Augustin de Romanet a été entendu par le Sénat puis l'Assemblée Nationale, mercredi 22 mai 2019 © capture d'écran
Augustin de Romanet reste.
Après son audition, mercredi 22 mai 2019 au matin par la commission « développement durable » du Sénat, puis, dans la foulée, par l’Assemblée nationale, les deux chambres parlementaires se sont prononcées en faveur de sa reconduction, par respectivement 19 voix pour et 9 voix contre, et 27 voix pour, 0 voix contre et 1 abstention.
En début de semaine, le conseil d’administration du groupe ADP s’était réuni, et avait proposé au président de la République de renommer de celui qui occupe les fonctions de P-DG depuis 2012.
« Merci à Barbara Pompili, présidente de la commission du développement durable de l’Assemblée Nationale et à Hervé Maurey, président de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, d’avoir permis les débats utiles de ce matin sur les projets du Groupe ADP », a réagi le principal intéressé en fin de journée sur Twitter, remerciant aussi les parlementaires pour leur confiance.
Après son audition, mercredi 22 mai 2019 au matin par la commission « développement durable » du Sénat, puis, dans la foulée, par l’Assemblée nationale, les deux chambres parlementaires se sont prononcées en faveur de sa reconduction, par respectivement 19 voix pour et 9 voix contre, et 27 voix pour, 0 voix contre et 1 abstention.
En début de semaine, le conseil d’administration du groupe ADP s’était réuni, et avait proposé au président de la République de renommer de celui qui occupe les fonctions de P-DG depuis 2012.
« Merci à Barbara Pompili, présidente de la commission du développement durable de l’Assemblée Nationale et à Hervé Maurey, président de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, d’avoir permis les débats utiles de ce matin sur les projets du Groupe ADP », a réagi le principal intéressé en fin de journée sur Twitter, remerciant aussi les parlementaires pour leur confiance.
Privatisation : « pas de rupture majeure »
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En pleine tempête sur la privatisation d’ADP, repoussée d’au moins neuf mois suite à la validation par le Conseil constitutionnel, et avec les projets controversées de Terminal 4 de Roissy et de la liaison ferroviaire CDG express, les sujets de débats n’ont pas manqué lors des auditions au parlement.
Sur les risques de la privatisation notamment, Augustin de Romanet a réaffirmé sa confiance dans le projet de loi Pacte porté par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. « La loi est rédigée d’une manière telle que la puissance publique peut imposer un investissement. Je ne pense pas qu’il y ait de rupture majeure », a-t-il estimé devant les députés.
Lire : Privatisation ADP : le référendum n'a pas dit son dernier mot !
« Nous avons les moyens de nous développer, c’est vrai. Est-ce qu’on a assez d’argent pour se développer ? La réponse est oui. Mais je suis obligé de dire que la limitation à 50% est un handicap pour créer un géant mondial », a-t-il ajouté. « Il est incontestable que le mouvement qui est autorisé par le vote de votre Assemblée est un mouvement qui permet d’envisager une croissance plus forte ».
Présent à la tête d’ADP depuis 2012, Augustin de Romanet pointe l’environnement ultra-concurrentiel pour justifier la privatisation, estimant que le groupe aéroportuaire, leader mondial de la construction, conception et gestion d’aéroports, n’a pas vocation à rester un service public national.
Sur les risques de la privatisation notamment, Augustin de Romanet a réaffirmé sa confiance dans le projet de loi Pacte porté par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. « La loi est rédigée d’une manière telle que la puissance publique peut imposer un investissement. Je ne pense pas qu’il y ait de rupture majeure », a-t-il estimé devant les députés.
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« Nous avons les moyens de nous développer, c’est vrai. Est-ce qu’on a assez d’argent pour se développer ? La réponse est oui. Mais je suis obligé de dire que la limitation à 50% est un handicap pour créer un géant mondial », a-t-il ajouté. « Il est incontestable que le mouvement qui est autorisé par le vote de votre Assemblée est un mouvement qui permet d’envisager une croissance plus forte ».
Présent à la tête d’ADP depuis 2012, Augustin de Romanet pointe l’environnement ultra-concurrentiel pour justifier la privatisation, estimant que le groupe aéroportuaire, leader mondial de la construction, conception et gestion d’aéroports, n’a pas vocation à rester un service public national.
Pour revoir l'audition d'Augustin de Romanet au Sénat :
Pour son audition à l'Assemblée Nationale, rendez-vous ici
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