Les agents de voyages spécialistes de la France en éductour dans la vallée du Rhône avec Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme, posent devant le Caveau du Château à Ampuis - DR : A.B.
C'était avant tout une rencontre conviviale - avant l'annonce d'un nouveau confinement - à laquelle ont participé une quinzaine d'agences réceptives, spécialistes de la France, à l'initiative d'Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme.
Des agences régionales, nationales et pour une partie d'entre elles, membres de l'association France DMC Alliance. Autour de l'œnotourisme, les participants ont pu découvrir les dernières nouveautés en vallée du Rhône, mercredi 28 octobre 2020.
Au programme : visite du Caveau Delas à Tain-l’Hermitage, qui a ouvert ses portes en 2019, et propose au-delà de la visite guidée de la cave et d'une dégustation de vins, une maison d'hôtes de 11 chambres à ses clients.
A 45 minutes de là, à Ampuis, les participants ont également pu découvrir le Caveau du Château, autre lieu oenotouristique ouvert début 2020, par la famille Guigal.
Le Caveau abrite à l'étage deux salles de séminaires, ainsi qu'une salle dédiée aux événements gastronomiques ou culturels. Au sous-sol, un musée rassemble environ 500 pièces de collection autour de la vigne et du vin, principalement déniché par Marcel Guigal.
Des agences régionales, nationales et pour une partie d'entre elles, membres de l'association France DMC Alliance. Autour de l'œnotourisme, les participants ont pu découvrir les dernières nouveautés en vallée du Rhône, mercredi 28 octobre 2020.
Au programme : visite du Caveau Delas à Tain-l’Hermitage, qui a ouvert ses portes en 2019, et propose au-delà de la visite guidée de la cave et d'une dégustation de vins, une maison d'hôtes de 11 chambres à ses clients.
A 45 minutes de là, à Ampuis, les participants ont également pu découvrir le Caveau du Château, autre lieu oenotouristique ouvert début 2020, par la famille Guigal.
Le Caveau abrite à l'étage deux salles de séminaires, ainsi qu'une salle dédiée aux événements gastronomiques ou culturels. Au sous-sol, un musée rassemble environ 500 pièces de collection autour de la vigne et du vin, principalement déniché par Marcel Guigal.
Préparer l'après-crise pour tenir le coup
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Cet éductour, sous son apparente convivialité, a également permis aux participants d'échanger sur le contexte actuel.
Qu'ils soient agents de voyages, restaurateurs, hôteliers ou responsables de lieux de visite, tous sont inquiets quant à l'avenir.
La seconde vague épidémique est synonyme pour certaines DMC de licenciements économiques, de reconversions professionnelles ou de fermeture définitive.
"Nous avons eu quelques demandes sur l'été et à la rentrée, mais depuis les vacances de la Toussaint, nous sentons une fracture, explique Christine Billaud, la directrice commerciale et associée d'Actibus et Actitravel, basée à Voiron (Isère). Les demandes portent déjà sur l'année prochaine, donc actuellement pour l'automne 2021", explique-t-elle.
"Notre activité est à l'arrêt depuis mars, commente pour sa part Yukiko Natori, la directrice générale d'Ecrins de France, dont la clientèle est essentiellement japonaise. Nous savons pourtant que la France est la destination la plus recherchée par les Japonais sur Internet, devant Hawaii et l'Italie". Pour contenter ses clients, l'agence a même proposé quelques visites via Zoom.
Alors en attendant un retour possible des clientèles internationales, certaines agences se tournent vers la vente de la France.
C'est le cas des DMC de l'association France DMC Alliance, qui ont récemment lancé une plateforme (LIRE) qui regroupe l'offre de chacun de ses membres (offres packagées ou sur-mesure en France), accessibles aux agences de voyages et tour-opérateurs.
"Les Français connaissent les agences réceptives quand ils vont à l'étranger, mais ils n'ont pas l'idée ou ne savent pas qu'ils peuvent également passer par une agence pour leurs voyages en France. C'est un maillon de la chaine qui n'est pas visible et pourtant, nous faisons travailler tout le monde...
Souvent, les clients pensent aussi qu'ils vont trouver moins cher ailleurs, mais nous, experts de nos régions, pouvons leur proposer des pépites auxquelles ils n'auraient pas accès. Il y a un gros travail d'éducation à mettre en place d'ici mars 2021 pour y remédier", insiste Patricia Linot, la présidente de France DMC Alliance.
Qu'ils soient agents de voyages, restaurateurs, hôteliers ou responsables de lieux de visite, tous sont inquiets quant à l'avenir.
La seconde vague épidémique est synonyme pour certaines DMC de licenciements économiques, de reconversions professionnelles ou de fermeture définitive.
"Nous avons eu quelques demandes sur l'été et à la rentrée, mais depuis les vacances de la Toussaint, nous sentons une fracture, explique Christine Billaud, la directrice commerciale et associée d'Actibus et Actitravel, basée à Voiron (Isère). Les demandes portent déjà sur l'année prochaine, donc actuellement pour l'automne 2021", explique-t-elle.
