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Catherine Frecaut : « La publicité doit servir à relancer et valoriser notre image qui a beaucoup souffert. Ce n'est pas un support adapté pour faire le point sur les conditions sanitaires. »
TourMaG.com : Comment vivez-vous aujourd'hui les conséquences de l'épidémie provoquée par le chikungunya ?
Catherine Frecaut : « Elles nous obligent à nous remettre en question et à faire valoir de façon plus explicite nos richesses naturelles, notre patrimoine, nos traditions, notre histoire qui se traduit par un métissage harmonieux.
Les Français savaient que nous étions un département français situé à onze heures de vol de la Métropole avec ce que cela implique de sécurité et de facilités. Ils découvrent que nous sommes aussi une île tropicale avec ce que cela implique de beautés et de nuisances. Nous devons aussi communiquer sur cette spécificité. »
T.M.com. - Vous dites clairement ne pas être d'accord avec la politique de promotion initiée par le Comité de Tourisme de la Réunion. Quel type de promotion souhaitez-vous ?
C.F. : « Je souhaite une information vérité qui ne se traduise pas dans une campagne de publicité mais dans une information éditoriale avec des reportages, des rencontres, des entretiens. La publicité doit servir à relancer et valoriser notre image qui a beaucoup souffert. Ce n'est pas un support adapté pour faire le point sur les conditions sanitaires.
J'ai par ailleurs proposé au CRT une opération « Ambassadeurs ». Il s’agit d'envoyer en Métropole une équipe de professionnels actuellement en chômage technique - je pense notamment aux guides et aux responsables commerciaux des agences réceptives - pour qu'ils aillent à la rencontre des agents de voyages dans le cadre d’un « road show ».
L’objectif est relancer le tourisme à la Réunion à travers une opération de motivation et de témoignage sur la situation sanitaire. Il s’agit aussi de faire valoir les nombreux attraits de notre île qui restent méconnus. L’île de la Réunion n’est pas une simple destination balnéaire. Je n'ai à ce jour aucune réponse du CRT qui maîtrise le budget alloué à la relance… »
T.M.com - Que souhaitez-vous pour la Réunion d'après ?
C.F. : « Nous devons tirer notre image vers le haut et développer un tourisme de niche avec de nouveaux concepts, En raison du coût aérien élevé et de notre patrimoine naturel qui, sans l'exclure, ne donne pas la part la plus belle au tourisme balnéaire, nous ne serons jamais une destination de masse pour les marchés européens. »
Catherine Frecaut : « Elles nous obligent à nous remettre en question et à faire valoir de façon plus explicite nos richesses naturelles, notre patrimoine, nos traditions, notre histoire qui se traduit par un métissage harmonieux.
Les Français savaient que nous étions un département français situé à onze heures de vol de la Métropole avec ce que cela implique de sécurité et de facilités. Ils découvrent que nous sommes aussi une île tropicale avec ce que cela implique de beautés et de nuisances. Nous devons aussi communiquer sur cette spécificité. »
T.M.com. - Vous dites clairement ne pas être d'accord avec la politique de promotion initiée par le Comité de Tourisme de la Réunion. Quel type de promotion souhaitez-vous ?
C.F. : « Je souhaite une information vérité qui ne se traduise pas dans une campagne de publicité mais dans une information éditoriale avec des reportages, des rencontres, des entretiens. La publicité doit servir à relancer et valoriser notre image qui a beaucoup souffert. Ce n'est pas un support adapté pour faire le point sur les conditions sanitaires.
J'ai par ailleurs proposé au CRT une opération « Ambassadeurs ». Il s’agit d'envoyer en Métropole une équipe de professionnels actuellement en chômage technique - je pense notamment aux guides et aux responsables commerciaux des agences réceptives - pour qu'ils aillent à la rencontre des agents de voyages dans le cadre d’un « road show ».
L’objectif est relancer le tourisme à la Réunion à travers une opération de motivation et de témoignage sur la situation sanitaire. Il s’agit aussi de faire valoir les nombreux attraits de notre île qui restent méconnus. L’île de la Réunion n’est pas une simple destination balnéaire. Je n'ai à ce jour aucune réponse du CRT qui maîtrise le budget alloué à la relance… »
T.M.com - Que souhaitez-vous pour la Réunion d'après ?
C.F. : « Nous devons tirer notre image vers le haut et développer un tourisme de niche avec de nouveaux concepts, En raison du coût aérien élevé et de notre patrimoine naturel qui, sans l'exclure, ne donne pas la part la plus belle au tourisme balnéaire, nous ne serons jamais une destination de masse pour les marchés européens. »