Pour l'OMT et Global Data, le tourisme vit une semaine prépondérante pour son avenir avec la COP26 - Depositphotos @rafapress
En l'espace d'une semaine, si les dirigeants de la planète veulent bien prendre des décisions lourdes, le monde pourrait entrer dans une autre ère.
En effet, alors qu'il ne fait plus de doute que globalement, nous n'arriverons pas à tenir les engagements pris lors de la COP 21 à Paris, l'humanité va devoir redoubler d'efforts, si elle ne veut pas voir sa façon de vivre changer drastiquement.
"Si nous ne faisons rien, j'ai peur que dans 10 ans, il n'y ait plus de tourisme parce que la situation a dégénéré," assénait sur TourMaG, Julien Etchanchu, responsable des pratiques durables chez Advito.
La semaine dernière se tenait le G20 à Rome, une réunion réunissant les dirigeants "de dix-neuf des pays aux économies les plus développées et de l'Union européenne," explique Wikipédia.
Lors de l'événement l'OMT a réussi à mettre l'importance du tourisme à l'honneur. ]b
Ainsi, alors que le G20 représente près de 70% du tourisme mondial, à la fin de la réunion, les dirigeants ont adopté la conclusion suivante.
"Nous continuerons à soutenir une reprise rapide, résiliente, inclusive et durable du secteur du tourisme , en mettant particulièrement l'accent sur une mobilité sûre, des déplacements fluides, la durabilité et la numérisation," rapporte l'organisation.
D'ailleurs pour l'OMT, le tourisme se trouve dans une semaine critique, puisque la COP 26 se déroule actuellement à Glasgow.
"L’urgence climatique représente une menace plus grande que la COVID. Ce sommet est l’occasion de plaider avec force la cause de la durabilité" a déclaré Zurab Pololikashvili.
En effet, alors qu'il ne fait plus de doute que globalement, nous n'arriverons pas à tenir les engagements pris lors de la COP 21 à Paris, l'humanité va devoir redoubler d'efforts, si elle ne veut pas voir sa façon de vivre changer drastiquement.
"Si nous ne faisons rien, j'ai peur que dans 10 ans, il n'y ait plus de tourisme parce que la situation a dégénéré," assénait sur TourMaG, Julien Etchanchu, responsable des pratiques durables chez Advito.
La semaine dernière se tenait le G20 à Rome, une réunion réunissant les dirigeants "de dix-neuf des pays aux économies les plus développées et de l'Union européenne," explique Wikipédia.
Lors de l'événement l'OMT a réussi à mettre l'importance du tourisme à l'honneur. ]b
Ainsi, alors que le G20 représente près de 70% du tourisme mondial, à la fin de la réunion, les dirigeants ont adopté la conclusion suivante.
"Nous continuerons à soutenir une reprise rapide, résiliente, inclusive et durable du secteur du tourisme , en mettant particulièrement l'accent sur une mobilité sûre, des déplacements fluides, la durabilité et la numérisation," rapporte l'organisation.
D'ailleurs pour l'OMT, le tourisme se trouve dans une semaine critique, puisque la COP 26 se déroule actuellement à Glasgow.
"L’urgence climatique représente une menace plus grande que la COVID. Ce sommet est l’occasion de plaider avec force la cause de la durabilité" a déclaré Zurab Pololikashvili.
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"La COP26 représente un tournant pour l'industrie touristique" selon GlobalData
Lors de cette dernière, alors que les Etats se sont engagés à baisser leurs émissions de méthane de 30%, l'OMT entend faire du tourisme un sujet de débat, pour que l'industrie cesse d'être stigmatisée.
"L'OMT comblera le fossé entre les gouvernements et le secteur privé pour garantir que le tourisme assume ses responsabilités en matière d'action climatique," précise le dernier communiqué.
Une délégation de centaines d'opérateurs du secteur privé du monde entier feront le déplacement lors du principal événement lié au tourisme à la COP26 et va pour s'engager en faveur de la Déclaration de Glasgow.
"Cette déclaration vise à aligner les divers secteurs du tourisme sur un objectif unique et global de réduire de moitié les émissions d'ici 2030 et d'atteindre le zéro net d'ici 2050 au plus tard.
