C'est la fin d'un suspens de 3 mois.
Le tribunal de commerce de Paris a dévoilé ce vendredi 31 mars 2017 le noms des repreneurs des différentes entités du groupe Boiloris, en cessation de paiement depuis le 26 décembre 2016.
D'après les jugements rendus par la 14e chambre du Tribunal de commerce, et que nous nous sommes procurés, 20 agences sur les 29 que compte le groupe dirigé par Didier Munin, sont reprises. Le sort des 9 agences restantes n'est pas encore connu.
Comme attendu, les offres déposées par les groupes Saalün Holidays et Sainte Claire ont été validées par le tribunal. Thalasso n°1 un temps allié à Voyages Paris Normandie avait formulé une offre pour la reprise de 9 agences, mais cette dernière était arrivée à échéance fin février 2017 et n'a pas été prolongée.
Dans le même temps, les jugements rendus pour chacune des société du groupe Boiloris (Boiloris Voyages, Boiloris Développement et Boiloris Distribution) prévoient le licenciement "pour motifs économiques" de 20 salariés. Le groupe, établi rue Saint-Charles à Paris, comptait 107 salariés.
Le tribunal de commerce de Paris a dévoilé ce vendredi 31 mars 2017 le noms des repreneurs des différentes entités du groupe Boiloris, en cessation de paiement depuis le 26 décembre 2016.
D'après les jugements rendus par la 14e chambre du Tribunal de commerce, et que nous nous sommes procurés, 20 agences sur les 29 que compte le groupe dirigé par Didier Munin, sont reprises. Le sort des 9 agences restantes n'est pas encore connu.
Comme attendu, les offres déposées par les groupes Saalün Holidays et Sainte Claire ont été validées par le tribunal. Thalasso n°1 un temps allié à Voyages Paris Normandie avait formulé une offre pour la reprise de 9 agences, mais cette dernière était arrivée à échéance fin février 2017 et n'a pas été prolongée.
Dans le même temps, les jugements rendus pour chacune des société du groupe Boiloris (Boiloris Voyages, Boiloris Développement et Boiloris Distribution) prévoient le licenciement "pour motifs économiques" de 20 salariés. Le groupe, établi rue Saint-Charles à Paris, comptait 107 salariés.
3 repreneurs pour les points de vente Boiloris
Via sa filiale SN Agences, le groupe Salaün Holidays, dirigé par Michel Salün, est donc le principal repreneur du réseau Boiloris.
Salaün Holidays reprend 11 agences au total à Paris et en Ile-de-France (Paris 7e, 8e, 13e, deux dans le 14e, 15e, 16e, Jet tours Neuilly sur Seine, Lagny, Levallois-Perret et Charenton-le-Pont).
Le prix de cession total, d'après le jugement, s'élève pour Salün Holidays à 180 000 €, somme regroupant les éléments incorporels et corporels.
Stéphane Le Pennec, Directeur général de Salün, se dit "ravi du jugement. Je suis très content pour le personnel qui nous rejoint. Nous avons mis beaucoup d'ardeur pour les faire sortir de cette période de doute, et nous allons maintenant nous activer à redynamiser ces agences remarquables".
Second repreneur : le groupe Sainte-Claire (société France Business Travel), dirigé par Eric Kuo, qui met la main sur 8 points de ventes (Colombes, Paris 2e, 5e, 16e, 17e, 18e, Chelles, Versailles). Prix total de ces reprises d'agences : 157 000 €.
L'agence Havas Voyages (Convention Paris) est, de son côté reprise, par Fabien Krol, futur gérant de N&F Voyages, pour 12 000 €, indique le jugement.
Salaün Holidays reprend 11 agences au total à Paris et en Ile-de-France (Paris 7e, 8e, 13e, deux dans le 14e, 15e, 16e, Jet tours Neuilly sur Seine, Lagny, Levallois-Perret et Charenton-le-Pont).
