Les sargasses font courir un grave dansger au tourisme antillais /crédit photo E.G.
En visite officielle en Guadeloupe la semaine dernière, Nicolas Hulot, Ministre de la Transition Écologique et Solidaire et Annick Girardin, Ministre des Outre-Mer ont annoncé, une série de mesures pour faire face à cette situation exceptionnelle.
Ces mesures pour la Guadeloupe, les îles du Nord, la Martinique et la Guyane, seront financées à hauteur de 10 millions d’euros par l’État, et permettront d’accompagner les investissements et les opérations de ramassage des collectivités territoriales concernées.
Les annonces des deux ministres sont structurées autour de 4 objectifs :
1) Accélérer la mise en place du réseau de suivi et de prévision des échouages,
2) Mettre en place avec l’ensemble des collectivités touchées par les sargasses des solutions de collectes permettant d’intervenir en moins de 48h pour éviter la décomposition des algues.
3) Renforcer la recherche et l’innovation ainsi que la coopération régionale et internationale
4) Accompagner les citoyens et les entreprises touchés par les sargasses pour limiter les pertes économiques
Des capteurs vont être mis en place pour mesurer en direct des dégagements de H2S et d’ammoniac. 22 sont en cours d’installation en Guadeloupe, et un site internet donnera les mesures en direct, pour renforcer la transparence et l’information de la population.
Une étude scientifique ECOSAR sera lancée en juillet par l’Université Antilles Guyane pour mieux documenter la composition des sargasses afin de faciliter leur valorisation (avec l’appui de l’ADEME 350 000 euros et des collectivités locales).
Ces mesures pour la Guadeloupe, les îles du Nord, la Martinique et la Guyane, seront financées à hauteur de 10 millions d’euros par l’État, et permettront d’accompagner les investissements et les opérations de ramassage des collectivités territoriales concernées.
Les annonces des deux ministres sont structurées autour de 4 objectifs :
1) Accélérer la mise en place du réseau de suivi et de prévision des échouages,
2) Mettre en place avec l’ensemble des collectivités touchées par les sargasses des solutions de collectes permettant d’intervenir en moins de 48h pour éviter la décomposition des algues.
3) Renforcer la recherche et l’innovation ainsi que la coopération régionale et internationale
4) Accompagner les citoyens et les entreprises touchés par les sargasses pour limiter les pertes économiques
Des capteurs vont être mis en place pour mesurer en direct des dégagements de H2S et d’ammoniac. 22 sont en cours d’installation en Guadeloupe, et un site internet donnera les mesures en direct, pour renforcer la transparence et l’information de la population.
Une étude scientifique ECOSAR sera lancée en juillet par l’Université Antilles Guyane pour mieux documenter la composition des sargasses afin de faciliter leur valorisation (avec l’appui de l’ADEME 350 000 euros et des collectivités locales).
Un site internet unique va regrouper les informations
Le renforcement du réseau de suivi et d’échouage des sargasses par satellite, sera doté de 300 000 euros pour continuer à améliorer la prévision et le suivi des nappes qui dérivent vers les Antilles et qui présentent un risque d’échouage.
Un site internet unique va regrouper les informations des différents partenaires permettant la publication des bulletins de prévision d’arrivée des sargasses et le niveau d’émissions de particules liées à la décomposition des algues sites par sites.
La mise à disposition de données pour permettre la diffusion chaque jour sur les médias locaux de bulletin sargasse permettant d’informer au mieux les citoyens, en toute transparence.
Concernant l’organisation de la collecte, la mobilisation des ressources humaines et la valorisation des sargasses
Outre les 3 millions d’euros engagés depuis 2 mois en Guadeloupe et en Martinique, l’État apportera 3 millions d’euros supplémentaires pour continuer de faire face à l’urgence.
Par ailleurs, l’État s’engage dans un grand plan d’investissement de 8 à 10 millions sur 2018-2019, financé à moitié par dotation de l’État (part État 4-5 millions), le reste venant en cofinancement de l’Union Européenne et des collectivités.
Ces moyens devront permettre à toutes les collectivités touchées d’avoir rapidement les moyens de collecter les sargasses en moins de 48h.
Ces éléments viendront nourrir un plan sargasse pour permettre aux Antilles de se préparer au même titre que l’on se prépare à la saison cyclonique, il est nécessaire de se préparer à des saisons des sargasses avec une série de mesures à mettre en oeuvre rapidement, au niveau régional, départemental, et local.
Pour Nicolas Hulot « Nous sommes face à un phénomène exceptionnel par son ampleur, mais qui pourra être amené à se répéter avec le changement climatique. (...) Et puis, nous devons mettre toute notre énergie sur les solutions pour valoriser ces déchets ».
LIRE AUSSI : Antilles : l’invasion de sargasses (algues) porte un coup au tourisme
Un site internet unique va regrouper les informations des différents partenaires permettant la publication des bulletins de prévision d’arrivée des sargasses et le niveau d’émissions de particules liées à la décomposition des algues sites par sites.
La mise à disposition de données pour permettre la diffusion chaque jour sur les médias locaux de bulletin sargasse permettant d’informer au mieux les citoyens, en toute transparence.
Concernant l’organisation de la collecte, la mobilisation des ressources humaines et la valorisation des sargasses
Outre les 3 millions d’euros engagés depuis 2 mois en Guadeloupe et en Martinique, l’État apportera 3 millions d’euros supplémentaires pour continuer de faire face à l’urgence.
Par ailleurs, l’État s’engage dans un grand plan d’investissement de 8 à 10 millions sur 2018-2019, financé à moitié par dotation de l’État (part État 4-5 millions), le reste venant en cofinancement de l’Union Européenne et des collectivités.
Ces moyens devront permettre à toutes les collectivités touchées d’avoir rapidement les moyens de collecter les sargasses en moins de 48h.
Ces éléments viendront nourrir un plan sargasse pour permettre aux Antilles de se préparer au même titre que l’on se prépare à la saison cyclonique, il est nécessaire de se préparer à des saisons des sargasses avec une série de mesures à mettre en oeuvre rapidement, au niveau régional, départemental, et local.
Pour Nicolas Hulot « Nous sommes face à un phénomène exceptionnel par son ampleur, mais qui pourra être amené à se répéter avec le changement climatique. (...) Et puis, nous devons mettre toute notre énergie sur les solutions pour valoriser ces déchets ».
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