Les longs week-ends de mai ont marqué le lancement de la saison, avec un taux de remplissage de 60% - DR : Capfun
Les professionnels de l’hôtellerie de plein air sont prêts pour la saison estivale 2021.
Le protocole sanitaire a été mis à jour (voir encadré en bas d'article) et validé par le gouvernement et la fréquentation devrait être comparable à celle de la saison estivale de 2019, "même si l’ensemble de l’année offrira sans doute un profil à nouveau contrasté du fait d’un printemps marqué par une météo maussade et des contraintes sanitaires fortes", indique la fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA) dans un communiqué.
Les longs week-ends de mai - Ascension et Pentecôte - faisant suite de près aux annonces du Président de la République, ont ainsi marqué le lancement de la saison, avec un taux de remplissage satisfaisant de 60%.
Les hébergements locatifs quasi complets ont compensé les locations d’emplacements nus.
Le protocole sanitaire a été mis à jour (voir encadré en bas d'article) et validé par le gouvernement et la fréquentation devrait être comparable à celle de la saison estivale de 2019, "même si l’ensemble de l’année offrira sans doute un profil à nouveau contrasté du fait d’un printemps marqué par une météo maussade et des contraintes sanitaires fortes", indique la fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA) dans un communiqué.
Les longs week-ends de mai - Ascension et Pentecôte - faisant suite de près aux annonces du Président de la République, ont ainsi marqué le lancement de la saison, avec un taux de remplissage satisfaisant de 60%.
Les hébergements locatifs quasi complets ont compensé les locations d’emplacements nus.
Slow camping et ruralité, une tendance qui se confirme
Au début du mois de juin, le niveau des réservations enregistrées pour juillet-août dépassait largement les taux de 2020, s’approchant du niveau de fréquentation de 2019.
En cumul, sur la totalité de la saison, l’hôtellerie de plein air est désormais en légère avance par rapport à l’année 2019, à la faveur d'un mois de mai très encourageant.
Quant aux touristes étrangers, qui représentent environ un tiers de la clientèle des campings (Néerlandais, Britanniques, Allemands, Belges), la réouverture des frontières le 9 juin devrait permettre un retour à un niveau normal de leur fréquentation, tout en prenant en compte les restrictions spécifiques à certains pays (comme le Royaume-Uni par exemple).
Si le littoral reste la destination la plus prisée par les touristes, la campagne et la montagne suscitent de plus en plus l’intérêt des vacanciers, un nouveau type de clientèle, plus urbaine, moins habituée au camping mais aussi avide de découvertes et soucieuse de son empreinte carbone.
"Cette tendance, désormais significative, s’incarne dans la mutation réussie des campings situés en zone rurale au cours des dernières années et contribue au dynamisme du tourisme rural, une clef du développement économique des territoires", précise la FNHPA.
En cumul, sur la totalité de la saison, l’hôtellerie de plein air est désormais en légère avance par rapport à l’année 2019, à la faveur d'un mois de mai très encourageant.
Quant aux touristes étrangers, qui représentent environ un tiers de la clientèle des campings (Néerlandais, Britanniques, Allemands, Belges), la réouverture des frontières le 9 juin devrait permettre un retour à un niveau normal de leur fréquentation, tout en prenant en compte les restrictions spécifiques à certains pays (comme le Royaume-Uni par exemple).
Si le littoral reste la destination la plus prisée par les touristes, la campagne et la montagne suscitent de plus en plus l’intérêt des vacanciers, un nouveau type de clientèle, plus urbaine, moins habituée au camping mais aussi avide de découvertes et soucieuse de son empreinte carbone.
"Cette tendance, désormais significative, s’incarne dans la mutation réussie des campings situés en zone rurale au cours des dernières années et contribue au dynamisme du tourisme rural, une clef du développement économique des territoires", précise la FNHPA.
Mise à jour du protocole sanitaire de l’Hôtellerie de Plein Air
La FNHPA a souhaité mettre à jour le protocole sanitaire mis en place l’été dernier, afin d’adapter le dispositif aux nouvelles connaissances sur le virus et aux nouvelles recommandations des autorités publiques.
Ce nouveau protocole a été soumis au gouvernement qui l’a validé le 21 mai.
Principaux points du protocole sanitaire 2020 qui restent en vigueur
En ce qui concerne les équipes :
• Nomination d’un référent Covid-19 ;
• Adaptation des locaux et des postes de travail ;
• Organisation de formations sur les mesures barrières et les procédures d’hygiène ;
• Fourniture de produits de base (gel désinfectant et masques) et d’équipements de protection (gants, visières, pare-haleines, plaques de plexiglas) ;
• Aménagement de l’organisation du travail (planning de travail, arrivée des salariés, repas, gestion du linge sale, sortie des salariés).
