"En 2004, la croisière touristique a attiré en Polynésie française 46 183 croisiéristes, ce qui représente 20% de l’ensemble de la fréquentation touristique. En outre cette activité procure au pays 5,4 milliards en retombées économiques.
Le marché mondial de la croisière connaît une croissance continue de 8 % par an depuis plusieurs années. Toutefois la concurrence entre les destinations est très forte et la Polynésie française n’a pas bénéficié de cette tendance. Depuis l’arrêt du Windstar, demeurent en activité en 2005, le Paul Gauguin, le Tahitian Princess, l’Aranui 3, le Tahiti Agressor, le Tu Moana et le Ti’a Moana", indique le communiqué du Conseil des ministres.
Et le même texte d'ajouter: "Pour faire face à cette situation, le Vice-Président, Ministre en charge du tourisme a multiplié les contacts, aux USA notamment, afin d’inciter les compagnies de croisières à développer de nouveaux produits en Polynésie française et a proposé au Conseil des Ministres un toilettage de la délibération relative aux dispositions incitatives applicables aux paquebots effectuant des croisières touristiques interinsulaires en Polynésie française, afin de le rendre plus attractif.
1) La première modification supprime la condition d’exploitation minimale d’une durée de six mois. Celle-ci était devenue un obstacle à plusieurs projets. L’adoption de cette modification permettra par exemple à la compagnie Cruise West d’organiser dès le mois de décembre, et pendant plusieurs années consécutives, des croisières sur une période de 38 jours entre Tahiti, les Iles-Sous-le-Vent, les Tuamotu et les Marquises.
Toutefois, afin de différencier les compagnies basées en Polynésie française et celles qui n’effectuent que des croisières de durée limitée, le projet distingue deux régimes.
a) Celui des navires qui opèrent en Polynésie française pour des durées supérieures à trois mois demeure identique à celui en vigueur actuellement.
b) Le second régime est simplifié et vise les navires séjournant moins de trois mois. Leurs exploitants bénéficient des mêmes avantages fiscaux que les navires basés, mais acquittent forfaitairement une taxe de 1 400 Fcfp (11,7 euros) par cabine et par jour de croisière en Polynésie française.
En revanche, les exploitants sous ce régime ne peuvent bénéficier du régime d’aide à la promotion touristique ni de celui relatif à l’emploi et à la formation professionnelle. Le produit de cette taxe est reversé intégralement au GIE Tahiti Tourisme, qui est chargé de développer la promotion des croisières.
2) La seconde modification du dispositif vise à accueillir les compagnies exploitant de plus petites unités, à condition que la capacité de leur flotte totalise plus de douze cabines et que leur mode d’exploitation soit équivalent à celui de la croisière. Ces navires devront disposer d’itinéraires réguliers et de prestations hôtelières (repas et boissons à table). Le marché pour ce type de croisière existe et est déjà partiellement exploité, toutefois ce secteur ne peut se développer faute de dispositif incitatif.
3) Enfin une modification est proposée concernant le régime des aides à l’emploi en vigueur qui permet, pour les recrutements locaux, et pendant les deux premières années d’exploitation du navire, de prendre en charge la moitié des charges patronales.
La modification proposée supprime la limitation aux deux premières années d’exploitation et étend l’aide à la totalité de la charge patronale pour chaque contrat de travail passé localement et ce pendant une durée d’un an". Le communiqué précise que "ce nouveau dispositif fera l’objet d’une 'loi de Pays' dont le projet a été adopté par le Conseil".
Le marché mondial de la croisière connaît une croissance continue de 8 % par an depuis plusieurs années. Toutefois la concurrence entre les destinations est très forte et la Polynésie française n’a pas bénéficié de cette tendance. Depuis l’arrêt du Windstar, demeurent en activité en 2005, le Paul Gauguin, le Tahitian Princess, l’Aranui 3, le Tahiti Agressor, le Tu Moana et le Ti’a Moana", indique le communiqué du Conseil des ministres.
Et le même texte d'ajouter: "Pour faire face à cette situation, le Vice-Président, Ministre en charge du tourisme a multiplié les contacts, aux USA notamment, afin d’inciter les compagnies de croisières à développer de nouveaux produits en Polynésie française et a proposé au Conseil des Ministres un toilettage de la délibération relative aux dispositions incitatives applicables aux paquebots effectuant des croisières touristiques interinsulaires en Polynésie française, afin de le rendre plus attractif.
1) La première modification supprime la condition d’exploitation minimale d’une durée de six mois. Celle-ci était devenue un obstacle à plusieurs projets. L’adoption de cette modification permettra par exemple à la compagnie Cruise West d’organiser dès le mois de décembre, et pendant plusieurs années consécutives, des croisières sur une période de 38 jours entre Tahiti, les Iles-Sous-le-Vent, les Tuamotu et les Marquises.
Toutefois, afin de différencier les compagnies basées en Polynésie française et celles qui n’effectuent que des croisières de durée limitée, le projet distingue deux régimes.
a) Celui des navires qui opèrent en Polynésie française pour des durées supérieures à trois mois demeure identique à celui en vigueur actuellement.
b) Le second régime est simplifié et vise les navires séjournant moins de trois mois. Leurs exploitants bénéficient des mêmes avantages fiscaux que les navires basés, mais acquittent forfaitairement une taxe de 1 400 Fcfp (11,7 euros) par cabine et par jour de croisière en Polynésie française.
En revanche, les exploitants sous ce régime ne peuvent bénéficier du régime d’aide à la promotion touristique ni de celui relatif à l’emploi et à la formation professionnelle. Le produit de cette taxe est reversé intégralement au GIE Tahiti Tourisme, qui est chargé de développer la promotion des croisières.
2) La seconde modification du dispositif vise à accueillir les compagnies exploitant de plus petites unités, à condition que la capacité de leur flotte totalise plus de douze cabines et que leur mode d’exploitation soit équivalent à celui de la croisière. Ces navires devront disposer d’itinéraires réguliers et de prestations hôtelières (repas et boissons à table). Le marché pour ce type de croisière existe et est déjà partiellement exploité, toutefois ce secteur ne peut se développer faute de dispositif incitatif.
3) Enfin une modification est proposée concernant le régime des aides à l’emploi en vigueur qui permet, pour les recrutements locaux, et pendant les deux premières années d’exploitation du navire, de prendre en charge la moitié des charges patronales.
La modification proposée supprime la limitation aux deux premières années d’exploitation et étend l’aide à la totalité de la charge patronale pour chaque contrat de travail passé localement et ce pendant une durée d’un an". Le communiqué précise que "ce nouveau dispositif fera l’objet d’une 'loi de Pays' dont le projet a été adopté par le Conseil".