Autrement Voyages mise beaucoup sur le développement des groupes, car ils commencent à revenir à peu près partout, sauf sur l’Égypte - DR
TourMaG.com - Quel bilan tirez-vous un an après le rachat d’Autrement Voyages ?
Olivia Even : "Nous avons eu une année mouvementée, avec un gros investissement et un exercice intéressant.
À la fin 2012, nous aurons traité 5 900 clients pour notre panier moyen qui démarre de 1 200 € sur l’Égypte et le Moyen-Orient, pour grimper à 4 200 € sur l’Amérique Latine.
Entre les deux, l’Afrique tourne autour de 3 500 € et la Méditerranée autour de 1 300 €. L’Italie arrive en tête de nos destinations, suivi de la Méditerranée (Chypre, Crète, Malte, Turquie et Andalousie), de l’Afrique/Océan Indien et de l’Amérique Latine.
L’Égypte/Moyen-Orient ferme le ban…"
Olivia Even : "Nous avons eu une année mouvementée, avec un gros investissement et un exercice intéressant.
À la fin 2012, nous aurons traité 5 900 clients pour notre panier moyen qui démarre de 1 200 € sur l’Égypte et le Moyen-Orient, pour grimper à 4 200 € sur l’Amérique Latine.
Entre les deux, l’Afrique tourne autour de 3 500 € et la Méditerranée autour de 1 300 €. L’Italie arrive en tête de nos destinations, suivi de la Méditerranée (Chypre, Crète, Malte, Turquie et Andalousie), de l’Afrique/Océan Indien et de l’Amérique Latine.
L’Égypte/Moyen-Orient ferme le ban…"
L’Égypte redémarre légèrement
Olivia Even-Devillechaise - DR
TourMaG.com - Comment s’est comportée l’Égypte ?
O. E. : "La destination a été fortement pénalisée évidemment, surtout les croisières qui ont fortement diminué.
De fait, nous avons progressé plus lentement que prévu. En revanche, depuis la 2ème quinzaine du mois d’août 2012, on sent un léger redémarrage, pour Le Caire et Alexandrie notamment, avec des voyages prévus entre la Toussaint, Noël et le mois de février.
Ce sont des gens qui connaissent le pays et veulent du produit à la carte."
TourMaG.com - Des destinations comme l’Espagne ou l’Italie souffrent-elles de la crise ?
O. E. : "En Espagne, nous sommes surtout concentrées sur l’Andalousie et nous n’avons pas encore assez de recul pour bien mesurer l’impact de la crise mais, à priori, non, je ne crois pas qu’il ait été significatif.
Pour L’Italie, l’été s’est bien vendu… Il y a d’abord le positionnement très fort de la destination, et ensuite, nous avons une production très complémentaire à celle de Donatello."
O. E. : "La destination a été fortement pénalisée évidemment, surtout les croisières qui ont fortement diminué.
De fait, nous avons progressé plus lentement que prévu. En revanche, depuis la 2ème quinzaine du mois d’août 2012, on sent un léger redémarrage, pour Le Caire et Alexandrie notamment, avec des voyages prévus entre la Toussaint, Noël et le mois de février.
Ce sont des gens qui connaissent le pays et veulent du produit à la carte."
TourMaG.com - Des destinations comme l’Espagne ou l’Italie souffrent-elles de la crise ?
O. E. : "En Espagne, nous sommes surtout concentrées sur l’Andalousie et nous n’avons pas encore assez de recul pour bien mesurer l’impact de la crise mais, à priori, non, je ne crois pas qu’il ait été significatif.
Pour L’Italie, l’été s’est bien vendu… Il y a d’abord le positionnement très fort de la destination, et ensuite, nous avons une production très complémentaire à celle de Donatello."
Les réceptifs ont joué le jeu
TourMaG.com - Comment les réceptifs ont-ils réagi à la reprise d’Autrement Voyages ?
O. E. : "Ayant de nouvelles destinations, nous avons bien sûr de nouveaux partenaires, et dans l’ensemble, ils sont contents.
Cela dit, la majorité des réceptifs avec lesquels nous travaillions avant Autrement Voyages ont joué le jeu avec nous. Ils ont fait confiance à l’équipe et au positionnement de notre nouvelle marque, axée « marché de niche », principalement à la carte.
Je crois aussi que notre 1er exercice les a conforté dans leur volonté de travailler encore avec nous."
TourMaG.com - Et vis-à-vis de la distribution ?
O. E. : "Nous avons rencontré tout le monde pour expliquer le projet et avons signé avec des mini-réseaux et des agences indépendantes. Parallèlement, nous postulons auprès des grands réseaux nationaux qui sont en pleine période de renégociation des contrats.
Tout a été construit pour répondre à leurs demandes ; nous sommes donc très confiants.
