Les réservations enregistrées par les TO, l'Espagne Continentale, la Grèce, les Canaries, la Croatie et le Maroc sont en forte croissance pour cet été © kasto - Fotolia.com
Ce n'est pas une surprise, nos tour-opérateurs ont encore souffert durant cet hiver et constatent une baisse de leur activité entre novembre 2013 et février 2014 de 7,9%.
Cette mauvaise nouvelle est néanmoins atténuée par une baisse nettement moindre (à périmètre constant) de leur chiffre d'affaires, en diminution de 4,5% (923 M€) pour quelque 707 845 clients transportés.
"Il est vrai que nous avons eu moins de clients, reconnait René-Marc Chickli, Président du Seto/Ceto, néanmoins, grâce à la réduction des stocks effectuée par les TO, nous avons réussi à maintenir une légère hausse de la recette unitaire à 3,7% (1 303€)".
Bien évidemment, la saison hiver n'est pas totalement terminée, mais il n'y aura pas de miracles.
Cette mauvaise nouvelle est néanmoins atténuée par une baisse nettement moindre (à périmètre constant) de leur chiffre d'affaires, en diminution de 4,5% (923 M€) pour quelque 707 845 clients transportés.
"Il est vrai que nous avons eu moins de clients, reconnait René-Marc Chickli, Président du Seto/Ceto, néanmoins, grâce à la réduction des stocks effectuée par les TO, nous avons réussi à maintenir une légère hausse de la recette unitaire à 3,7% (1 303€)".
Bien évidemment, la saison hiver n'est pas totalement terminée, mais il n'y aura pas de miracles.
Les destinations moyen-courrier plus sévèrement touchées
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Les destinations moyen-courrier ont été le plus sévèrement touchées et sont en baisse de 10,4%.
Le nombre de clients transportés sur ces destinations s'établit à 238 003, en dégringolade de 11,4%, mais la recette unitaire tient la forme en hausse de 1,2% (772€).
Le long-courrier subit aussi une chute de 4,4%, avec aussi une diminution de clientèle mais une augmentation de la recette unitaire.
Et hormis l'Asie qui reste plutôt stable cet hiver, ainsi que les Antilles, l'Île Maurice et la République Dominicaine, toutes les "grandes destinations" (Amérique, Afrique notamment) sont délaissées par les clients cet hiver.
Quant à la destination France, c'est la "valeur refuge" de nos TO, qui enregistrent un gain d'activité de 7% pour un volume d'affaires de 101 M€ et une recette unitaire qui prend 10,2% de plus !
Pour l'été, il y a cependant lieu d'être plus optimiste, constate René-Marc Chickli.
Selon les derniers chiffres du Seto, les "commandes" pour les départs situés entre mai et octobre 2014 sont en nette augmentation par rapport à l'année précédente : +7% en termes de chiffre d'affaires pour un trafic stable.
Le nombre de clients transportés sur ces destinations s'établit à 238 003, en dégringolade de 11,4%, mais la recette unitaire tient la forme en hausse de 1,2% (772€).
Le long-courrier subit aussi une chute de 4,4%, avec aussi une diminution de clientèle mais une augmentation de la recette unitaire.
Et hormis l'Asie qui reste plutôt stable cet hiver, ainsi que les Antilles, l'Île Maurice et la République Dominicaine, toutes les "grandes destinations" (Amérique, Afrique notamment) sont délaissées par les clients cet hiver.
Quant à la destination France, c'est la "valeur refuge" de nos TO, qui enregistrent un gain d'activité de 7% pour un volume d'affaires de 101 M€ et une recette unitaire qui prend 10,2% de plus !
Pour l'été, il y a cependant lieu d'être plus optimiste, constate René-Marc Chickli.
Selon les derniers chiffres du Seto, les "commandes" pour les départs situés entre mai et octobre 2014 sont en nette augmentation par rapport à l'année précédente : +7% en termes de chiffre d'affaires pour un trafic stable.
Le retour de la Tunisie cet été ?
A signaler, que, selon les réservations enregistrées par les TO, l'Espagne Continentale, la Grèce, les Canaries, la Croatie et le Maroc sont en forte croissance…
Et une très bonne surprise en ce qui concerne la Tunisie qui, selon le président du Seto, "devrait très certainement connaître un grand succès pour cet été.
Actuellement, nous en sommes encore à -3% en terme de fréquentation. La tendance est en train de s'inverser et l'été permettra à la destination de retrouver ses touristes français longtemps disparus"!
Une bonne nouvelle également pour les TO, qui, en accord avec les autorités tunisiennes entendent garder des prix attractifs, mais "surement pas la grande braderie que nous avons connu il y a peu", indique RMC.
En termes de résultats financiers, il est à noter que, si la santé des TO n'est pas encore "florissante", elle reste relativement stable, dans un environnement économique toujours difficile. Il est à noter que les TO poursuivent largement leurs investissements informatiques.
Enfin, il convient de remarquer que les "grands problèmes" qui semblaient faire polémique entre distributeurs et producteurs ne soient pas un sujet majeur, même si les TO constatent que leurs ventes directes augmentent de 5%, tandis que les ventes indirectes diminuent de 6%.
"Il est vrai que les modèles économiques évoluent", constate René-Marc Chickli. De plus en plus de producteurs "choisissent" leurs distributeurs, tandis que ces derniers font un peu la même chose vis-à-vis de leurs fournisseurs…
Et une très bonne surprise en ce qui concerne la Tunisie qui, selon le président du Seto, "devrait très certainement connaître un grand succès pour cet été.
Actuellement, nous en sommes encore à -3% en terme de fréquentation. La tendance est en train de s'inverser et l'été permettra à la destination de retrouver ses touristes français longtemps disparus"!
Une bonne nouvelle également pour les TO, qui, en accord avec les autorités tunisiennes entendent garder des prix attractifs, mais "surement pas la grande braderie que nous avons connu il y a peu", indique RMC.
En termes de résultats financiers, il est à noter que, si la santé des TO n'est pas encore "florissante", elle reste relativement stable, dans un environnement économique toujours difficile. Il est à noter que les TO poursuivent largement leurs investissements informatiques.
Enfin, il convient de remarquer que les "grands problèmes" qui semblaient faire polémique entre distributeurs et producteurs ne soient pas un sujet majeur, même si les TO constatent que leurs ventes directes augmentent de 5%, tandis que les ventes indirectes diminuent de 6%.
"Il est vrai que les modèles économiques évoluent", constate René-Marc Chickli. De plus en plus de producteurs "choisissent" leurs distributeurs, tandis que ces derniers font un peu la même chose vis-à-vis de leurs fournisseurs…