Lucien Salemi, le le Dr Saada Lla Agha Alkalaa, ministre syrien du Tourisme et Nadine Pawlak
Evoquer le tourisme électronique dans le plus vieux pas du monde, voilà une image qui ne pouvait pas échapper au Dr Saada Lla Agha Alkalaa, ministre du tourisme, qui dans un discours francophone et francophile, a clôturé ce lundi à Damas les travaux du colloque de Challenge Tourisme, présidé par Lucien Salemi et Nadine Pawlak, directeur général du réseau AFAT Voyages et présidente de la Commission Nouvelles technologies.
Musicologue émérite, le ministre du Tourisme a mis en exergue le potentiel et les richesses de son pays, « berceau de l’Islam et du christianisme », où ceux qui y viennent « pour découvrir des pierres repartent en ayant découvert un peuple ».
La Syrie nourrit de grandes ambitions en matière de tourisme. Le secteur qui accueille aujourd’hui 3,4 millions de visiteurs dont moins de 400 000 sont européens, doit devenir l’un des « piliers essentiels de l’économie et un pont entre les peuples ».
Il faut dire que le pays ne manque pas d’atouts, avec son énorme potentiel historique, culturel et religieux et ses 3 sites répertoriés au Patrimoine mondial : Damas, Bosra et Palmyre et Alep.
L’Allemagne, la France et la Grande Bretagne, fournissent aujourd’hui le gros de la clientèle européenne. Mais cette industrie devenue politiquement prioritaire depuis 2002, va bénéficier d’une importante impulsion financière d’ici 2008.
Le budget a été sérieusement revu à la hausse et est passé d’un petit 1,5 million à 6 millions de dollars en 2007. Cela reste certes modeste, mais il est désormais envisageable de mettre en place des campagnes de pub et de promotion en partenariat avec des tour opérateurs.
Musicologue émérite, le ministre du Tourisme a mis en exergue le potentiel et les richesses de son pays, « berceau de l’Islam et du christianisme », où ceux qui y viennent « pour découvrir des pierres repartent en ayant découvert un peuple ».
La Syrie nourrit de grandes ambitions en matière de tourisme. Le secteur qui accueille aujourd’hui 3,4 millions de visiteurs dont moins de 400 000 sont européens, doit devenir l’un des « piliers essentiels de l’économie et un pont entre les peuples ».
Il faut dire que le pays ne manque pas d’atouts, avec son énorme potentiel historique, culturel et religieux et ses 3 sites répertoriés au Patrimoine mondial : Damas, Bosra et Palmyre et Alep.
L’Allemagne, la France et la Grande Bretagne, fournissent aujourd’hui le gros de la clientèle européenne. Mais cette industrie devenue politiquement prioritaire depuis 2002, va bénéficier d’une importante impulsion financière d’ici 2008.
Le budget a été sérieusement revu à la hausse et est passé d’un petit 1,5 million à 6 millions de dollars en 2007. Cela reste certes modeste, mais il est désormais envisageable de mettre en place des campagnes de pub et de promotion en partenariat avec des tour opérateurs.
Syrian Air a encore des efforts à faire...
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« Nous serons au Salon Mondial du tourisme (SMT) cette année, a promis le Dr Saada Lla Agha Alkalaa, qui précise que les appels depuis 2003 aux investisseurs commencent à payer : en 2006, ils ont représenté 1,2 milliard de dollars dont 55% seront consacrés à l’hébergement et le reste à l’ « enrichissement du produit. »
L’autre atout de la Syrie est l’hospitalité. Ses habitants sont accueillants, souriants et naturellement aimables. « La Syrie est une île de sécurité et de sérénité dans un océan d’insécurité », rappelle le Ministre, faisant allusion à la situation instable de la région. Il insiste aussi sur le fait qu’aucun touriste n’a jamais été victime de l’insécurité dans le pays.
Bien entendu, il reste pas mal de problèmes à régler avant que la Syrie n’accède au rang de destination touristique à part entière. Les autorités en sont conscientes. Le transport en fait partie. La compagnie Syrian Air a encore des efforts à faire pour accéder aux standards européens et le parc hôtelier reste insuffisant pour mener une stratégie de promotion poussée.
Ces deux thématiques font partie des priorités du ministère. Elles trouvent déjà une réponse partielle dans l’autorisation récente d’accorder des licences d’exploitation à des compagnies charter privées mais aussi dans le projet de « passer de 45 000 à 100 000 lits en 2010 avec un objectif de 7 millions de touristes. »
Nous reviendrons sur cette manifestation dans nos prochaines éditions.
L’autre atout de la Syrie est l’hospitalité. Ses habitants sont accueillants, souriants et naturellement aimables. « La Syrie est une île de sécurité et de sérénité dans un océan d’insécurité », rappelle le Ministre, faisant allusion à la situation instable de la région. Il insiste aussi sur le fait qu’aucun touriste n’a jamais été victime de l’insécurité dans le pays.
Bien entendu, il reste pas mal de problèmes à régler avant que la Syrie n’accède au rang de destination touristique à part entière. Les autorités en sont conscientes. Le transport en fait partie. La compagnie Syrian Air a encore des efforts à faire pour accéder aux standards européens et le parc hôtelier reste insuffisant pour mener une stratégie de promotion poussée.
Ces deux thématiques font partie des priorités du ministère. Elles trouvent déjà une réponse partielle dans l’autorisation récente d’accorder des licences d’exploitation à des compagnies charter privées mais aussi dans le projet de « passer de 45 000 à 100 000 lits en 2010 avec un objectif de 7 millions de touristes. »
Nous reviendrons sur cette manifestation dans nos prochaines éditions.
Une partie de la délégation Challenge Tourisme pose pour la postérité