Stefan Buljat dans le désert de l'Ennedi au Tchad. Une région qui lui tient à coeur mais qui est difficile à vendre en ce moment. DR
TourMaG.com - Quel est le principe de Baština ?
Stefan Buljat : "Baština est une association de tourisme solidaire qui propose des séjours immersifs, des randonnées douces, des séjours itinérants.
Nous nous inscrivons dans la mouvance du slow tourisme en incitant nos voyageurs à vivre au rythme de la population locale, par exemple en utilisant les transports en commun.
L'objectif étant d'aller hors des circuits touristiques pour avoir un regard décalé. Je ne veux pas parler d'authenticité, ce mot a été trop galvaudé.
Disons plutôt que j'essaie de montrer de quelle manière une population conserve ses traditions tout en s'adaptant à la modernité. D'ailleurs en Croate, Baština signifie patrimoine."
TourMaG.com - Expliquez nous votre maxime : si loin, si proche ?
Stefan Buljat : "Nous organisons en amont du voyage des rencontres entre nos clients et les migrants des pays qu'ils vont visiter. Ils peuvent ainsi découvrir une partie la culture du pays dans lequel ils vont se rendre.
Par exemple, nous avons réalisé une visite du quartier africain avec des Maliens dans le 18e arrondissement de Paris."
Stefan Buljat : "Baština est une association de tourisme solidaire qui propose des séjours immersifs, des randonnées douces, des séjours itinérants.
Nous nous inscrivons dans la mouvance du slow tourisme en incitant nos voyageurs à vivre au rythme de la population locale, par exemple en utilisant les transports en commun.
L'objectif étant d'aller hors des circuits touristiques pour avoir un regard décalé. Je ne veux pas parler d'authenticité, ce mot a été trop galvaudé.
Disons plutôt que j'essaie de montrer de quelle manière une population conserve ses traditions tout en s'adaptant à la modernité. D'ailleurs en Croate, Baština signifie patrimoine."
TourMaG.com - Expliquez nous votre maxime : si loin, si proche ?
Stefan Buljat : "Nous organisons en amont du voyage des rencontres entre nos clients et les migrants des pays qu'ils vont visiter. Ils peuvent ainsi découvrir une partie la culture du pays dans lequel ils vont se rendre.
Par exemple, nous avons réalisé une visite du quartier africain avec des Maliens dans le 18e arrondissement de Paris."
Casser l'image négative des Balkans
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TourMaG.com - Quelles sont vos destinations ?
Stefan Buljat : "En Afrique, je programme le Togo, le Sénégal, le Mali, le Bénin. J'ai remodelé pas mal de circuits vendus chez Point Afrique en les approfondissant.
Mais à cause de la situation politique, certains projets sont en attente. Pour l'Europe, je vends la Croatie et la Bosnie et très prochainement la Géorgie."
TourMaG.com - Pourquoi faire du tourisme solidaire dans les Balkans ?
Stefan Buljat : "Je suis originaire de Croatie et je trouve que l'Europe Centrale est encore bien peu mise en avant, alors qu'elle recèle de nombreux trésors.
J'essaie également de casser l'image négative de la Bosnie. J'ai l'impression que les gens ont peur de trouver des snippers sur les toits de Sarajevo !
Pourtant, le pays est superbe et parfaitement pacifié. J'organise notamment de belles randonnées à dos d'ânes dans les montagnes autour de la capitale."
TourMaG.com - Pourquoi avoir choisi le statut associatif ?
Stefan Buljat : "Etre une association nous rapproche de l'esprit de l'ATES, dont nous sommes membres. Nous reversons 4% du prix de nos séjours à un fond de développement qui finance des actions locales.
En ce moment, nous travaillons à la préservation d'une forêt dans l'Écoparc de Diembering au Sénégal.
Nous souhaitons également que les revenus du tourisme profitent au plus grand nombre et pas à un seul et unique prestataire local."
TourMaG.com - Est-ce que vous vendez vos produits à des agences de voyage ou des TO ?
Stefan Buljat : "J'ai seulement un produit en commun avec Croq'Nature sur le Sénégal. Pourtant, je suis ouvert à la revente aux professionnels, du moment qu'ils respectent la nature équitable de mon travail.
D'ailleurs je calcule mes prix au plus juste car je crois que tout le monde doit pouvoir se payer un de mes voyages. Mes tarifs commencent à partir de 700-800 euros.
Le tourisme solidaire ne doit pas être l'affaire de quelques riches élites. Tous les gens doivent pouvoir partir même s'ils ont des petits moyens."
Stefan Buljat : "En Afrique, je programme le Togo, le Sénégal, le Mali, le Bénin. J'ai remodelé pas mal de circuits vendus chez Point Afrique en les approfondissant.
Mais à cause de la situation politique, certains projets sont en attente. Pour l'Europe, je vends la Croatie et la Bosnie et très prochainement la Géorgie."
TourMaG.com - Pourquoi faire du tourisme solidaire dans les Balkans ?
Stefan Buljat : "Je suis originaire de Croatie et je trouve que l'Europe Centrale est encore bien peu mise en avant, alors qu'elle recèle de nombreux trésors.
J'essaie également de casser l'image négative de la Bosnie. J'ai l'impression que les gens ont peur de trouver des snippers sur les toits de Sarajevo !
Pourtant, le pays est superbe et parfaitement pacifié. J'organise notamment de belles randonnées à dos d'ânes dans les montagnes autour de la capitale."
TourMaG.com - Pourquoi avoir choisi le statut associatif ?
Stefan Buljat : "Etre une association nous rapproche de l'esprit de l'ATES, dont nous sommes membres. Nous reversons 4% du prix de nos séjours à un fond de développement qui finance des actions locales.
En ce moment, nous travaillons à la préservation d'une forêt dans l'Écoparc de Diembering au Sénégal.
Nous souhaitons également que les revenus du tourisme profitent au plus grand nombre et pas à un seul et unique prestataire local."
TourMaG.com - Est-ce que vous vendez vos produits à des agences de voyage ou des TO ?
Stefan Buljat : "J'ai seulement un produit en commun avec Croq'Nature sur le Sénégal. Pourtant, je suis ouvert à la revente aux professionnels, du moment qu'ils respectent la nature équitable de mon travail.
D'ailleurs je calcule mes prix au plus juste car je crois que tout le monde doit pouvoir se payer un de mes voyages. Mes tarifs commencent à partir de 700-800 euros.
Le tourisme solidaire ne doit pas être l'affaire de quelques riches élites. Tous les gens doivent pouvoir partir même s'ils ont des petits moyens."