Huit kilomètres et demi de quais, cinq ports et une incomparable histoire marine.
S’il ne faut pas nier l’attrait des monuments de la « ville haute » - comme au Havre, la ville de Brest a été détruite lors de la seconde guerre mondiale et son patrimoine années 50 est très « clinique » - mieux vaut d’abord s’intéresser à la vitalité du « trait de côte ».
Cinq ports... On connait le militaire, l’ex-Arsenal aux effectifs réduits mais qui constitue toujours la colonne vertébrale de la cité.
La Penfeld, rivière sectionnant la ville en deux, accueille depuis longtemps sur ses berges encaissées radoubs et frégates grises ; Laninon, plus à l’ouest, est un quartier portuaire d’officiers, de réparation navale et d’entraînement.
La plaisance dispose aussi de ports jumeaux, les marinas du Moulin Blanc et du Château.
Entre les deux s’étend le port de commerce, succession de docks et de quais dévolus aux containers, à la réparation navale, aux ferries et un peu à la pêche. Ce littoral constitue une vitrine mouvante, au gré de projets et d’équipements récents.
S’il ne faut pas nier l’attrait des monuments de la « ville haute » - comme au Havre, la ville de Brest a été détruite lors de la seconde guerre mondiale et son patrimoine années 50 est très « clinique » - mieux vaut d’abord s’intéresser à la vitalité du « trait de côte ».
Cinq ports... On connait le militaire, l’ex-Arsenal aux effectifs réduits mais qui constitue toujours la colonne vertébrale de la cité.
La Penfeld, rivière sectionnant la ville en deux, accueille depuis longtemps sur ses berges encaissées radoubs et frégates grises ; Laninon, plus à l’ouest, est un quartier portuaire d’officiers, de réparation navale et d’entraînement.
La plaisance dispose aussi de ports jumeaux, les marinas du Moulin Blanc et du Château.
Entre les deux s’étend le port de commerce, succession de docks et de quais dévolus aux containers, à la réparation navale, aux ferries et un peu à la pêche. Ce littoral constitue une vitrine mouvante, au gré de projets et d’équipements récents.
Les Ateliers des Capucins… en téléphérique (ou pas)
Mais puisque la « navale » n’est plus vraiment ce qu’elle était, l’avenir est à la réhabilitation de ses anciens QG.
Ainsi des Ateliers des Capucins. Cet ancien site industriel construit en éperon au-dessus de la Penfeld est devenu le nouveau pôle loisirs de Brest.
Et l’on s’y rend depuis le centre-ville par un téléphérique inédit. Enfin, quand il fonctionne… Car inauguré en 2016, il n’a cessé de rencontrer des problèmes techniques.
Téléphérique ou non, le plateau des Capucins a changé de vocation. Fini la construction navale, place à la culture !
Pendant des décennies, depuis le milieu du 19e s., une multitude d’ouvriers s’est affairée ici à la construction et à la réparation des navires militaires français. Une ville dans la ville et un pan crucial de la mémoire brestoise.
Délaissé, le « plateau » est devenu un nouveau pôle d’habitat, de bureaux, de loisirs et de culture.
Ainsi des Ateliers des Capucins. Cet ancien site industriel construit en éperon au-dessus de la Penfeld est devenu le nouveau pôle loisirs de Brest.
Et l’on s’y rend depuis le centre-ville par un téléphérique inédit. Enfin, quand il fonctionne… Car inauguré en 2016, il n’a cessé de rencontrer des problèmes techniques.
Téléphérique ou non, le plateau des Capucins a changé de vocation. Fini la construction navale, place à la culture !
Pendant des décennies, depuis le milieu du 19e s., une multitude d’ouvriers s’est affairée ici à la construction et à la réparation des navires militaires français. Une ville dans la ville et un pan crucial de la mémoire brestoise.
Délaissé, le « plateau » est devenu un nouveau pôle d’habitat, de bureaux, de loisirs et de culture.
200 baies vitrées sur la ville
Qu’y trouve-t-on exactement ? Pour commencer, une architecture singulière.
Les trois nefs monumentales de 150 m de long, couvertes, sont ornées de 200 baies vitrées ouvrant la vue sur la ville.
Au sol, un parquet se prête aux balades familiales et aux représentations d’artistes de rue. Tandis que d’antiques machines industrielles rappellent la vocation passée du lieu.
Une médiathèque a aussi été inaugurée début 2018. Design, elle comprend un auditorium et des consoles de jeux vidéo en accès libre.
Côté commerces, on trouve un bar-restaurant, une boutique d’art déco, un torréfacteur, une micro-brasserie, une librairie…
Egalement installés, un espace de coworking, une galerie des innovations maritimes, un Centre national des arts de la rue (Le Fourneau), une pépinière de start-up. Doit encore aménager un cinéma…
Les sportifs, eux, peuvent s’exercer sur un mur d’escalade. Tout cela est accessible (en principe) grâce au fameux téléphérique qui fait la jonction entre les deux rives de la Penfeld, depuis le boulevard Jean Moulin jusqu’aux Ateliers.
Deux minutes de plaisir intense avec des panoramas grandioses ouverts sur l’Arsenal et la rade.
Les trois nefs monumentales de 150 m de long, couvertes, sont ornées de 200 baies vitrées ouvrant la vue sur la ville.
Au sol, un parquet se prête aux balades familiales et aux représentations d’artistes de rue. Tandis que d’antiques machines industrielles rappellent la vocation passée du lieu.
