Actuellement, 215 nouvelles recrues sont formées pour assurer l’animation dans les clubs Marmara et Lookéa de TUI pour la saison 2023. - @TUI
La saison estivale se prépare ! Les clubs de vacances achèvent leurs recrutements pour accueillir les clients dès avril.
Côté français, 90% des recrutements sont déjà effectués chez Alpitour, soit une quarantaine d’embauches pour créer les équipes présentes dans ses 28 Bravo Clubs.
« Nos animateurs se retrouveront dès le début du mois pour un séminaire. L’idée est de créer un esprit d’équipe, avant de partir sur leurs destinations », précise Patrice Caradec, patron d’Alpitour France.
Animateur polyvalent, animateurs mini-club, chorégraphe, technicien son… 700 saisonniers sont attendus chez TUI France pour la saison été 2023.
« Les recrutements sont lancés depuis août 2022 pour recruter nos animateurs qui effectuent actuellement leur formation au sein de notre école partenaire Klaxon Rouge. Ils sont au nombre de 215 sur site, les autres postes sont pourvus par nos animateurs titulaires et fidèles », explique Christophe Lavail, Directeur des Clubs Marmara et Lookéa, marques de TUI France.
L’anticipation est la clé de la stratégie de recrutement du tour-opérateur Boomerang Voyages qui a bouclé ses effectifs.
Chaque année, le TO recherche entre 70 et 120 animateurs. « Cela dépend de ceux qui rempilent pour une saison et des ouvertures de clubs », note Philippe Sangouard, directeur de Boomerang Voyages.
Idem chez Fram. Le voyagiste a lancé, dès septembre dernier, plusieurs vagues de recrutement pour constituer les équipes FRAM d'accueil et d'animation.
« 80 jeunes candidats au poste d'animateur hôtels clubs ont été recrutés en contrats d'apprentissage entre septembre et fin décembre 2022, puis début 2023, les responsables d'animation et des chefs de centre (Ambassadeurs de la marque, chargés de l'accueil de nos clients et garants de la qualité des prestations hôtelières).
En mai 2023 seront recrutés les animateurs qui viendront renforcer nos équipes pendant les 2 mois de juillet et août », détaille Mathieu Benedico, responsable du Service Hôtels Clubs de FRAM.
Côté français, 90% des recrutements sont déjà effectués chez Alpitour, soit une quarantaine d’embauches pour créer les équipes présentes dans ses 28 Bravo Clubs.
« Nos animateurs se retrouveront dès le début du mois pour un séminaire. L’idée est de créer un esprit d’équipe, avant de partir sur leurs destinations », précise Patrice Caradec, patron d’Alpitour France.
Animateur polyvalent, animateurs mini-club, chorégraphe, technicien son… 700 saisonniers sont attendus chez TUI France pour la saison été 2023.
« Les recrutements sont lancés depuis août 2022 pour recruter nos animateurs qui effectuent actuellement leur formation au sein de notre école partenaire Klaxon Rouge. Ils sont au nombre de 215 sur site, les autres postes sont pourvus par nos animateurs titulaires et fidèles », explique Christophe Lavail, Directeur des Clubs Marmara et Lookéa, marques de TUI France.
L’anticipation est la clé de la stratégie de recrutement du tour-opérateur Boomerang Voyages qui a bouclé ses effectifs.
Chaque année, le TO recherche entre 70 et 120 animateurs. « Cela dépend de ceux qui rempilent pour une saison et des ouvertures de clubs », note Philippe Sangouard, directeur de Boomerang Voyages.
Idem chez Fram. Le voyagiste a lancé, dès septembre dernier, plusieurs vagues de recrutement pour constituer les équipes FRAM d'accueil et d'animation.
« 80 jeunes candidats au poste d'animateur hôtels clubs ont été recrutés en contrats d'apprentissage entre septembre et fin décembre 2022, puis début 2023, les responsables d'animation et des chefs de centre (Ambassadeurs de la marque, chargés de l'accueil de nos clients et garants de la qualité des prestations hôtelières).
En mai 2023 seront recrutés les animateurs qui viendront renforcer nos équipes pendant les 2 mois de juillet et août », détaille Mathieu Benedico, responsable du Service Hôtels Clubs de FRAM.
Des candidats moins nombreux, plus exigeants et volatiles !
Depuis la crise sanitaire, les tensions sur le marché du travail se sont accrues. Si la question des recrutements est moins compliquée en 2023 que ces deux dernières années, ce n’est toujours pas chose aisée.