En ce qui concerne les clients :
• Adaptation des conditions d’utilisation des parties communes pour limiter les points de contact et mettre en œuvre la distanciation ;
• Augmentation de la fréquence de nettoyage et de désinfection des sanitaires collectifs ;
• Réaménagement et restrictions pour les animations, aires de jeux, restaurants et événements collectifs ;
• Mise en place de jauges pour les piscines et espaces aquatiques ;
• Mise en place d’un protocole spécifique avec isolement systématique en cas de suspicion de contagion.
Deux aménagements principaux ont été apportés au protocole sanitaire 2021 :
1) Une mesure de prévention : la prise en compte renforcée de la qualité de l’air
La maitrise de l’aération et de la ventilation s’avère d’autant plus importante lorsque le respect d’autres gestes barrière est difficile à mettre en œuvre. Dans les espaces confinés recevant du public, lorsque la fréquentation est importante, les établissements sont donc encouragés à mesurer fréquemment le taux de dioxyde de carbone (CO2). Cette mesure permettra de mesurer le degré d’utilisation de l’air et de prendre des mesures immédiates en termes d’aération (au-delà de 800 ppm), voire d’évacuation des locaux (au-delà de 1000 ppm).
2) Une mesure de sanction : adapter les règlements intérieurs des établissements afin de prévoir notamment des possibles sanctions contre les clients qui ne respecteraient pas les mesures sanitaires
En complément du renforcement des actions de pédagogie auprès des clients en amont et au cours du séjour, les gestionnaires sont invités à modifier et enrichir le règlement intérieur de leurs établissements afin de prévoir des sanctions susceptibles d’être mises en œuvre en cas d’écarts répétés et de non-respect des règles sanitaires par certains clients, sanction pouvant aller jusqu’au renvoi de l’établissement.
Ce nouveau protocole a été soumis au gouvernement qui l’a validé le 21 mai.
Principaux points du protocole sanitaire 2020 qui restent en vigueur
En ce qui concerne les équipes :
• Nomination d’un référent Covid-19 ;
• Adaptation des locaux et des postes de travail ;
• Organisation de formations sur les mesures barrières et les procédures d’hygiène ;
• Fourniture de produits de base (gel désinfectant et masques) et d’équipements de protection (gants, visières, pare-haleines, plaques de plexiglas) ;
• Aménagement de l’organisation du travail (planning de travail, arrivée des salariés, repas, gestion du linge sale, sortie des salariés).
En ce qui concerne les clients :
• Adaptation des conditions d’utilisation des parties communes pour limiter les points de contact et mettre en œuvre la distanciation ;
• Augmentation de la fréquence de nettoyage et de désinfection des sanitaires collectifs ;
• Réaménagement et restrictions pour les animations, aires de jeux, restaurants et événements collectifs ;
• Mise en place de jauges pour les piscines et espaces aquatiques ;
• Mise en place d’un protocole spécifique avec isolement systématique en cas de suspicion de contagion.
Deux aménagements principaux ont été apportés au protocole sanitaire 2021 :
1) Une mesure de prévention : la prise en compte renforcée de la qualité de l’air
La maitrise de l’aération et de la ventilation s’avère d’autant plus importante lorsque le respect d’autres gestes barrière est difficile à mettre en œuvre. Dans les espaces confinés recevant du public, lorsque la fréquentation est importante, les établissements sont donc encouragés à mesurer fréquemment le taux de dioxyde de carbone (CO2). Cette mesure permettra de mesurer le degré d’utilisation de l’air et de prendre des mesures immédiates en termes d’aération (au-delà de 800 ppm), voire d’évacuation des locaux (au-delà de 1000 ppm).
2) Une mesure de sanction : adapter les règlements intérieurs des établissements afin de prévoir notamment des possibles sanctions contre les clients qui ne respecteraient pas les mesures sanitaires
En complément du renforcement des actions de pédagogie auprès des clients en amont et au cours du séjour, les gestionnaires sont invités à modifier et enrichir le règlement intérieur de leurs établissements afin de prévoir des sanctions susceptibles d’être mises en œuvre en cas d’écarts répétés et de non-respect des règles sanitaires par certains clients, sanction pouvant aller jusqu’au renvoi de l’établissement.