La Déclaration doit être mise en œuvre en collaboration avec la Travel Foundation et dans le cadre du programme de tourisme durable One Planet."
Dans le même temps, pour GlobalData, la COP26 représente un tournant pour l'industrie touristique, notamment sur la question de sa durabilité.
Alors que le processus de reprise de l'activtié est sans précédent, de nombreuses entreprises du secteur privé s'engageant désormais dans des actions plus transparentes pour réduire les émissions, croit savoir la société de données.
D'ailleurs d'après le dernier sondage de GlobalData 45 % des personnes interrogées ont déclaré que l'environnement était le facteur le plus important parmi les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance.
"Les nouveaux engagements environnementaux pourraient avoir plus de poids en raison de la position actuelle de l'industrie du tourisme.
Ne pas avoir à faire face à des niveaux élevés de demande touristique signifie que c'est le moment idéal pour les secteurs public et privé de réinitialiser les opérations pour les rendre plus durables sur le plan environnemental.
Tout partenariat public-privé formé décidera du succès de la durabilité environnementale dans le tourisme et doit être perçu comme une relation d'affaires.
Pour encourager le secteur privé, il doit être clair que les deux parties partagent les risques, les récompenses et la responsabilité des initiatives de développement durable qui sont convenues," analyse Ralph Hollister, analyste des voyages et du tourisme chez GlobalData.
Pour faire sa 4e révolution, celle du durable, comme l'appelle Rémy Knafou, l'industrie va devoir bénéficier de financement énorme, car pour l'heure aucune technologie n'est viable pour assurer la durabilité du secteur...
"Le seul choix, c’est de devenir un secteur vert," a conclu Julia Simpson, la Présidente et Directrice générale du WTTC.
"L'OMT comblera le fossé entre les gouvernements et le secteur privé pour garantir que le tourisme assume ses responsabilités en matière d'action climatique," précise le dernier communiqué.
Une délégation de centaines d'opérateurs du secteur privé du monde entier feront le déplacement lors du principal événement lié au tourisme à la COP26 et va pour s'engager en faveur de la Déclaration de Glasgow.
"Cette déclaration vise à aligner les divers secteurs du tourisme sur un objectif unique et global de réduire de moitié les émissions d'ici 2030 et d'atteindre le zéro net d'ici 2050 au plus tard.
La Déclaration doit être mise en œuvre en collaboration avec la Travel Foundation et dans le cadre du programme de tourisme durable One Planet."
Dans le même temps, pour GlobalData, la COP26 représente un tournant pour l'industrie touristique, notamment sur la question de sa durabilité.
Alors que le processus de reprise de l'activtié est sans précédent, de nombreuses entreprises du secteur privé s'engageant désormais dans des actions plus transparentes pour réduire les émissions, croit savoir la société de données.
D'ailleurs d'après le dernier sondage de GlobalData 45 % des personnes interrogées ont déclaré que l'environnement était le facteur le plus important parmi les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance.
"Les nouveaux engagements environnementaux pourraient avoir plus de poids en raison de la position actuelle de l'industrie du tourisme.
Ne pas avoir à faire face à des niveaux élevés de demande touristique signifie que c'est le moment idéal pour les secteurs public et privé de réinitialiser les opérations pour les rendre plus durables sur le plan environnemental.
Tout partenariat public-privé formé décidera du succès de la durabilité environnementale dans le tourisme et doit être perçu comme une relation d'affaires.
Pour encourager le secteur privé, il doit être clair que les deux parties partagent les risques, les récompenses et la responsabilité des initiatives de développement durable qui sont convenues," analyse Ralph Hollister, analyste des voyages et du tourisme chez GlobalData.
Pour faire sa 4e révolution, celle du durable, comme l'appelle Rémy Knafou, l'industrie va devoir bénéficier de financement énorme, car pour l'heure aucune technologie n'est viable pour assurer la durabilité du secteur...
"Le seul choix, c’est de devenir un secteur vert," a conclu Julia Simpson, la Présidente et Directrice générale du WTTC.