Les deux organisations représentatives d'American Express Global Business Travel (GBT), la CFDT et la CFTC n'ont pas ratifié les NAO (Négociations annuelles obligatoires) 2023.
Dans un communiqué de presse face à "l'inflation galopante, la guerre en Ukraine et la crise de l’énergie notamment", les deux syndicats, "attendaient des NAO ambitieuses, compatibles par ailleurs avec la reprise d'activités de GBT."
"Nous avons demandé des mesures significatives et générales pour tous. Mais la seule augmentation générale concerne la hausse des tickets restaurants" regrette Gilles Paton, délégué syndical CFDT.
Dans le détail les organisations représentant le personnel demandaient : une enveloppe de majoration de la masse salariale à hauteur de 4% pour les augmentations au mérite, une augmentation générale des salaires de 8% pour compenser l’inflation, une mise en place de la PPV (prime de partage de valeurs), pour un montant de 1000 €, une augmentation de la prime forfaitaire de travail à domicile à hauteur de 180 € ainsi qu'une augmentation des Tickets Restaurant à hauteur de 15 €.
Dans un communiqué de presse face à "l'inflation galopante, la guerre en Ukraine et la crise de l’énergie notamment", les deux syndicats, "attendaient des NAO ambitieuses, compatibles par ailleurs avec la reprise d'activités de GBT."
"Nous avons demandé des mesures significatives et générales pour tous. Mais la seule augmentation générale concerne la hausse des tickets restaurants" regrette Gilles Paton, délégué syndical CFDT.
Dans le détail les organisations représentant le personnel demandaient : une enveloppe de majoration de la masse salariale à hauteur de 4% pour les augmentations au mérite, une augmentation générale des salaires de 8% pour compenser l’inflation, une mise en place de la PPV (prime de partage de valeurs), pour un montant de 1000 €, une augmentation de la prime forfaitaire de travail à domicile à hauteur de 180 € ainsi qu'une augmentation des Tickets Restaurant à hauteur de 15 €.
"Nous ne sommes toujours pas revenus à 80% du business"
"Il y avait une très forte attente de la part des salariés, ils vont être très déçus. C'est d'ailleurs la première fois que nous communiquons à travers un communiqué de presse commun à l'intersyndicale" ajoute le représentant du personnel.
Ce document précise : "Les organisations syndicales s’interrogent et s’inquiètent sur l’avenir des négociations devant le peu de marges de manœuvre dont semble disposer la Direction française soumise aux injonctions du Groupe".
Pour Yorick Charveriat, vice-président et directeur général France d'Amex GBT que nous avons contactés "il faut regarder l'état de l'industrie, des entreprises et du contexte. Nous avons une responsabilité de pérenniser l'entreprise. Nous ne sommes toujours pas revenus à 80% du business, nous oscillons entre 70 et 75% du niveau pré-pandémique"
"Il faut remettre les choses dans leur contexte ajoute t-il. Si nous regardons sur les 10 dernières années, il y a eu des augmentations et pourtant il y avait peu d'inflation... et oui nous avons proposé des augmentations, elles sont basées sur le mérite, et oui nous avons aussi revalorisé les tickets restaurants. Nous sommes à plus de 2 euros d'augmentation même si ce n'est pas le niveau attendu.
Quant à la prime de télétravail nous sommes déjà très au-dessus des minima légaux. Je comprends tout à fait qu'il y ait des revendications, mais il faut aussi savoir défendre des choses raisonnables..."
Ce document précise : "Les organisations syndicales s’interrogent et s’inquiètent sur l’avenir des négociations devant le peu de marges de manœuvre dont semble disposer la Direction française soumise aux injonctions du Groupe".
Pour Yorick Charveriat, vice-président et directeur général France d'Amex GBT que nous avons contactés "il faut regarder l'état de l'industrie, des entreprises et du contexte. Nous avons une responsabilité de pérenniser l'entreprise. Nous ne sommes toujours pas revenus à 80% du business, nous oscillons entre 70 et 75% du niveau pré-pandémique"
"Il faut remettre les choses dans leur contexte ajoute t-il. Si nous regardons sur les 10 dernières années, il y a eu des augmentations et pourtant il y avait peu d'inflation... et oui nous avons proposé des augmentations, elles sont basées sur le mérite, et oui nous avons aussi revalorisé les tickets restaurants. Nous sommes à plus de 2 euros d'augmentation même si ce n'est pas le niveau attendu.
Quant à la prime de télétravail nous sommes déjà très au-dessus des minima légaux. Je comprends tout à fait qu'il y ait des revendications, mais il faut aussi savoir défendre des choses raisonnables..."
Des propositions que les syndicats jugent trop "ciblées ou au mérite, à l'exception d'une augmentation trop limitée des tickets restaurants."