Une médiathèque a aussi été inaugurée début 2018. Design, elle comprend un auditorium et des consoles de jeux vidéo en accès libre.
Côté commerces, on trouve un bar-restaurant, une boutique d’art déco, un torréfacteur, une micro-brasserie, une librairie…
Egalement installés, un espace de coworking, une galerie des innovations maritimes, un Centre national des arts de la rue (Le Fourneau), une pépinière de start-up. Doit encore aménager un cinéma…
Les sportifs, eux, peuvent s’exercer sur un mur d’escalade. Tout cela est accessible (en principe) grâce au fameux téléphérique qui fait la jonction entre les deux rives de la Penfeld, depuis le boulevard Jean Moulin jusqu’aux Ateliers.
Deux minutes de plaisir intense avec des panoramas grandioses ouverts sur l’Arsenal et la rade.
Le Continental, hôtel arty
Ou dormir à Brest ? Question cruciale pour le touriste en visite.
Nous avons la réponse : au Continental. Cet hôtel « historique » est une référence pour la clientèle affaires et loisirs.
Du hall prestigieux aux chambres colorées, le style arty fait mouche.
Le « Conti », comme disent les Brestois, reste au sommet de la pyramide hôtelière locale.
L’établissement, 4 étoiles, profite de deux avantages : il est idéalement placé en centre-ville et sa décoration est unique.
La gare, l’hôtel de ville, le château et la rue commerçante de Siam sont à deux pas.
Et son style Art Déco est inimitable. Cette institution locale a été bâtie en 1913, trois ans après l’apparition en Europe de ce courant architectural.
La seconde guerre mondiale ayant laissé des traces indélébiles à Brest, Le Continental a été reconstruit à l’identique en 1948.
Depuis, il a gardé en mémoire le passage d’hôtes célèbres, Jean Gabin, Michèle Morgan, Claude Nougaro, Rockefeller…
Certains pourront trouver les chambres old fashion. Mais toutes sont lumineuses et quelques-unes offrent de belles vues sur la ville et la rade, comme la Junior Suite et les chambres mansardées du 5me étage.
Il n’y a pas de restaurant mais la table du petit-déjeuner propose d’excellents produits bretons et le bar est le lieu favori de l’afterwork.
Nous avons la réponse : au Continental. Cet hôtel « historique » est une référence pour la clientèle affaires et loisirs.
Du hall prestigieux aux chambres colorées, le style arty fait mouche.
Le « Conti », comme disent les Brestois, reste au sommet de la pyramide hôtelière locale.
L’établissement, 4 étoiles, profite de deux avantages : il est idéalement placé en centre-ville et sa décoration est unique.
La gare, l’hôtel de ville, le château et la rue commerçante de Siam sont à deux pas.
Et son style Art Déco est inimitable. Cette institution locale a été bâtie en 1913, trois ans après l’apparition en Europe de ce courant architectural.
La seconde guerre mondiale ayant laissé des traces indélébiles à Brest, Le Continental a été reconstruit à l’identique en 1948.
Depuis, il a gardé en mémoire le passage d’hôtes célèbres, Jean Gabin, Michèle Morgan, Claude Nougaro, Rockefeller…
Certains pourront trouver les chambres old fashion. Mais toutes sont lumineuses et quelques-unes offrent de belles vues sur la ville et la rade, comme la Junior Suite et les chambres mansardées du 5me étage.
Il n’y a pas de restaurant mais la table du petit-déjeuner propose d’excellents produits bretons et le bar est le lieu favori de l’afterwork.
Le goût du terroir
Côté table, les restaurants des quais raviront les fans de produits de la mer.
Une autre adresse nous a séduits : La Table Le Ruffé.
Qui a dit que l’agriculture bretonne était exclusivement intensive ? Ici, on vous prouve le contraire.
Sous le slogan « Le goût du terroir breton », le restaurant sélectionne des producteurs locaux qui ont fait le choix de la qualité, parfois en bio.
Viandes, charcuteries, légumes, huîtres, poissons, fromages, cidres… Tout est sourcé et le nom des fournisseurs, des agriculteurs éco-responsables, est dûment indiqué sur des ardoises murales.
Des produits d’ici et de saison, histoire de montrer la diversité du terroir breton et de remettre au centre de la table l’authenticité et la convivialité qui l’accompagnent.
Une autre adresse nous a séduits : La Table Le Ruffé.
Qui a dit que l’agriculture bretonne était exclusivement intensive ? Ici, on vous prouve le contraire.
Sous le slogan « Le goût du terroir breton », le restaurant sélectionne des producteurs locaux qui ont fait le choix de la qualité, parfois en bio.
Viandes, charcuteries, légumes, huîtres, poissons, fromages, cidres… Tout est sourcé et le nom des fournisseurs, des agriculteurs éco-responsables, est dûment indiqué sur des ardoises murales.
Des produits d’ici et de saison, histoire de montrer la diversité du terroir breton et de remettre au centre de la table l’authenticité et la convivialité qui l’accompagnent.
Pratique
Office de tourisme de Brest Métropole : brest-metropole-tourisme.fr
Hôtels-restaurants :
• Le Continental - oceaniahotels.com - Chambres à partir de 68€.
• La Table Le Ruffé - le-ruffe.com - A partir de 23€.
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Les Ateliers des Capucins : ateliersdescapucins.fr
Hôtels-restaurants :
• Le Continental - oceaniahotels.com - Chambres à partir de 68€.
• La Table Le Ruffé - le-ruffe.com - A partir de 23€.
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Les Ateliers des Capucins : ateliersdescapucins.fr