Alitalia assure jusqu'à nouvel ordre ses vols et le SNAV ne peut donner de directives ou de consignes formelles pour une compagnie qui est encore en activité. Il pourrait être accusé de précipiter sa chute.
Les agences ayant émis des billets non volés gardent cette possibilité : protéger leurs clients en remboursant les billets « remboursables » et en les dirigeant vers d'autres compagnies.
En réalité, agences de voyages, clients, SNAV, IATA et BSP, tout le monde est au courant et fait face à une situation qui se gère au jour le jour. Depuis plusieurs mois le volume des billets Alitalia avait baissé.
Il s'agissait pour l'essentiel de billets moyen-courriers achetés à très court terme avant leur utilisation. Le chiffre d'affaires était régulièrement à la baisse, la dernière estimation étant de l'ordre des 3 M€ pour le mois d'août.
Les agences ayant émis des billets non volés gardent cette possibilité : protéger leurs clients en remboursant les billets « remboursables » et en les dirigeant vers d'autres compagnies.
En réalité, agences de voyages, clients, SNAV, IATA et BSP, tout le monde est au courant et fait face à une situation qui se gère au jour le jour. Depuis plusieurs mois le volume des billets Alitalia avait baissé.
Il s'agissait pour l'essentiel de billets moyen-courriers achetés à très court terme avant leur utilisation. Le chiffre d'affaires était régulièrement à la baisse, la dernière estimation étant de l'ordre des 3 M€ pour le mois d'août.
Une limite au déposit IATA
Le problème resterait cependant entier pour les billets non remboursables si IATA n'avait demandé à l'échelle mondiale un déposit à Alitalia. Le déposit dont le montant n'est pas communiqué devrait permettre de rembourser les billets avec contraintes.
« C'est une règle IATA applicable à tous les membres de l'association. A partir du moment où une compagnie est mise en redressement avec un administrateur judiciaire nous avons le droit de lui demander un déposit pour pouvoir, le cas échéant, rembourser les agences de voyages afin qu'elles mêmes puissent rembourser leurs clients », explique Jérome Bonnin, directeur IATA France.
Ces remboursement ont toutefois une limite : ils ne couvrent pas les ventes réglées par carte de crédit sur le terminal direct de la compagnie ce qui représenterait tout de même 20 % des ventes.
Rappelons que le SNAV avait, dès le 16 mai dernier déposé un référé pour bloquer via le BSP les fonds déposés pour la compagnie Alitalia. Le tribunal l'avait débouté arguant que la compagnie fonctionnait encore.
« C'est une règle IATA applicable à tous les membres de l'association. A partir du moment où une compagnie est mise en redressement avec un administrateur judiciaire nous avons le droit de lui demander un déposit pour pouvoir, le cas échéant, rembourser les agences de voyages afin qu'elles mêmes puissent rembourser leurs clients », explique Jérome Bonnin, directeur IATA France.
Ces remboursement ont toutefois une limite : ils ne couvrent pas les ventes réglées par carte de crédit sur le terminal direct de la compagnie ce qui représenterait tout de même 20 % des ventes.
Rappelons que le SNAV avait, dès le 16 mai dernier déposé un référé pour bloquer via le BSP les fonds déposés pour la compagnie Alitalia. Le tribunal l'avait débouté arguant que la compagnie fonctionnait encore.