Le prix de cession total, d'après le jugement, s'élève pour Salün Holidays à 180 000 €, somme regroupant les éléments incorporels et corporels.
Stéphane Le Pennec, Directeur général de Salün, se dit "ravi du jugement. Je suis très content pour le personnel qui nous rejoint. Nous avons mis beaucoup d'ardeur pour les faire sortir de cette période de doute, et nous allons maintenant nous activer à redynamiser ces agences remarquables".
Second repreneur : le groupe Sainte-Claire (société France Business Travel), dirigé par Eric Kuo, qui met la main sur 8 points de ventes (Colombes, Paris 2e, 5e, 16e, 17e, 18e, Chelles, Versailles). Prix total de ces reprises d'agences : 157 000 €.
L'agence Havas Voyages (Convention Paris) est, de son côté reprise, par Fabien Krol, futur gérant de N&F Voyages, pour 12 000 €, indique le jugement.
Tapis Rouge pour Claude Blanc
Le groupe Boiloris, via sa filiale Boiloris Distribution, était également propriétaire de Tapis Rouge, un tour-opérateur spécialisé dans les voyages haut de gamme et à la carte.
Si plusieurs repreneurs s'étaient positionnés sur cette reprise, parmi lesquels Secrets de Voyages, ce sera finalement Backroads, filiale de Travel and Co dirigée par Claude Blanc, qui reprend le TO pour un prix de cession de 40 000 €.
Joint par TourMaG.com, Claude Blanc se déclare "satisfait de la décision" du tribunal.
En revanche, l'activité du tour-opérateur Sicilfly, propriété de Boiloris Développement, "est exclue du périmètre de reprise", d'après le jugement.
Pour rappel Salaün Holidays avait obtenu la gestion et la commercialisation des agences Boiloris, assortie d’une période de redressement, jusqu’au 28 février, prolongé par la suite jusqu’au 16 avril 2017.
En attendant la décision du Tribunal de Commerce de Paris, les salariés des agences du groupe Boiloris se voulaient inquiets mais avaient continué le travail malgré tout. "Ces derniers mois, on continuait le travail car on avait pas le choix, on vivait la situation au jour le jour", nous indique une conseillère de vente.
Beaucoup ont refusé de nous livrer leurs impressions, faisant valoir leur droit de réserve. "Je préfère ne pas m'impliquer, il y a déjà assez de bazar comme ça, nous explique une salarié d'une agence Boiloris. Je préfère garder ce que je pense de M Munin et de l'avenir pour moi".
Si plusieurs repreneurs s'étaient positionnés sur cette reprise, parmi lesquels Secrets de Voyages, ce sera finalement Backroads, filiale de Travel and Co dirigée par Claude Blanc, qui reprend le TO pour un prix de cession de 40 000 €.
Joint par TourMaG.com, Claude Blanc se déclare "satisfait de la décision" du tribunal.
En revanche, l'activité du tour-opérateur Sicilfly, propriété de Boiloris Développement, "est exclue du périmètre de reprise", d'après le jugement.
Pour rappel Salaün Holidays avait obtenu la gestion et la commercialisation des agences Boiloris, assortie d’une période de redressement, jusqu’au 28 février, prolongé par la suite jusqu’au 16 avril 2017.
En attendant la décision du Tribunal de Commerce de Paris, les salariés des agences du groupe Boiloris se voulaient inquiets mais avaient continué le travail malgré tout. "Ces derniers mois, on continuait le travail car on avait pas le choix, on vivait la situation au jour le jour", nous indique une conseillère de vente.
Beaucoup ont refusé de nous livrer leurs impressions, faisant valoir leur droit de réserve. "Je préfère ne pas m'impliquer, il y a déjà assez de bazar comme ça, nous explique une salarié d'une agence Boiloris. Je préfère garder ce que je pense de M Munin et de l'avenir pour moi".