Dans une lettre à Jacques Chirac, datée de samedi et dont l'AFP a obtenu mardi une copie, le président de l'Association de défense des familles des victimes de la catastrophe de Charm el-Cheikh, Marc Chernet, liste de nombreux "motifs d'insatisfaction": "Nous n'avons toujours pas reçu la liste des débris humains identifiés" ou encore "le juge d'instruction français n'a reçu aucune réponse à ses commissions rogatoires internationales".
"Force est de constater que plus d'un an après la catastrophe, les enregistreurs de vol, dont la reproduction sur un media moderne ne prend que quelques minutes, ne sont toujours pas en possession du juge d'instruction et qu'aucun effort sérieux n'est fait pour que la manifestation de la vérité progresse", a écrit M. Chernet.
Au nom de 338 parents de victimes, il demande au président Chirac d'enjoindre le président Moubarak à "exécuter sans réticence, avec loyauté et célérité, les termes" de la convention d'entraide judiciaire franco-égyptienne "à ce jour bafouée".
La rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
"Force est de constater que plus d'un an après la catastrophe, les enregistreurs de vol, dont la reproduction sur un media moderne ne prend que quelques minutes, ne sont toujours pas en possession du juge d'instruction et qu'aucun effort sérieux n'est fait pour que la manifestation de la vérité progresse", a écrit M. Chernet.
Au nom de 338 parents de victimes, il demande au président Chirac d'enjoindre le président Moubarak à "exécuter sans réticence, avec loyauté et célérité, les termes" de la convention d'entraide judiciaire franco-égyptienne "à ce jour bafouée".
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