L'harmonisation des conditions sanitaires pour voyager ou encore les commandes d'avions pour l'avenir sont de bons signes pour l'avenir du transport aérien, d'après Jean-Pierre Sauvage © Depositphotos
Pour la première fois fois en présentiel depuis janvier 2020, les grands acteurs du transport aérien et du voyage étaient réunis à l’hotel Intercontinental à Paris mardi 25 janvier 2022 pour la 73e assemblée générale du Bar France (Board of Airlines représentatives).
Au dépit des nombreux sujets de préoccupations et des griefs, les représentants des compagnies aériennes présents ont voulu afficher un certain optimisme, et entrevoir enfin la lumière au bout du tunnel.
« Tout n’est pas terminé mais, à la lueur des avancées sanitaires, semblent se profiler des raisons d’espérer à un retour à une certaine normalité même si le chemin n’est pas encore dégagé de tous ses obstacles », a voulu croire Jean-Pierre Sauvage, président du Bar.
« Après l’initiative de Iata avec la création de son Travel Pass et celle du Certificat sanitaire européen, une certaine harmonie est enfin apparue permettant d’offrir au marché des possibilités de voyages, certes encore restreintes, qui ont permis de constater dès l’été 2021 que la demande était bien là, laissant ainsi augurer un avenir meilleur », a-t-il aussi indiqué dans son discours de clôture.
« Il y a des coins de ciel bleu, dans ce pays et cette industrie qui aime tant la grisaille. Il nous faut être audacieux et innovants », a lancé de son côté Damien Cazé, directeur général de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), citant notamment un rapport plein d’avenir sur les smart airports, écrit par le ministère de l’écologie.
Au dépit des nombreux sujets de préoccupations et des griefs, les représentants des compagnies aériennes présents ont voulu afficher un certain optimisme, et entrevoir enfin la lumière au bout du tunnel.
« Tout n’est pas terminé mais, à la lueur des avancées sanitaires, semblent se profiler des raisons d’espérer à un retour à une certaine normalité même si le chemin n’est pas encore dégagé de tous ses obstacles », a voulu croire Jean-Pierre Sauvage, président du Bar.
« Après l’initiative de Iata avec la création de son Travel Pass et celle du Certificat sanitaire européen, une certaine harmonie est enfin apparue permettant d’offrir au marché des possibilités de voyages, certes encore restreintes, qui ont permis de constater dès l’été 2021 que la demande était bien là, laissant ainsi augurer un avenir meilleur », a-t-il aussi indiqué dans son discours de clôture.
« Il y a des coins de ciel bleu, dans ce pays et cette industrie qui aime tant la grisaille. Il nous faut être audacieux et innovants », a lancé de son côté Damien Cazé, directeur général de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), citant notamment un rapport plein d’avenir sur les smart airports, écrit par le ministère de l’écologie.
« Levons les interdictions de voyages ! »
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Pour autant, les inquiétudes, on s’en doute, ne manquaient pas dans l'assemblée : passe vaccinal français, écologie, conflits avec les riverains et élus locaux, « prise de pouvoir » par les ministères de la santé et les instances sanitaires, bras de fer avec le ministère de l’Intérieur au sujet des attentes aux postes de frontières à Roissy, projections de reprises de trafic qui changent chaque semaine, règles sanitaires fluctuantes…
Sur ce dernier point, le message envoyé ce début de semaine par l’OMS n’est pas passé inaperçu dans les rangs des dirigeants des compagnies aériennes. « A l’instar de l’OMS, appelons à lever les interdictions de voyages qui n’apportent aucune valeur ajoutée et continuent à contribuer au stress économique et social des pays », a appelé finalement Jean-Pierre Sauvage.
Sur ce dernier point, le message envoyé ce début de semaine par l’OMS n’est pas passé inaperçu dans les rangs des dirigeants des compagnies aériennes. « A l’instar de l’OMS, appelons à lever les interdictions de voyages qui n’apportent aucune valeur ajoutée et continuent à contribuer au stress économique et social des pays », a appelé finalement Jean-Pierre Sauvage.
Un ciel unique européen à renforcer
Sur ce point, le président du Bar le martèle : il est temps pour la France de jouer un rôle clef dans la dynamisation du développement du ciel unique européen. « Pour d’une part réduire les impacts couteux pour les compagnies ainsi que les retards endémiques affectant la circulation aérienne, et d’autre part réussir l’objectif de réduction de 10% des émissions de CO2 par une rationalisation de vols dans le ciel européen », a-t-il précisé.
Pour que cette notion de ciel unique européen, créé en 2004, ne soit pas considéré comme un mythe sur papier, « il incombe à tous les pays concernés d’en faire une réalité et d’abattre enfin toutes les barrières opérationnelles et techniques, voire politiques, qui freinent cet objectif », d’après Jean-Pierre Sauvage.
Et au président du Bar de conclure, toujours optimiste malgré les interrogations sur le comportement futur des consommateurs : « et si nous devions justifier notre optimisme qui pourrait paraitre excessif eu égard les circonstances il n‘est pas inutile de mentionner le boom actuel des commandes d’avions qui marque sans nul doute la foi dans les jours meilleurs pour le transport aérien ».
Pour que cette notion de ciel unique européen, créé en 2004, ne soit pas considéré comme un mythe sur papier, « il incombe à tous les pays concernés d’en faire une réalité et d’abattre enfin toutes les barrières opérationnelles et techniques, voire politiques, qui freinent cet objectif », d’après Jean-Pierre Sauvage.
Et au président du Bar de conclure, toujours optimiste malgré les interrogations sur le comportement futur des consommateurs : « et si nous devions justifier notre optimisme qui pourrait paraitre excessif eu égard les circonstances il n‘est pas inutile de mentionner le boom actuel des commandes d’avions qui marque sans nul doute la foi dans les jours meilleurs pour le transport aérien ».