BlaBlaCar met la main sur OuiBus - Crédit photo : OuiBus
La mariée était belle, avec une année marquée par les grèves et un taux de remplissage record de ses bus, la filiale routière de la SNCF a trouvé preneur. Le spécialiste européen du covoiturage a décidé de mettre la main à la poche pour acquérir OuiBus.
Pour réaliser cette opération la société française a réalisé une levée de fonds de 101 millions d'euros, auprès de la SNCF et des investisseurs existants. Ayant le vent en poupe et boosté, par les grèves du printemps, BlabBlaCar devrait comptabiliser plus de 50 millions de passagers pour l'année 2018, soit une croissance de 40% par rapport à l'année dernière.
Cette opération va permettre au spécialiste du covoiturage de pouvoir étendre son réseau, mais aussi de couvrir une plus grande diversité de besoins de transport différents, et surtout bénéficier d'un effet de cross-selling lié à l’attractivité de la diversité de trajets proposés.
Roland de Barbentane, directeur général de OuiBus, se réjouit : “C’est un nouveau projet structurant pour l’aventure Ouibus, qui devrait nous porter encore plus loin dans notre expansion internationale. Nous sommes extrêmement fiers de prendre la route aux côtés de BlaBlaCar, qui porte une vision novatrice de la mobilité depuis plus de 10 ans et fait rayonner l’innovation française dans le monde”.
Et selon le communiqué de presse annonçant cette union, BlaBlaCa n'entend pas s'arrêter là puisque l'entreprise "va également s’ouvrir à d’autres partenaires et opérateurs de bus locaux en Europe."
Pour réaliser cette opération la société française a réalisé une levée de fonds de 101 millions d'euros, auprès de la SNCF et des investisseurs existants. Ayant le vent en poupe et boosté, par les grèves du printemps, BlabBlaCar devrait comptabiliser plus de 50 millions de passagers pour l'année 2018, soit une croissance de 40% par rapport à l'année dernière.
Cette opération va permettre au spécialiste du covoiturage de pouvoir étendre son réseau, mais aussi de couvrir une plus grande diversité de besoins de transport différents, et surtout bénéficier d'un effet de cross-selling lié à l’attractivité de la diversité de trajets proposés.
Roland de Barbentane, directeur général de OuiBus, se réjouit : “C’est un nouveau projet structurant pour l’aventure Ouibus, qui devrait nous porter encore plus loin dans notre expansion internationale. Nous sommes extrêmement fiers de prendre la route aux côtés de BlaBlaCar, qui porte une vision novatrice de la mobilité depuis plus de 10 ans et fait rayonner l’innovation française dans le monde”.
Et selon le communiqué de presse annonçant cette union, BlaBlaCa n'entend pas s'arrêter là puisque l'entreprise "va également s’ouvrir à d’autres partenaires et opérateurs de bus locaux en Europe."
Les finances de OuiBus dans le rouge et l'annonce d'un PSE
Pourtant ce rachat ne paraissait pas évident tant les bus Macron peinent à montrer des signaux de vitalité économique. Il y a une semaine nous vous rapportions les comptes de OuiBus pour l'année 2017, et le moins que l'on puisse, c'est que le violet de la carrosserie est devenue rouge au niveau comptable.
Alors que le chiffre d'affaires s'établissait à 55,3 millions d'euros, les pertes atteignaient 36,1 millions d'euros en 2017, pour atteindre des pertes cumulées de 165 millions d’euros depuis 2013.
Ces chiffres montrent bien la délicatesse de ce modèle économique. En même temps que d'apprendre le changement de propriétaire, les employés ont eu la mauvaise nouvelle de se voir proposer un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), selon nos confrères du Monde.
Ce plan social qui porterait sur 102 emplois, sur un effectif 230 employés au total, doit entraîner une diminution des pertes à l'avenir qui seraient encore estimées à 25 millions pour l'exercice 2018.
Alors que le chiffre d'affaires s'établissait à 55,3 millions d'euros, les pertes atteignaient 36,1 millions d'euros en 2017, pour atteindre des pertes cumulées de 165 millions d’euros depuis 2013.
Ces chiffres montrent bien la délicatesse de ce modèle économique. En même temps que d'apprendre le changement de propriétaire, les employés ont eu la mauvaise nouvelle de se voir proposer un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), selon nos confrères du Monde.
Ce plan social qui porterait sur 102 emplois, sur un effectif 230 employés au total, doit entraîner une diminution des pertes à l'avenir qui seraient encore estimées à 25 millions pour l'exercice 2018.