« La difficulté est de trouver des postulants pour faire le choix adapté à nos trois concepts de clubs : Coralia, Kappa et Eldorador, reconnait Philippe Sangouard. Auparavant pour 100 postes proposés, nous recevions 400 CV, ce n’est plus le cas. »
« Ce n’est pas une question de salaires, nous sommes tous alignés, mais la concurrence est rude sur le marché des clubs. Les candidats vont passer les entretiens chez différentes marques et faire leur choix selon la destination proposée », observe le directeur de Boomerang Voyages.
Faire face à moins de candidats et plus de concurrence est aujourd’hui la réalité. « Le personnel est volatile, passe d’une marque à l’autre, c’est générationnel. Heureusement nous avons des repeaters ! Mais mieux vaut anticiper », confirme le DG d’Alpitour France.
« Désormais, il faut savoir vendre le concept, la destination, le salaire, mais aussi les encadrer. Des équipes de coordination se rendent de clubs en clubs pour accompagner les recrues, les écouter, les faire progresser, pour qu’ils se sentent proches de nous », poursuit-il.
« Les nouvelles générations d'animateurs sont très sensibles au confort et au bien-être et nous devons en tenir compte, reconnait le directeur des Clubs Marmara et Lookéa. Mais ce qui est sûr, c'est que la passion de ce métier est toujours aussi présente.
Nous nous adaptons à la demande, de plus nous bénéficions de la forte notoriété de nos marques et nous avons plus de demandes que de postes proposés. »
« La difficulté est de trouver des postulants pour faire le choix adapté à nos trois concepts de clubs : Coralia, Kappa et Eldorador, reconnait Philippe Sangouard. Auparavant pour 100 postes proposés, nous recevions 400 CV, ce n’est plus le cas. »
« Ce n’est pas une question de salaires, nous sommes tous alignés, mais la concurrence est rude sur le marché des clubs. Les candidats vont passer les entretiens chez différentes marques et faire leur choix selon la destination proposée », observe le directeur de Boomerang Voyages.
Faire face à moins de candidats et plus de concurrence est aujourd’hui la réalité. « Le personnel est volatile, passe d’une marque à l’autre, c’est générationnel. Heureusement nous avons des repeaters ! Mais mieux vaut anticiper », confirme le DG d’Alpitour France.
« Désormais, il faut savoir vendre le concept, la destination, le salaire, mais aussi les encadrer. Des équipes de coordination se rendent de clubs en clubs pour accompagner les recrues, les écouter, les faire progresser, pour qu’ils se sentent proches de nous », poursuit-il.
« Les nouvelles générations d'animateurs sont très sensibles au confort et au bien-être et nous devons en tenir compte, reconnait le directeur des Clubs Marmara et Lookéa. Mais ce qui est sûr, c'est que la passion de ce métier est toujours aussi présente.
Nous nous adaptons à la demande, de plus nous bénéficions de la forte notoriété de nos marques et nous avons plus de demandes que de postes proposés. »
L’hôtellerie de plein air, un sérieux concurrent
L’hôtellerie de plein air est un sérieux concurrent dans le recrutement de saisonniers.
« Le métier a évolué avec la crise sanitaire. Avant, les faire partir loin, dans de belles destinations, était un argument fort. Aujourd’hui, notre premier concurrent est la France. Les règles y sont plus suivies, les 35 heures bien appliquées et puis on ne leur demande pas de prendre tous leurs repas avec les clients », observe Patrice Caradec, à la tête d’Alpitour France.
Pour fidéliser ses collaborateurs, après avoir évalué leur saison, Boomerang donne la priorité à ses meilleurs animateurs dans le choix de la destination.
Chez TUI, les animateurs sont logés, nourris et blanchis et leurs déplacements de leur domicile vers le Club sont également pris en charge. A partir de 6 mois d'ancienneté, les salariés ont les mêmes avantages sociaux que ceux de l'entreprise.
Lire aussi : Emploi : les campings recrutent et "tentent" de se rendre attractifs ! 🔑
« Le métier a évolué avec la crise sanitaire. Avant, les faire partir loin, dans de belles destinations, était un argument fort. Aujourd’hui, notre premier concurrent est la France. Les règles y sont plus suivies, les 35 heures bien appliquées et puis on ne leur demande pas de prendre tous leurs repas avec les clients », observe Patrice Caradec, à la tête d’Alpitour France.
Pour fidéliser ses collaborateurs, après avoir évalué leur saison, Boomerang donne la priorité à ses meilleurs animateurs dans le choix de la destination.
Chez TUI, les animateurs sont logés, nourris et blanchis et leurs déplacements de leur domicile vers le Club sont également pris en charge. A partir de 6 mois d'ancienneté, les salariés ont les mêmes avantages sociaux que ceux de l'entreprise.
