Le dollar reste remarquablement fort, avec une hausse de 4% de l'indice du dollar depuis le début de l'année Depositphotos.com Auteur rmcarvalhobsb
Des nouvelles encourageantes pointent à l'horizon ! Les chiffres d'activité économique PMI des États-Unis et de la Chine montrent un changement positif. De même, les données sur le commerce mondial des biens s'améliorent. Une timide reprise semble se profiler, surtout avec l'annonce prévue d'une baisse des taux dans les grandes économies développées cet été.
Plus précisément, les statistiques récentes sont encourageantes. L'inflation diminue dans la zone euro, avec une baisse de l'indice des prix à la consommation hors éléments volatils à 2,95% en mars, en dessous des prévisions des experts de la BCE. Cette tendance à la désinflation est observable dans plusieurs pays membres de l'Union européenne.
Bien que certains anticipent une baisse des taux par la BCE dès cette semaine, il est probable que cela n'arrive pas avant juin, selon les déclarations de Christine Lagarde. Il est important de noter que les comparaisons d'inflation entre la zone euro et les États-Unis peuvent être trompeuses en raison de méthodologies différentes de mesure.
Lire aussi : Le dollar américain conserve une force impressionnante
Aux États-Unis, le marché de l'emploi ne montre aucun signe de ralentissement économique, avec une stabilité des salaires et même une accélération pour ceux qui changent d'emploi. Cette pression à la hausse sur les salaires incite la Réserve fédérale à ne pas se précipiter pour abaisser les taux, craignant un rebond de l'inflation.
En Chine, l'évolution de la politique monétaire est complexe. Bien que la banque centrale semble tolérer une dépréciation contrôlée du yuan pour stimuler les exportations, des signes récents suggèrent qu'elle cherche à limiter cette dépréciation, peut-être en réponse à une baisse trop rapide de la valeur du yuan depuis le début de l'année.
Dans les pays émergents, la tendance à la baisse des taux d'intérêt observée depuis l'année dernière se poursuit. Par exemple, le Chili a réduit son taux directeur pour la sixième fois consécutive la semaine dernière.
Contrairement aux économies développées où des débats sur la politique monétaire existent, les pays émergents ont réussi à maîtriser rapidement l'inflation. Cela explique en partie pourquoi, hors de la Chine, ces pays devraient connaître une croissance robuste cette année, tandis que les économies développées, à l'exception des États-Unis, font face à une croissance faible.
Plus précisément, les statistiques récentes sont encourageantes. L'inflation diminue dans la zone euro, avec une baisse de l'indice des prix à la consommation hors éléments volatils à 2,95% en mars, en dessous des prévisions des experts de la BCE. Cette tendance à la désinflation est observable dans plusieurs pays membres de l'Union européenne.
Bien que certains anticipent une baisse des taux par la BCE dès cette semaine, il est probable que cela n'arrive pas avant juin, selon les déclarations de Christine Lagarde. Il est important de noter que les comparaisons d'inflation entre la zone euro et les États-Unis peuvent être trompeuses en raison de méthodologies différentes de mesure.
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Aux États-Unis, le marché de l'emploi ne montre aucun signe de ralentissement économique, avec une stabilité des salaires et même une accélération pour ceux qui changent d'emploi. Cette pression à la hausse sur les salaires incite la Réserve fédérale à ne pas se précipiter pour abaisser les taux, craignant un rebond de l'inflation.
En Chine, l'évolution de la politique monétaire est complexe. Bien que la banque centrale semble tolérer une dépréciation contrôlée du yuan pour stimuler les exportations, des signes récents suggèrent qu'elle cherche à limiter cette dépréciation, peut-être en réponse à une baisse trop rapide de la valeur du yuan depuis le début de l'année.
Dans les pays émergents, la tendance à la baisse des taux d'intérêt observée depuis l'année dernière se poursuit. Par exemple, le Chili a réduit son taux directeur pour la sixième fois consécutive la semaine dernière.
Contrairement aux économies développées où des débats sur la politique monétaire existent, les pays émergents ont réussi à maîtriser rapidement l'inflation. Cela explique en partie pourquoi, hors de la Chine, ces pays devraient connaître une croissance robuste cette année, tandis que les économies développées, à l'exception des États-Unis, font face à une croissance faible.
Taux de change : le point technique
Beaucoup d'analystes prédisaient en début d'année une chute durable du dollar américain, mais jusqu'à présent, cette prédiction ne s'est pas concrétisée sur le marché des changes.
