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City break à Limoges, entre tradition et modernité

Zoom sur les lieux qui signent son désir d’émancipation


La capitale du Limousin, deuxième ville de Nouvelle Aquitaine après Bordeaux, s’est réveillée. Elle propose des lieux qui signent son désir d’émancipation.


Rédigé par Jean-François RUST le Samedi 26 Octobre 2019

Pour ceux qui veulent découvrir le bas de la ville et les bords de Vienne, cap sur Le Pont Saint-Etienne - DR : J.-F.R.
Pour ceux qui veulent découvrir le bas de la ville et les bords de Vienne, cap sur Le Pont Saint-Etienne - DR : J.-F.R.
Vous connaissez la porcelaine de Limoges ?

Découvrez aussi la saga de la viande limousine ! Dans la petite rue de la Boucherie, au cœur de cette vieille ville rénovée pas à pas, des boutiques aux devantures à grilles, avec crochets et dents-de-loups, se tiennent côte à côte.

Toutes sont d’anciens étals de bouchers, témoins de l’époque où la corporation des chevillards limougeauds régnait sur le quartier.

Du Moyen-Age aux années 1950, une poignée de familles a fait la pluie et le beau temps sur le commerce de la viande.

Les maquignons conduisaient les bœufs à l’arrière des boutiques. Ils étaient saignés et découpés sur place - la tranquille placette de la Barreyrrette en témoigne.

La confrérie Saint-Aurélien, patron des bouchers, veille depuis cinq siècles sur la jolie chapelle et son clocher en bois de châtaignier, au bas de la rue de la Boucherie.

Il faut découvrir, à l’intérieur, la Vierge à l’enfant Jésus. Ce dernier porte à la bouche… un rognon, symbole de force.

Frairie des Petits Ventres, une Bacchanale !

Et aujourd’hui ? La rue est devenue tendance, avec restaurants, magasins et cafés-terrasses aux beaux jours.

Il n’y a plus de boucheries mais une Maison de la boucherie, boutique-musée rappelant la saga de la corporation (actuellement fermée suite à un incendie).

Seule la boucherie Brun y conserve son laboratoire. Il serait dommage de quitter le quartier sans passer par les Halles toutes proches, actuellement en rénovation.

Les commerces ont trouvé refuge sous une structure provisoire place de la Motte, parmi lesquels on trouve cinq à six étals de bouchers réputés.

Autre raison d’investir le centre-ville : la tenue chaque année à l’automne de la frairie des Petits Ventres.

Cette fête gastronomique où la viande est reine commémore le souvenir de la corporation des bouchers de Limoges. Une bacchanale annuelle où se pressent près de 40 000 personnes !

Sur les bords de Vienne

Puisque l’on parle de manger, regardons du côté des restaurants.

Le centre-ville cache quelques belles adresses (Le Bistrot Gourmand, L’Essentiel) mais pour ceux qui veulent découvrir le bas de la ville et les bords de Vienne (agréable balade), cap sur Le Pont Saint-Etienne.

C’est l’image d’Epinal de Limoges : un pont médiéval ; la rivière ; une vue immanquable sur la cathédrale et, depuis le 13e s., une auberge pour pèlerins, sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.

On vous rassure, rien de spartiate ni de religieux ne transparaît dans ce restaurant ! Hormis la dévotion pour une cuisine de marché, la belle bâtisse à colombages est une adresse-institution qui a fait ses preuves culinaires laïques depuis longtemps.

Dans un cadre « lounge » décliné sur trois étages - avec terrasse quand le temps le permet -, les clients se délectent de produits frais, viandes et poissons limousins portés en étendard.

On est à l’aise dans ce décor « cuir » convivial, façon club de cigare au rez-de-chaussée. Salle de restauration panoramique, espaces déjeuners pour séminaires, tables d’hôtes : Le Pont Saint-Etienne propose une gastronomie décomplexée et séduisante.

Gare des Bénédictins, l’une des plus belles du monde !

Les nuits limougeaudes ne sont pas encore torrides alors autant trouver le cocon pour repartir du bon pied le lendemain !

On apprécie le décor nouvelle génération et les chambres spacieuses du Campanile Limoges Centre Gare. Il est situé à deux pas du célèbre… campanile de la gare des Bénédictins, classée parmi les 10 plus belles gares du monde (y aller absolument) !

Ceux qui préfèrent le grand calme choisiront la campagne. A une vingtaine de minutes de Limoges, voici La Chapelle Saint-Martin.

Maison bourgeoise posée dans un parc de plus de 30 ha, ce Relais & Châteaux revisite les codes de l’hôtellerie classique avec sa déco arty et son restaurant étoilé.

Le chef Gilles Dudognon, primé pour la première fois par Michelin à 24 ans, est à la tête des cuisines du restaurant depuis 1986. Mais ce qui frappe le plus, dans ce lieu où le terroir régional le dispute à l’inventivité culinaire, c’est le cadre.

La Chapelle Saint-Martin, arty et trendy

La gentilhommière de porcelainier, bâtie au 19e s., est un écrin serti dans un parc végétal immense. Idéal pour un séjour relax.

Les cadres et dirigeants d’entreprises ne s’y trompent pas, nombreux à orienter leur pas vers ce site.

Car si l’endroit est historique et un brin classieux, le décor est beaucoup plus contemporain.

Objets rares chinés chez les antiquaires, tableaux arty, La Chapelle Saint-Martin décline des codes d’accueil trendy, dans des chambres parées d’étoffes colorées et d’un beau mobilier.

Un ornement à retrouver aussi dans deux suites, un appartement et un pavillon aménagé dans une ancienne écurie. The best of Limousin est à la « Chapelle » !

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