Lire aussi : Emploi : les campings recrutent et "tentent" de se rendre attractifs ! 🔑
S’adresser aux jeunes via les réseaux sociaux
Communiquer via les réseaux sociaux est un axe fort de la stratégie de recrutement des voyagistes.
Pour recruter ses équipes, TUI a lancé une campagne de recrutement sur Instagram, Tik Tok et Facebook. « Nous travaillons avec des messages impactants et nos deux sites de recrutement sont mis à jour régulièrement (Marmara jobs et Lookea jobs) », liste Christophe Lavail.
La stratégie de diffusion des annonces de FRAM est simple : « être présent partout, le plus souvent possible sur l'ensemble des leviers dont nous disposons, de Pôle Emploi à Indeed en passant par les sites spécialisés comme JOBANIM », résume Mathieu Benedico, responsable du Service Hôtels Clubs de FRAM.
« Nous activons l'ensemble de nos communautés sur les réseaux sociaux, nous participons à des salons et nos agences de voyages FRAM servent également de relais de proximité dans les régions françaises », complète-t-il.
Cette année, pour attirer « ses futurs talents », Fram a réalisé une vidéo d’immersion dans la journée d'un animateur.
Pour recruter ses équipes, TUI a lancé une campagne de recrutement sur Instagram, Tik Tok et Facebook. « Nous travaillons avec des messages impactants et nos deux sites de recrutement sont mis à jour régulièrement (Marmara jobs et Lookea jobs) », liste Christophe Lavail.
La stratégie de diffusion des annonces de FRAM est simple : « être présent partout, le plus souvent possible sur l'ensemble des leviers dont nous disposons, de Pôle Emploi à Indeed en passant par les sites spécialisés comme JOBANIM », résume Mathieu Benedico, responsable du Service Hôtels Clubs de FRAM.
« Nous activons l'ensemble de nos communautés sur les réseaux sociaux, nous participons à des salons et nos agences de voyages FRAM servent également de relais de proximité dans les régions françaises », complète-t-il.
Cette année, pour attirer « ses futurs talents », Fram a réalisé une vidéo d’immersion dans la journée d'un animateur.
Offrir une formation reconnue et des perspectives
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Autre axe, la formation diplômante. Les tour-opérateurs ont choisi de former leur personnel pour assurer la qualité de la relation clients de leurs clubs, mais aussi pour fidéliser leurs équipes.
« L'objectif principal, voire essentiel, de l'animateur est de créer du lien entre les vacanciers. Les animations, qu'elles soient sportives, ludiques ou dansantes, au-delà de leur fonction de divertissement sont organisées dans le seul but que les vacanciers se rencontrent, fassent connaissance et sympathisent », rappelle Mathieu Benedico, responsable du Service Hôtels Clubs de FRAM.
Ainsi chez Fram, 11 semaines de formation sont assurées par ses partenaires The Village Grand Ouest au Mans (Sarthe) et NextLevel à Soustons (Landes).
Selon le concept, Boomerang forme entre une semaine et quinze jours ses nouvelles recrues.
De son côté, TUI propose des contrats de professionnalisation (formation certifiante), des contrats d'alternance (formation qualifiante) et des formations Manager (formation diplômante équivalente à Bac +2).
Tous assurent un suivi de leurs équipes, avant, pendant et après leurs saisons, car au-delà de la préparation à une saison, les voyagistes l’ont bien compris, donner des perspectives est indispensable sur un marché de l’emploi tendu.
« L'objectif principal, voire essentiel, de l'animateur est de créer du lien entre les vacanciers. Les animations, qu'elles soient sportives, ludiques ou dansantes, au-delà de leur fonction de divertissement sont organisées dans le seul but que les vacanciers se rencontrent, fassent connaissance et sympathisent », rappelle Mathieu Benedico, responsable du Service Hôtels Clubs de FRAM.
Ainsi chez Fram, 11 semaines de formation sont assurées par ses partenaires The Village Grand Ouest au Mans (Sarthe) et NextLevel à Soustons (Landes).
Selon le concept, Boomerang forme entre une semaine et quinze jours ses nouvelles recrues.
De son côté, TUI propose des contrats de professionnalisation (formation certifiante), des contrats d'alternance (formation qualifiante) et des formations Manager (formation diplômante équivalente à Bac +2).
Tous assurent un suivi de leurs équipes, avant, pendant et après leurs saisons, car au-delà de la préparation à une saison, les voyagistes l’ont bien compris, donner des perspectives est indispensable sur un marché de l’emploi tendu.