Apple avance sur son projet d'agence en ligne iTravel

Les Jeux Olympiques boostent la recherche de vols sur Londres : par rapport à la même période l’année dernière, le  nombre de recherches en France pour des vols entre le 27 juillet et le 11 août 2012 a augmenté de 143 p.c. A lui seul, l’aéroport de Marseille-Provence connait une progression fulgurante, avec une croissance de 175 p.c. des intentions de départ pour Londres, ceux de Bordeaux, Lyon et Nice enregistrant respectivement une hausse de 38, 22 et 44 p.c. Et malgré une ligne ferroviaire directe entre Paris et la capitale britannique, les recherches de vols au départ des aéroports de Paris (tous aéroports confondus) ont, elles, augmenté de 60 p.c. [Skyscanner]

Il n’y a pas que le terrorisme ou les grèves qui donnent des cheveux blancs aux organisateurs. En tous cas, si un quelconque volcan venait à se réveiller durant les jeux, l’espace aérien européen serait passé au peigne fin : plus question que se renouvelle la pagaille qui avait suivi l’éruption du volcan islandais.

Car après le succès des premiers essais à des altitudes avoisinant les 40.000 pieds, Easyjet et Nicarnica Aviation se sont en effet associés avec Airbus, pour tester le détecteur de cendres volcaniques AVOID (cf. Voyage & technologies # 290), sur un A340 aux mêmes vitesse et altitude que les vols commerciaux.

Si donc l’Etna ou le Stromboli montrent des signes d’activité volcanique pendant cette nouvelle phase de test, l’avion d’essai s’envolera à destination de l’Italie. Dans le cas contraire, et si les conditions météorologiques le permettent, l’avion se dirigera vers l’ouest du Maroc afin de prouver que l’équipement peut également détecter de fines particules de sable, utilisant ainsi l’air du Sahara comme substitut aux cendres volcaniques.

Cet Airbus sera mis à disposition pendant toute la durée des Jeux olympiques. En cas d’éruption volcanique avec projections de cendres dans le ciel britannique, AVOID permettrait de donner des informations cruciales, en temps réel, sur les quantités de cendres présentes dans l’atmosphère afin que les avions puissent voler en toute sécurité vers et depuis Londres, et dans le reste de l’Europe. [Travel Inside]

Plus de dix-huit mois après le dépôt de sa demande (cf. Voyage & technologies # 246), Apple aurait franchi une étape importante dans le brevetage de son application iTravel avec l’approbation par l’US PTO d’une série de brevets portant sur le design, la technologie NFC et la réservation de voyage en mode mobile. [tnooz]

Big is beautiful :cinquième groupe mondial d’agences de voyages en ligne, Odigeo a clôturé son année fiscale 2011 avec un volume d’affaires de 3,9 milliards d’euros, soit près de 450 millions de plus que l’année précédente, lorsque les quatre marques Opodo, eDreams, Go Voyages et Travellink opéraient de manière indépendante. Le groupe a aussi enregistré une augmentation du nombre total de ses clients, plus de 14 millions  en 2011, les nouveaux marchés ayant augmenté leur chiffre d’affaires de 47,4 p.c. par rapport au précédent exercice fiscal.

Avec l’extension du réseau à des agences de voyages d'affaires leaders en Russie, en Ukraine, au Costa Rica, en Équateur, au Pérou, au Venezuela et au Sri Lanka, Egencia Global Alliance (EGA) compte désormais des partenaires Egencia dans 54 pays dans le monde.

Filiale de Travix International, elle-même filiale de la holding BCD International, l’agence de voyage en ligne CheapTickets.be s’est vue refuser par Brussels Airport l’autorisation de mener une campagne publicitaire sur les chariots à bagages de l’aéroport. L’aéroport a expliqué son refus par « la présence dominante de la compagnie lowcost Ryanair sur CheapTickets.be, les options les plus économiques renvoyant vers des vols de Ryanair à partir de Charleroi et non de Brussels Airport ». 

L’entreprise de voyage en ligne assure cependant que le nombre de billets d’avion vendus au départ de Charleroi représente à peine 11 p.c. de son offre, contre plus de 65 p.c. pour ceux au départ de Bruxelles, et envisage une action judiciaire contre l’aéroport.

Initialement prévue en juin, mais retardée après celle, désastreuse, de Facebook (cf. Voyage & technologies # 346), l’introduction en bourse de Kayak devrait finalement se faire cette semaine, à un cours proposé de 22 à 25 dollars l’action, qui devrait apporter au moteur de recherche une centaine de millions de dollars d’argent frais pour financer son développement. [The Boston Globe]

Connaissez-vous Fotopedia ? Ce site communautaire propose des milliers d’articles et de photos d’une qualité exceptionnelle, mais protégées par des droits — la seule ville de Paris en a déjà suscité respectivement 900 et 4.758 — à télécharger sur son iPad. A titres expérimental, il vient de s’enrichir d’un bouton qui permet de trouver sur Expedia l’hôtel à proximité duquel une photo a été prise, en commençant par le Japon et… Paris, justement. [tnooz]

Non content de proposer gratuitement un vélo à ses hôtes, l’hôtel Opus de Vancouver met désormais un iPhone à leur disposition, programmé pour entrer d’une seule touche en contact avec tous les services de l’hôtel et permettant, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’hôtel, de téléphoner ou de surfer sur Internet gratuitement. [Hotel News Resource]

Pour ses quatre ans d’existence, tripwolf, le guide de voyage en réseau créé par des globe-trotters du monde entier, s’offre une nouvelle fonctionnalité pour son appli iPhone & Android : la planification d’itinéraire de voyage. Grâce à un cliquer / déposer, l’utilisateur classe et sélectionne les activités, lieux, commerces qu’il préfère, qui peuvent ensuite être affichés sur un plan. Une fois le guide téléchargé, le planificateur de voyage est accessible sans connexion.

On savait que le cinéma peut booster une destination touristique en inspirant des campagnes digitales, mais le set jetting deviendrait même carrément tendance. Le Seigneur des anneaux aurait amené 250.00 visiteurs en Nouvelle Zélande, et un visiteur de l’Ecosse sur cinq aurait été inspiré par des images vues au cinéma ou à la télé ! [Eye for Travel]

Jusqu’ici hébergé par la plate-forme privée Internet Brands, la base de données collaborative de destinations Wikitravel va logiquement se transformer en une nouvelle communauté de voyageurs, hébergée par la fondation Wikimedia. [tnooz]