D’autant plus que nous avons donné le meilleur de nous-mêmes et, comme dit l’adage : « si ça ne paie pas aujourd’hui, ça paiera demain ».
Le plus difficile, c’est lorsque les agences jouent à fond le jeu du référencement réseau. Elles apprécient notre production, mais préfèrent attendre que l’on soit référencé par leur réseau, même si elles nous connaissent, même si on fait les règlements après départ ou si notre santé financière peut les rassurer.
Je remercie d’autant plus les agences qui nous ont fait tout de suite confiance."
O. E. : "Ayant de nouvelles destinations, nous avons bien sûr de nouveaux partenaires, et dans l’ensemble, ils sont contents.
Cela dit, la majorité des réceptifs avec lesquels nous travaillions avant Autrement Voyages ont joué le jeu avec nous. Ils ont fait confiance à l’équipe et au positionnement de notre nouvelle marque, axée « marché de niche », principalement à la carte.
Je crois aussi que notre 1er exercice les a conforté dans leur volonté de travailler encore avec nous."
TourMaG.com - Et vis-à-vis de la distribution ?
O. E. : "Nous avons rencontré tout le monde pour expliquer le projet et avons signé avec des mini-réseaux et des agences indépendantes. Parallèlement, nous postulons auprès des grands réseaux nationaux qui sont en pleine période de renégociation des contrats.
Tout a été construit pour répondre à leurs demandes ; nous sommes donc très confiants.
D’autant plus que nous avons donné le meilleur de nous-mêmes et, comme dit l’adage : « si ça ne paie pas aujourd’hui, ça paiera demain ».
Le plus difficile, c’est lorsque les agences jouent à fond le jeu du référencement réseau. Elles apprécient notre production, mais préfèrent attendre que l’on soit référencé par leur réseau, même si elles nous connaissent, même si on fait les règlements après départ ou si notre santé financière peut les rassurer.
Je remercie d’autant plus les agences qui nous ont fait tout de suite confiance."
Un CA 2013 à 16 M€
TourMaG.com - La crise a-t-elle beaucoup pesé pour votre démarrage ?
O. E. : "Non pas vraiment, car quand on démarre une aventure pareille, on est dans un état d’esprit conquérant… on va chercher le client.
Le marché est difficile bien sûr. Les clients réfléchissent, ils veulent de plus en plus de services mais ils ont confiance dans le conseil et la préconisation de leur agence de voyages ; d’où leur rôle essentiel.
Le tout, c’est d’écouter sa demande et de répondre vite. De ce point de vue, être une petite équipe est un véritable avantage. On a tendance à écouter plus et à réagir plus vite."
TourMaG.com - Quelles sont vos perspectives 2013 ?
O. E. : "Nous allons clôturer 2012 sur un chiffre d’affaires d’environ 9 M€ avec 80% d’individuels et 20% de groupes environ, un taux que nous voudrions voir évoluer vers 60/40.
Pour 2013, nos projections sont prudentes car on ne sait jamais ce qui peut arriver…
Cela dit, avec 3 brochures annuelles (Afrique/Océan Indien, Amérique Latine et Égypte/Moyen-Orient) et 2 brochures saisonnières (Italie et Méditerranée, automne-hiver et printemps-été), nous visons 16 M € de chiffre d’affaires et 9 000 à 10 000 passagers.
Nous comptons beaucoup sur le développement des groupes, car ils commencent à revenir à peu près partout, sauf sur l’Égypte, où les perspectives semblent se dégager davantage à partir d’octobre 2013."
O. E. : "Non pas vraiment, car quand on démarre une aventure pareille, on est dans un état d’esprit conquérant… on va chercher le client.
Le marché est difficile bien sûr. Les clients réfléchissent, ils veulent de plus en plus de services mais ils ont confiance dans le conseil et la préconisation de leur agence de voyages ; d’où leur rôle essentiel.
Le tout, c’est d’écouter sa demande et de répondre vite. De ce point de vue, être une petite équipe est un véritable avantage. On a tendance à écouter plus et à réagir plus vite."
TourMaG.com - Quelles sont vos perspectives 2013 ?
O. E. : "Nous allons clôturer 2012 sur un chiffre d’affaires d’environ 9 M€ avec 80% d’individuels et 20% de groupes environ, un taux que nous voudrions voir évoluer vers 60/40.
Pour 2013, nos projections sont prudentes car on ne sait jamais ce qui peut arriver…
Cela dit, avec 3 brochures annuelles (Afrique/Océan Indien, Amérique Latine et Égypte/Moyen-Orient) et 2 brochures saisonnières (Italie et Méditerranée, automne-hiver et printemps-été), nous visons 16 M € de chiffre d’affaires et 9 000 à 10 000 passagers.
Nous comptons beaucoup sur le développement des groupes, car ils commencent à revenir à peu près partout, sauf sur l’Égypte, où les perspectives semblent se dégager davantage à partir d’octobre 2013."
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