confidentiel sur les comptes 2017 que s’est procuré le quotidien.
Certes, il constate des résultats stables en 2017 par rapport à 2016, «mais une forte dégradation des coûts de production par rapport au budget initialement prévu».
Il en va de même à propos du bénéfice d’exploitation (+218 millions d’euros) car il ne faut pas oublier qu’en 2016, les grève ont coûté près de 120 millions d’euros.
“Après correction, la progression du bénéfice se ratatine et atteint seulement 95 millions d’euros sur 15 milliards de chiffre d’affaires…”
Les pertes de Hop ont quasiment doublé
Plus inquiétant, le recul de la compagnie tricolore sur son marché.
Si sur les longs courriers le bénéfice d’exploitation ( 651 millions d’euros) reste confortable, les vols moyen courrier sont déficitaires de 179 millions d’euros.
Il en va de même pour Hop, dont les “pertes ont quasiment doublé, passant de 55 à 104 millions d’euros.”
Passons sur ls ventes des “bijoux de famille” (Servair, Amadeus, flotte A380…) qui ont “appauvri” et diminué la valeur intrinsèque du Groupe toujours poussé dans ses retranchements par la concurrence qui n’épargne aucun de ses segments d’activité.
Le départ de J.-M. Janaillac aura eu au moins un mérite : mettre l’accent sur une entreprise verrouillée socialement, métastasée de l’intérieur et qui n’a pas (plus) les moyens de son développement.
Un électrochoc qui a eu (?) un premier résultat :la demande de l’Intersyndicale ce mardi de ne plus appeler à la grève pour rendre le dialogue plus facile.
Dommage de ne pas avoir commencé par là...
Si sur les longs courriers le bénéfice d’exploitation ( 651 millions d’euros) reste confortable, les vols moyen courrier sont déficitaires de 179 millions d’euros.
Il en va de même pour Hop, dont les “pertes ont quasiment doublé, passant de 55 à 104 millions d’euros.”
Passons sur ls ventes des “bijoux de famille” (Servair, Amadeus, flotte A380…) qui ont “appauvri” et diminué la valeur intrinsèque du Groupe toujours poussé dans ses retranchements par la concurrence qui n’épargne aucun de ses segments d’activité.
Le départ de J.-M. Janaillac aura eu au moins un mérite : mettre l’accent sur une entreprise verrouillée socialement, métastasée de l’intérieur et qui n’a pas (plus) les moyens de son développement.
Un électrochoc qui a eu (?) un premier résultat :la demande de l’Intersyndicale ce mardi de ne plus appeler à la grève pour rendre le dialogue plus facile.
Dommage de ne pas avoir commencé par là...