Alitalia : un plan industriel le 15 septembre
Alitalia devrait reprendre des couleurs cet automne, portée notamment par les américains de Delta © Alitalia
Placée sous administration extraordinaire depuis 2017, voilà bientôt 3 années que le feuilleton Alitalia se poursuit.
Au terme d’innombrables rebondissements, le nouveau schéma capitalistique du transporteur national italien sera le suivant : Ferrovie dello Stato 35%, le ministère du Trésor 15%, les Américains de Delta 15% et le groupe Atlantia au moins 30%.
L’Etat italien conservera ainsi la main-mise sur sa compagnie, qui doit toujours lui rembourser un prêt-relais de 900 millions d’euros.
La présentation du plan industriel de ces nouveaux partenaires devrait survenir le 15 septembre 2019, si l’annonce du nouveau gouvernement italien ne vient pas une fois de plus contrecarrer la vie d’Alitalia.
Inquiets sur le projet qui doit être présenté, et devrait se traduire par le licenciement de 2800 salariés, PNC et pilotes de la compagnie seront en grève pour 24h le 6 septembre.
Au terme d’innombrables rebondissements, le nouveau schéma capitalistique du transporteur national italien sera le suivant : Ferrovie dello Stato 35%, le ministère du Trésor 15%, les Américains de Delta 15% et le groupe Atlantia au moins 30%.
L’Etat italien conservera ainsi la main-mise sur sa compagnie, qui doit toujours lui rembourser un prêt-relais de 900 millions d’euros.
La présentation du plan industriel de ces nouveaux partenaires devrait survenir le 15 septembre 2019, si l’annonce du nouveau gouvernement italien ne vient pas une fois de plus contrecarrer la vie d’Alitalia.
Inquiets sur le projet qui doit être présenté, et devrait se traduire par le licenciement de 2800 salariés, PNC et pilotes de la compagnie seront en grève pour 24h le 6 septembre.
Jet Airways attend toujours son sauveur
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La lente faillite de l’ex-première compagnie privée indienne est,elle, toujours d'actualité.
Plusieurs investisseurs seraient encore sur les rangs pour faire renaître le transporteur indien de ses cendres, Synergy Group Corp en premier lieu.
Le Groupe aéronautique sud-américain, qui détient une participation majoritaire dans la compagnie colombienne Avianca Holdings, aimerait maintenant acquérir 51% du capital de Jet Airways et des discussions doivent se poursuivre en ce sens tout le mois de septembre.
Après avoir été repoussée 3 fois par les prêteurs, la limite de dépôt de déclaration d’intérêt pour la reprise de Jet Ariways a finalement pris fin le 31 août.
Outre Synergie Group, deux autres entités ont présenté des offres : Treasury RA Partners, un fonds d’investissement russe, et Avantulo, une société d’investissement basée au Panama.
Etihad Airways, qui détenait 24% du capital de Jet Airways, ne s’est pas manifesté.
Plusieurs investisseurs seraient encore sur les rangs pour faire renaître le transporteur indien de ses cendres, Synergy Group Corp en premier lieu.
Le Groupe aéronautique sud-américain, qui détient une participation majoritaire dans la compagnie colombienne Avianca Holdings, aimerait maintenant acquérir 51% du capital de Jet Airways et des discussions doivent se poursuivre en ce sens tout le mois de septembre.
Après avoir été repoussée 3 fois par les prêteurs, la limite de dépôt de déclaration d’intérêt pour la reprise de Jet Ariways a finalement pris fin le 31 août.
Outre Synergie Group, deux autres entités ont présenté des offres : Treasury RA Partners, un fonds d’investissement russe, et Avantulo, une société d’investissement basée au Panama.
Etihad Airways, qui détenait 24% du capital de Jet Airways, ne s’est pas manifesté.
South African résiste mais...
South African Airways, la grande compagnie nationale sud-africaine, continue aussi de traverser une grave période de crise, mais continue de se battre.
Elle vient notamment de signer un nouveau partenariat avec la low cost brésilienne GOL, lui ouvrant de fait l’accès à onze routes domestiques brésiliennes.
Initialement annoncée pour septembre, une nouvelle liaison entre Johannesburg et Guangzhou sera aussi lancée en début d’année 2020 à raison de 3 vols par semaines.
Pour autant, la compagnie a décidé de stopper à compter du 5 septembre 2019 sa liaison entre Dakar et Washington, pour se concentrer sur Accra, la capitale ghanéenne.
D’après plusieurs médias sud-africain, SAA enregistre encore beaucoup de pertes sur ses liaisons internationales, et aurait besoin de leadership et d’expérience à sa tête dans sa stratégie de redressement.
Cet été, Vuyani Jarana a claqué la porte de la direction en raison « d’incertitudes sur le financement et d’un processus de décision trop lent », avertissant que si le gouvernement sud-africain n’apportait pas son soutien, le transporteur public pourrait faire face à de graves problèmes de trésorerie.
Toujours largement déficitaire et toujours en plan de redressement, SAA aurait encore besoin de 1,47 milliard de dollar pour ré-atteindre la rentabilité en 2021, alors qu'elle est embourbée dans les pertes depuis 2011. Actuellement, elle opère une flotte tout-Airbus de 45 appareils et dessert 57 destinations africaines et 9 intercontinentales.
Elle vient notamment de signer un nouveau partenariat avec la low cost brésilienne GOL, lui ouvrant de fait l’accès à onze routes domestiques brésiliennes.
Initialement annoncée pour septembre, une nouvelle liaison entre Johannesburg et Guangzhou sera aussi lancée en début d’année 2020 à raison de 3 vols par semaines.
Pour autant, la compagnie a décidé de stopper à compter du 5 septembre 2019 sa liaison entre Dakar et Washington, pour se concentrer sur Accra, la capitale ghanéenne.
D’après plusieurs médias sud-africain, SAA enregistre encore beaucoup de pertes sur ses liaisons internationales, et aurait besoin de leadership et d’expérience à sa tête dans sa stratégie de redressement.
Cet été, Vuyani Jarana a claqué la porte de la direction en raison « d’incertitudes sur le financement et d’un processus de décision trop lent », avertissant que si le gouvernement sud-africain n’apportait pas son soutien, le transporteur public pourrait faire face à de graves problèmes de trésorerie.
Toujours largement déficitaire et toujours en plan de redressement, SAA aurait encore besoin de 1,47 milliard de dollar pour ré-atteindre la rentabilité en 2021, alors qu'elle est embourbée dans les pertes depuis 2011. Actuellement, elle opère une flotte tout-Airbus de 45 appareils et dessert 57 destinations africaines et 9 intercontinentales.