Six employés de Ryanair, qui avaient mis en scène cette image les montrant dormir à même le sol de l'aéroport de Malaga, ont été licenciés © Twitter Jim Atkinson
Commençons cette nouvelle sélection de galères des compagnies aériennes en prenant une nouvelle fois la direction de l’Inde.
Après un oubli de pressurisation de la cabine dans un appareil de Jet Airways le mois dernier, que nous vous relations ici, le pays, où le marché aérien progresse de 20% chaque année, a encore fait parler de lui en octobre 2018.
A commencer par cette hôtesse de l’air d’Air India qui s’est blessée en chutant d'un Boeing 777, tentant de fermer une porte de l'avion sur le tarmac de l’aéroport international de Bombay, alors que les passagers s’apprêtaient à monter à bord.
« Elle est traitée à l’hôpital, une enquête sera menée pour déterminer les causes exactes de l’incident », a déclaré un porte-parole de la compagnie, précisant que l’hôtesse était consciente mais souffrait de multiples fractures.
Toujours au mois d’octobre, la même compagnie a suspendu deux de ses pilotes. La raison : ils ont heurté, au décollage, un mur d’enceinte de l’aéroport de Trichy, endommageant le fuselage de leur Boeing 737. Mais, surtout, ils n’ont pas rebroussé chemin, et ont poursuivi leur vol pendant près de 4 heures, vers Bombay.
Comme le relate l’AFP, d’autres incidents étranges ont fait les gros titres en Inde récemment : un passager a dû être expulsé d’un vol après avoir tenté de forcer un cockpit pour y charger son téléphone portable, un autre, qui volait pour la première fois, a tenté d’ouvrir, en plein vol, une des portes d’un avion en cherchant les toilettes…
Après un oubli de pressurisation de la cabine dans un appareil de Jet Airways le mois dernier, que nous vous relations ici, le pays, où le marché aérien progresse de 20% chaque année, a encore fait parler de lui en octobre 2018.
A commencer par cette hôtesse de l’air d’Air India qui s’est blessée en chutant d'un Boeing 777, tentant de fermer une porte de l'avion sur le tarmac de l’aéroport international de Bombay, alors que les passagers s’apprêtaient à monter à bord.
« Elle est traitée à l’hôpital, une enquête sera menée pour déterminer les causes exactes de l’incident », a déclaré un porte-parole de la compagnie, précisant que l’hôtesse était consciente mais souffrait de multiples fractures.
Toujours au mois d’octobre, la même compagnie a suspendu deux de ses pilotes. La raison : ils ont heurté, au décollage, un mur d’enceinte de l’aéroport de Trichy, endommageant le fuselage de leur Boeing 737. Mais, surtout, ils n’ont pas rebroussé chemin, et ont poursuivi leur vol pendant près de 4 heures, vers Bombay.
Comme le relate l’AFP, d’autres incidents étranges ont fait les gros titres en Inde récemment : un passager a dû être expulsé d’un vol après avoir tenté de forcer un cockpit pour y charger son téléphone portable, un autre, qui volait pour la première fois, a tenté d’ouvrir, en plein vol, une des portes d’un avion en cherchant les toilettes…
Porno et sieste dans la soute
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Mais les pilotes et les passagers ne sont pas les seuls à avoir fait parler d’eux pour les mauvaises raisons le mois dernier.
Comme le relate le site spécialisé PNC Contact, Delta Airlines a ouvert, fin octobre, une enquête après la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo pornographique tournée à bord de l’un de ses vols et impliquant un acteur et l’un des stewards de la compagnie.
Problème : si ce dernier n’était alors pas en service, il portait son uniforme pendant l’action. « Cette vidéo ne reflète pas les normes de professionnalisme attendues de nos employés lorsqu’ils représentent la marque Delta ou lorsqu’ils voyagent en tant que passager à bord des avions Delta », a fait ensuite savoir la compagnie américaine dans un communiqué.
Les personnels au sol des compagnies n’ont pas été en reste. A l’image de ce bagagiste employé par Piedmont Airlines qui, alors qu’il chargeait les bagages en soute des 80 passagers d’un vol reliant Kansas City à Chicago, s’est tout simplement endormi.
Ce n'est que 800 kilomètres plus loin, en ouvrant la porte de la soute (chauffée et pressurisée), que les employés de l’aéroport de Chicago l’ont découvert, indemne. L’homme est immédiatement rentré à Kansas City par le vol de retour, en cabine cette fois.
Comme le relate le site spécialisé PNC Contact, Delta Airlines a ouvert, fin octobre, une enquête après la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo pornographique tournée à bord de l’un de ses vols et impliquant un acteur et l’un des stewards de la compagnie.
Problème : si ce dernier n’était alors pas en service, il portait son uniforme pendant l’action. « Cette vidéo ne reflète pas les normes de professionnalisme attendues de nos employés lorsqu’ils représentent la marque Delta ou lorsqu’ils voyagent en tant que passager à bord des avions Delta », a fait ensuite savoir la compagnie américaine dans un communiqué.
Les personnels au sol des compagnies n’ont pas été en reste. A l’image de ce bagagiste employé par Piedmont Airlines qui, alors qu’il chargeait les bagages en soute des 80 passagers d’un vol reliant Kansas City à Chicago, s’est tout simplement endormi.
Ce n'est que 800 kilomètres plus loin, en ouvrant la porte de la soute (chauffée et pressurisée), que les employés de l’aéroport de Chicago l’ont découvert, indemne. L’homme est immédiatement rentré à Kansas City par le vol de retour, en cabine cette fois.
Racisme et faux buzz chez Ryanair
Une fois n’est pas coutume, Ryanair a également fait parler d’elle sur les réseaux sociaux.
D’abord après une vidéo montrant une altercation à caractère raciste entre deux voyageurs d’un vol Barcelone-Londres qui a été visionnée des millions de fois.
Ensuite, il y a quelques semaines, lorsqu’une photo montrant des hôtesses et stewards de la compagnie irlandaise dormant à même le sol à l’aéroport de Malaga a créé le buzz sur Twitter. L'image a fait scandale et a forcé la direction de Ryanair à présenter des excuses.
Problème : il s’agissait d’une mise en scène de l’équipage, voulant faire croire qu’ils devaient dormir à même le sol en attendant de prendre leur vol, dans un contexte de polémique sur les conditions de travail des PNC de la compagnie.
Une photo lourde de conséquence puisque ces six employés ont appris, lundi 5 novembre 2018, leur licenciement.
D’abord après une vidéo montrant une altercation à caractère raciste entre deux voyageurs d’un vol Barcelone-Londres qui a été visionnée des millions de fois.
Ensuite, il y a quelques semaines, lorsqu’une photo montrant des hôtesses et stewards de la compagnie irlandaise dormant à même le sol à l’aéroport de Malaga a créé le buzz sur Twitter. L'image a fait scandale et a forcé la direction de Ryanair à présenter des excuses.
Problème : il s’agissait d’une mise en scène de l’équipage, voulant faire croire qu’ils devaient dormir à même le sol en attendant de prendre leur vol, dans un contexte de polémique sur les conditions de travail des PNC de la compagnie.
Une photo lourde de conséquence puisque ces six employés ont appris, lundi 5 novembre 2018, leur licenciement.