Au contraire, le dollar reste remarquablement fort, avec une hausse de 4% de l'indice du dollar depuis le début de l'année, notamment par rapport aux devises des dix principales économies mondiales du G10.
Cette résilience s'explique principalement par le différentiel de taux. Le rendement attractif offert par la Réserve fédérale américaine attire les capitaux étrangers, soutenant ainsi le dollar de manière structurelle.
Cependant, même si la Fed envisage de baisser ses taux en juin, nous anticipons que le dollar continuera de se maintenir fort.
La perspective de l'élection présidentielle du 5 novembre et le retour potentiel d'une politique ultra-protectionniste devraient agir comme des catalyseurs supplémentaires à la hausse du dollar.
Il est important de se rappeler que le dollar est souvent perçu comme une valeur refuge en période d'incertitude, renforçant ainsi son attrait pour les investisseurs.
Au contraire, le dollar reste remarquablement fort, avec une hausse de 4% de l'indice du dollar depuis le début de l'année, notamment par rapport aux devises des dix principales économies mondiales du G10.
Cette résilience s'explique principalement par le différentiel de taux. Le rendement attractif offert par la Réserve fédérale américaine attire les capitaux étrangers, soutenant ainsi le dollar de manière structurelle.
Cependant, même si la Fed envisage de baisser ses taux en juin, nous anticipons que le dollar continuera de se maintenir fort.
La perspective de l'élection présidentielle du 5 novembre et le retour potentiel d'une politique ultra-protectionniste devraient agir comme des catalyseurs supplémentaires à la hausse du dollar.
Il est important de se rappeler que le dollar est souvent perçu comme une valeur refuge en période d'incertitude, renforçant ainsi son attrait pour les investisseurs.
|
SUPPORTS HEBDO |
RESISTANCES HEBDO |
||
|
S1 |
S2 |
R1 |
R2 |
EUR/USD |
1,0644 |
1,0611 |
1,0999 |
1,1045 |
EUR/GBP |
0,8401 |
0,8350 |
0,8644 |
0,8702 |
EUR/CHF |
0,9599 |
0,9433 |
0,9899 |
0,9945 |
EUR/CAD |
1,4490 |
1,4323 |
1,4801 |
1,4900 |
EUR/JPY |
162,11 |
160,45 |
165,67 |
166,12 |
Les annonces à suivre :
Nous doutons fortement que les banques centrales du Canada et de la zone euro prennent des mesures cette semaine. Elles devraient adopter une attitude patiente et n'entamer de changement que dans le courant du mois de juin.
De manière intéressante, nous observons une sorte de coordination dans les politiques monétaires entre ces banques centrales. Il sera également intéressant de voir si l'inflation aux États-Unis a reculé en mars.
Après une légère augmentation en février, principalement due à l'effet de base, l'absence de baisse significative compliquerait certainement la tâche de la Réserve fédérale. En parallèle, nous remarquons une reprise des hausses de salaire, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à la situation économique.
De manière intéressante, nous observons une sorte de coordination dans les politiques monétaires entre ces banques centrales. Il sera également intéressant de voir si l'inflation aux États-Unis a reculé en mars.
Après une légère augmentation en février, principalement due à l'effet de base, l'absence de baisse significative compliquerait certainement la tâche de la Réserve fédérale. En parallèle, nous remarquons une reprise des hausses de salaire, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à la situation économique.
Jour |
Heure |
Pays |
Indicateur |
A quoi s’attendre ? |
Impact |
10/04 |
14:30 |
États-Unis |
Indice des prix à la consommation (Mars) |
Précédent à 3,2% en variation annuelle. |
Élevé |
10/04 |
15:45 |
Canada |
Réunion de la banque centrale |
Maintien du taux directeur à 5%. |
Élevé |
11/04 |
14:15 |
Zone euro |
Réunion de la banque centrale |
Maintien des taux directeurs inchangés. Taux de dépôt à 4%. |
Élevé |
11/04 |
14:30 |
États-Unis |
Prix à la production (Mars) |
Précédent à 0,6% en variation mensuelle. |
Élevé |
Mondial Change est un établissement financier français, fondé en 2015, spécialisé dans la gestion des paiements internationaux et du risque de change.
Mondial Change accompagne notamment de nombreux acteurs du tourismes, agences de voyages, groupistes, tour-opérateurs, réceptifs...
www.mondialchange.com
Contact : nicolas@mondialchange.com
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