"Notre activité est à l'arrêt depuis mars, commente pour sa part Yukiko Natori, la directrice générale d'Ecrins de France, dont la clientèle est essentiellement japonaise. Nous savons pourtant que la France est la destination la plus recherchée par les Japonais sur Internet, devant Hawaii et l'Italie". Pour contenter ses clients, l'agence a même proposé quelques visites via Zoom.
Alors en attendant un retour possible des clientèles internationales, certaines agences se tournent vers la vente de la France.
C'est le cas des DMC de l'association France DMC Alliance, qui ont récemment lancé une plateforme (LIRE) qui regroupe l'offre de chacun de ses membres (offres packagées ou sur-mesure en France), accessibles aux agences de voyages et tour-opérateurs.
"Les Français connaissent les agences réceptives quand ils vont à l'étranger, mais ils n'ont pas l'idée ou ne savent pas qu'ils peuvent également passer par une agence pour leurs voyages en France. C'est un maillon de la chaine qui n'est pas visible et pourtant, nous faisons travailler tout le monde...
Souvent, les clients pensent aussi qu'ils vont trouver moins cher ailleurs, mais nous, experts de nos régions, pouvons leur proposer des pépites auxquelles ils n'auraient pas accès. Il y a un gros travail d'éducation à mettre en place d'ici mars 2021 pour y remédier", insiste Patricia Linot, la présidente de France DMC Alliance.
Le CRT prêt à travailler davantage avec les DMC
C'est en ce sens que France DMC Alliance et le CRT Auvergne-Rhône-Alpes étudient des possibilités de synergies.
"Nous souhaitons mettre les DMC au cœur de notre stratégie de distribution", martèle Christian Douchement, le responsable des marchés internationaux et de la promotion de la montagne pour Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme.
Ce sont ces agences qui créent de la valeur, là où les tour-opérateurs internationaux se concentrent aujourd'hui davantage sur la vente plutôt que sur la production. Mais aujourd'hui, elles n'ont pas toujours les moyens de se connecter au marché export. C'est notre responsabilité de faire en sorte qu'elles puissent le faire".
Et depuis la crise Covid, et le recentrage sur le marché national, cette volonté prévaut également sur le marché affinitaire, sur des niches où le client français est mature : moto, cheval, œnotourisme.
L'offre des DMC est ainsi recensée sur la plateforme B2B d'Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme, www.inauvergnerhonealpes.com/ et présentée notamment sur les salons internationaux.
Le CRT accompagne aussi financièrement les réceptifs qui n'ont pas accès aux marchés internationaux à se rendre sur ces salons.
Autre outil concret en cours de développement : un manuel des ventes B2B qui recense toutes les offres des DMC.
"Avec cette stratégie, nous allons pouvoir créer de la valeur en allant chercher des clients toute l'année, sur une multitude de niches de marché, avec l'activation de tous les leviers de croissance possibles, en créant une valeur différente du tourisme de masse qui fonctionne déjà tout seul", ajoute Christian Douchement.
L'objectif : donner de la visibilité, sublimer et garantir les offres insolites ou exclusives proposées par les DMC France.
"Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme a une démarche unique en France et positive avec nous - acteurs privés qui assurons la commercialisation de l'offre sur le territoire - et eux, acteur public, qui en assure la promotion.
Ensemble, nous réfléchissions à de nouveaux produits et de nouvelles façons de faire la promotion pour leur proposer des offres intelligentes et uniques. Cette journée nous a permis de nous préparer à repartir", conclut Patricia Linot.
"Nous souhaitons mettre les DMC au cœur de notre stratégie de distribution", martèle Christian Douchement, le responsable des marchés internationaux et de la promotion de la montagne pour Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme.
Ce sont ces agences qui créent de la valeur, là où les tour-opérateurs internationaux se concentrent aujourd'hui davantage sur la vente plutôt que sur la production. Mais aujourd'hui, elles n'ont pas toujours les moyens de se connecter au marché export. C'est notre responsabilité de faire en sorte qu'elles puissent le faire".
Et depuis la crise Covid, et le recentrage sur le marché national, cette volonté prévaut également sur le marché affinitaire, sur des niches où le client français est mature : moto, cheval, œnotourisme.
L'offre des DMC est ainsi recensée sur la plateforme B2B d'Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme, www.inauvergnerhonealpes.com/ et présentée notamment sur les salons internationaux.
Le CRT accompagne aussi financièrement les réceptifs qui n'ont pas accès aux marchés internationaux à se rendre sur ces salons.
Autre outil concret en cours de développement : un manuel des ventes B2B qui recense toutes les offres des DMC.
"Avec cette stratégie, nous allons pouvoir créer de la valeur en allant chercher des clients toute l'année, sur une multitude de niches de marché, avec l'activation de tous les leviers de croissance possibles, en créant une valeur différente du tourisme de masse qui fonctionne déjà tout seul", ajoute Christian Douchement.
L'objectif : donner de la visibilité, sublimer et garantir les offres insolites ou exclusives proposées par les DMC France.
"Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme a une démarche unique en France et positive avec nous - acteurs privés qui assurons la commercialisation de l'offre sur le territoire - et eux, acteur public, qui en assure la promotion.
Ensemble, nous réfléchissions à de nouveaux produits et de nouvelles façons de faire la promotion pour leur proposer des offres intelligentes et uniques. Cette journée nous a permis de nous préparer à repartir", conclut Patricia Linot.